200 équipages féminins sont prêts à relever le défi et
réaliser leur rêve : participer à une aventure incomparable au cœur du désert
marocain. Pendant 10 jours, Sandra
Mathorel de Chevigny-Saint-Sauveur et Aurélie Cattanéo de Orgeux seront, pour
cette 33ème édition, à bord d’une Jeep.
Une démarche environnementale
Le rallye Aïcha des
Gazelles est une aventure humaine 100% féminine durant laquelle les équipages,
constitués de deux personnes, doivent relier un point A à un point B en
parcourant le moins de kilomètres possibles, le tout sans GPS. Il ne s’agit pas
d’une course de vitesse mais d’orientation qui véhicule de nombreuses valeurs
autour du partage, de l’esprit de compétition et du dépassement de soi. A noter que «le Gazelle»
est le seul rallye-raid au monde à s’inscrire dans une démarche
environnementale et citoyenne à tout niveau. Depuis 2010 le rallye est le seul
à avoir obtenu la certification norme ISO 14001:2015.
Dix jours de rallye au
cœur du désert marocain
Arrivés vendredi dernier
à Monaco, les équipages ont passé les vérifications techniques et administratives.
Samedi 13 avril, était le grand jour ou toutes les Gazelles se sont retrouvées à
Monaco dans une ambiance festive devant un public toujours plus nombreux et en
présence de leur proche. Un jour qui sonne le départ officiel de cette épreuve
avec le transfert en bateau vers le Maroc. Lundi 15 avril, à Erfoud, nouvelles
séries de vérifications techniques et administratives. Les Gazelles seront
confrontées au désert le mercredi 17 avec un Prologue. Suivront ensuite les étapes
entre le 18 et le jeudi 25 avril
Les Grands Crus au Maroc
Sur la ligne de départ
un équipage de Côte-d'Or Les Gazelles des Grands Crus avec Sandra Mathorel de Chevigny-Saint-Sauveur, 50 ans, bibliothécaire et Aurélie Cattanéo, 46 ans, auto-entrepreneuse, de Orgeux. Elles
participeront pour la 2è fois à cette épreuve 100% féminine, sans GPS à bord
d'une Jeep Wrangler unlimited Rubicon dans
la catégorie 4X4 camion sous le numéro 248.
«Nous nous sommes
rencontrées grâce au Rallye Aïcha des Gazelles et surtout grâce à une amie en
commun. Nous avons chacune de notre côté déjà participé à ce rallye, mais notre
rencontre a été un vrai coup de foudre amical» s'amusent-elles à dire, et
d'ajouter, «nous partageons les mêmes valeurs, les mêmes délires, le roller, la
passion du vin et ce foutu virus du Rallye Aïcha des Gazelles, bref une
relation fusionnelle»
C’est toi qui pilote
Sandra Mathorel «En
fait nous allons alterner. Pour la navigation, nous avons eu les mêmes
formations. Mais nous aviserons sur place, dans le désert. On n’appréhende pas
plus que ça. On sait qu’on aura des galères, mais c’est un peu le but de ce
rallye. En même temps nous avons déjà vécu un rallye. On le voit un peu
différemment celui-ci».
Aurélie Cattanéo «Oui
et nous ne ferons par les mêmes erreurs comme suivre un autre équipage si nous
sommes un peu perdu. Je me souviens sur le premier rallye, en 2021, avoir un
peu douté. Du coup on a voulu suivre un autre équipage qui s’est avéré ne pas
être au top. Avec du recul, on gérait beaucoup mieux la situation et nous
aurions pu nous en sortir seules. C’est une erreur que je ne referais plus»
Le soutien de la
famille
Sandra :«Houlala
oui nos familles nous soutiennent. Nos maris, nos enfants sont à fond avec
nous. Mais, nous sentons bien que parfois on les saoule un peu»
(rire)
Aurélie : «Nous
sommes bien conscientes que ce n’est pas forcément évident pour eux. Parce qu’on
mange rallye, on dort rallye, on rêve rallye depuis des mois, et en plus, pour la seconde fois. Il arrive un moment ou il n’y a
finalement plus qu’entres gazelles que l’on se comprend. Mais le soutient de
nos familles est primordial. On les aime»
Le rugby féminin, les
Gazelles dijonnaises, marraine de l’équipage
Aurélie : «Nous
aimons le rugby toutes les deux. Sandra fait du rugby santé chez les Rubies à Saint-Apollinaire. Finalement
ça tombait sous les sens. Les gazelles du terrain vert et les gazelles du
sable c’était une évidence. Et puis, c’est notre façon à nous de de mettre en
avant le sport au féminin»
Planter des dattiers
au cœur du désert
Sandra : Avec l’Association
Vie tes rêves, nous avons le projet de planter des arbres de manière pérenne aux
portes du désert à Erfoud. Le mardi 16 avril nous allons faire une petite
inauguration avec des élèves d’une école locale. On va planter deux palmier dattiers
qui donneront des fruits. Nous voulons lancer ce projet qui sera de replanter
cette zone-là, régulièrement»
Un objectif pour ce
rallye
Sandra :
Long
silence «Oui, il y a un objectif mais que nous gardons secret. On peut juste
vous dire que nous aimons bien relever des défis. Mais nous voulons avant tout
terminer le rallye sans blessure et sans casse auto»
Norbert Banchet
Photos : N.Banchet
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(cliquer ICI) Les Grands Crus, numéro 248