Ce jeudi 28 mars, François Rebsamen a souligné également l'importance de prendre en compte les diasporas locales, affirmant que faciliter les déplacements vers leurs pays d'origine est une priorité.
Il est l’aéroport de nombreux voyageurs candidats à des évasions pour une ou plusieurs semaines de vacances, mais aussi de ressortissants notamment portugais et marocains, qui retournent au pays pour des séjours plus ou moins longs.
Si la Saône et Loire, la Côte-d’Or et Dijon Métropole ont décidé de venir au secours de cet aéroport, c’est qu’il n’est plus la priorité du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Ce jeudi 28 mars 2024, le conseil départemental de Saône-et-Loire a annoncé vouloir mobiliser entre 100.000 et 150.000 euros pour le financer.
Infos Dijon a interrogé François Rebsamen (PS, FP), président de Dijon Métropole, si cette dernière allait participer à ce sauvetage…et la réponse est oui !
François Rebsamen, a annoncé une possible mobilisation financière de la Métropole, estimée en fonction du nombre de voyageurs utilisant l'aéroport. Bien que l'estimation précise reste en attente de discussion avec le président du Département du Jura, François Rebsamen souligne l'importance de ce financement pour le développement global de l'aéroport, mettant l'accent sur la nécessité de favoriser des services plus écologiques.
Il souligne également l'importance de prendre en compte les diasporas locales, telles que la communauté portugaise et marocaine à Dijon, affirmant que faciliter les déplacements vers leurs pays d'origine est une priorité. François Rebsamen conclut en notant que les utilisateurs de l'aéroport ne sont pas exclusivement des individus défavorisés, soulignant la diversité socio-économique des voyageurs. La Métropole se positionne ainsi en faveur d'un soutien financier réfléchi et inclusif, orienté vers le développement durable et l'accessibilité.
François Rebsamen
Président de Dijon Métropole
« Oui, la Métropole est prête à mobiliser de l'argent, en proportion aux voyageurs qui utilisent l'aéroport de Dole.
Je crois qu'il y a à peu près un tiers des voyageurs qui viennent de Côte d'Or. Et quand on sait qu'il y en a un tiers sur la Côte d'Or, disons qu'il y en a la moitié au moins qui viennent de la Métropole. J’envisage donc une participation financière pour permettre le développement de cet aéroport. Notre but ce n'est pas de financer Ryanair, mais c'est de réfléchir à comment on peut développer des services plus propres. »
« Je suis surpris qu'on ne prenne pas en compte les diasporas. À Dijon, on a une diaspora portugaise importante, on a une diaspora marocaine également. Ce n'est absolument pas quelque chose de péjoratif de dire ça, au contraire on est fiers, ils sont français pour la plupart, mais ils ont leur histoire là-bas aussi et ça justifie qu'on puisse leur faciliter le fait d'aller là-bas. »
« J’ajoute quand même qu'il arrive qu'il y ait des portugais qui viennent à Dijon et ils utilisent l’avion pour venir. Si certains pensent que c'est toujours des gens qui sont pauvres, il se trompe beaucoup. »
Propos recueillis par Manon Bollery