Ils sont privés de trains TER depuis le lundi 10 juillet. On leur avait promis la lune avec les autocars de substitution annoncés avec tambours et trompettes... mais ce n'est pas la joie ! Chronique des galériens de la ligne Nevers - Le Creusot - Dijon. 1ère épisode.
Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour qu'une première réaction écrite nous soit adressée au sujet de la fermeture de la ligne SNCF Dijon - Le Creusot - Nevers et de la mise en place d'autocars de substitution. Les avis positifs seront évidemment mis en ligne au même titre que les avis négatifs. En toute transparence.
C’est un fidèle internaute qui nous a adressé son billet d’humeur sur les 3 premiers jours de travaux et de fermeture de la ligne TER Dijon-Nevers …
«Alors que les travaux de la ligne TER Nevers-Dijon n’ont pas encore débuté, la suppression des trains est d’ores et déjà effective depuis ce lundi 10 juillet. Trois jours de fermeture et déjà trois jours de galère pour les usagers quotidiens.
En effet depuis lundi les trains du matin, sur la ligne Mâcon - Chalon sur Saône - Dijon sont tous en retard et la synchronisation avec le bus pas vraiment encore calée, les chauffeurs n’utilisant pas tous les mêmes trajets à l’arrivée sur Chalon (perte de temps avec les feux tricolores). Le train de 7h16 est donc parti depuis deux minutes lors de l’arrivée à la gare multimodale.
Le sommet a été atteint ce mercredi matin. Le bus de 6h40, entre la gare de Montchanin et celle de Chalon, n’est jamais arrivé ! Les usagers apprendront plus tard qu’il était en panne avant son départ de Montceau à 6h20... Cela peut arriver mais dès le début du processus cela fait mauvais genre. Évidemment aucune information n’a été transmise aux personnes qui s’étaient levées avant l’aube pour aller travailler sur Beaune et Dijon.
Comble du ridicule, les personnes qui attendaient l'autocar ce se sont vu refuser l’accès à deux autres autocars « Mobigo » qui pourtant allaient tous les deux sur Chalon ! Ces véhicules n’étaient pas ceux dit de substitution... On marche sur la tête ! Ce point particulier avait été soulevé auprès de la SNCF et de la Région Bourgogne - Franche-Comté par certaines personnes ayant participé aux deux réunions d’avril et juin dernier.
Des bus circulent donc sur la RCEA à plus de trois quart vide mais refusent de laisser monter des personnes qui en attendent un autre qui n’arrivera jamais ! Les contribuables affectionnent de constater des bus vides circuler...
Comme il a déjà été dit à plusieurs reprises, ce dossier est loin d’être bouclé et nous serons très vigilant sur le déroulé des travaux mais aussi les conditions de (non) fonctionnement des moyens déployés sans cohérence.
On espère que les lycéens, étudiants et salariés profiteront bien de la période estivale car la rentrée de septembre risque d’être complexe !»
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