SNCF Réseau, gestionnaire du réseau ferré en France, poursuit son engagement à rendre le réseau régional plus fiable et performant pour répondre aux enjeux de mobilité actuels et futurs du territoire. Les travaux de maintenance et de modernisation sont essentiels pour garantir la sécurité et la qualité de service, tout en valorisant durablement la région. En collaboration avec l'État et la Région Bourgogne-Franche-Comté, SNCF Réseau a lancé un ambitieux programme d'investissements pour l'année 2024, avec 382 millions d'euros prévus sur le réseau ferroviaire de la région, dont 123 millions d'euros cofinancés par l'État et la Région.

La présentation des principaux travaux prévus en 2024 s'est déroulée le 5 février 2024, en présence de représentants de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de SNCF Réseau et de la direction territoriale SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté.

Maxime Chatard

Directeur territorial SNCF Réseau BFC

Les gros chantiers de 2024

« Sur 2024, le montant d'investissement est de l'ordre de plus de 40% par rapport à 2022. Donc c'est vraiment un programme d'investissement important et ambitieux. Qu'est-ce qu'on va faire de significatif en 2024 ? On va terminer les travaux entre Nevers et Chagny. On a réouvert le 23 décembre entre Nevers et le Creusot conformément à nos engagements dans les coûts, dans les délais et malgré certaines rumeurs qui disaient qu'on n'y arriverait jamais. Voilà on a été au rendez-vous et c'est une vraie fierté. Et en 2024 le 17 février on va pouvoir réouvrir la totalité des circulations entre Nevers et Dijon. Donc ça, ça sera vraiment une fierté supplémentaire pour SNCF Réseau. Les travaux de mise en accessibilité de la gare de Montchanin vont se poursuivre jusqu'au 12 avril et réouverture de toutes les circulations le 17 février. 
Deuxième opération sur la ligne des horlogers entre Besançon et Morteau, où là on va démarrer des travaux important. C'est la deuxième phase de travaux puisque la précédente date de 2021. On a des composants de voies qui ont entre 70 et 90 ans. La moyenne d'âge du réseau c'est 17 ans en Allemagne et c'est 35 ans en France. La moyenne d'âge des composants entre Nevers et Dijon c’était 50 ans. 
La phase de travaux va débuter début mars jusqu'à fin octobre 2024. C'est un programme qui est très important, 53,5 millions d'euros. »

Projet Lgv+

« Sur la Lgv, qui elle-même a 40 ans puisqu'elle date de 82, il faut la régénérer, la moderniser. Et là, on va y implanter des nouvelles technologies qui vont permettre de réduire l'interdistance entre les trains. Concrètement qu'est-ce qu'on va faire ? Aujourd'hui, il y a 13 trains par heure sur la LGV. En 2025, on va pouvoir monter à 14 trains par heure. En 2030, jusqu'à 16 trains par heure. Dit autrement ou plus simplement, on va augmenter la capacité de la LGV de près de 25 % sans créer d'infrastructures nouvelles. Donc ça va être un sacré projet. On investit 820 millions d'euros, SNCF Réseau, sur cette opération avec l'Union européenne et la mise en service se fera en novembre. Sur un week-end du 9 au 12 novembre, il y a 101 heures, pas 102, pas 103, 101, où on va débrancher les nouvelles installations et rebrancher les nouvelles. Et évidemment ça va marcher quand on va rebrancher. Ça c'est le projet LGV+. » 

Le bilan de l’année 2023

« On est super fiers de l'année 2023 parce que nos clients nous le disent. On est jugé par nos clients, par les autorités régionales, le conseil régional, par l'État, par les entreprises ferroviaires. Et en fait, SNCF Réseau BFC a eu la meilleure progression de 2023 donc c'est pour nous un indicateur concret. Ce n’est pas nous qui nous notons c'est nos clients qui nous notent et donc nous avons obtenu +0,7 points en 2023, c'est vraiment une grande fierté. Je parlais de Nevers - Le Creusot où on a été au rendez-vous le 23 décembre, belle fierté. Fierté quand on réalise les travaux d'urgence entre Paris et Gilly pour éviter un arrêt des circulations en 2024. Fierté quand il y a un éboulement près de Besançon et qu'il interrompt les circulations et sur la route départementale et sur la voie ferroviaire. On intervient, on sécurise et on peut réouvrir et la route départementale et la voie ferroviaire. Voilà donc c’était une très très belle année 2023, on en est très fiers et on met la barre aussi haute en 2024. »

Michel Neugnot

«On entend aussi la critique dire « Oui mais ça ne va pas mettre plus de dessertes, ça ne va pas mettre moins de temps de parcours. Oui mais ça permet aux trains de continuer de circuler. »

« On travaille avec des voyageurs. Les vrais, ceux qui prennent le train, pas ceux qui en parlent. Pour voir si les moyens de substitution correspondent à la réalité et aux besoins. »

«Maintenant que les voies sont mises, il y a des travaux de mise en accessibilité des quais de la gare de Montchanin. Il n’y aura qu’un quai sur deux qui sera exploitable. On nous dit « on pourrait faire autrement » mais nan, il faut arrêter ce débat stérile. Il n’y aura pas toutes les dessertes de mise en place avant le mois d’avril. »

Manon Bollery