Ils sont privés de trains TER depuis le lundi 10 juillet. On leur avait promis la lune, avec plein de solutions annoncées avec tambours et trompettes... mais ce n'est pas la joie ! Chronique des galériens de la ligne Nevers- Le Creusot-Dijon. 4ème épisode et ce n'est malheureusement pas le dernier.
Quel bazar ! Lundi 11 septembre au matin, sinistre jour anniversaire des attentats de New York... Les étudiants qui attendent en gare de Montchanin comme auparavant ceux qui attendaient en gare du Creusot, n'ont pas connu ce triste épisode de l'histoire de l'humanité. Ils en ont entendu parlé. Ils ont vu à la télévision. Ce qui permet de relativiser bien des choses.
Mais ce qui leur importe en ce début d'année universitaire c'est d'être à l'heure pour les cours à la Fac. Oui mais voilà, l'autocar de substitution de 7h10 à Montchanin a été supprimé. Sans tambour ni trompette. Alors il faut s'organiser. Certains parents décident de faire le voyage jusqu'à Chalon ou jusqu'à Dijon. Des étudiants se cotisent et mettent en place un covoiturage d'urgence. Et puis il y a les autres condamnés à attendre l'autocar de substitution suivant. Prévu à 7h45. Il est bien là. Les étudiants et les autres personnes qui partent travailler sur Dijon s'entassent.
C'est la chronique de la galère des usagers de la ligne SNCF Nevers Dijon. On leur avait annoncé que tout irait bien dans le meilleur des mondes. Michel Neugnot, vice-président en charge des transports, à la réunion d'Etang sur Arroux, avait annoncé un effort sans précédent, en présence de Laëtitia Martinez et Sylvain Mathieu, vice-présidents, venus à Etang tout sourire, avec aussi le chef du groupe PS Jérôme Durain.
Ca c'étaient les paroles. Maintenant il y a la réalité. Et la réalité c'est que les galères succèdent aux galères. C'était l'épisode 4. Et sans être prémonitoire, ce n'est malheureusement pas le dernier. Mais qui ça dérange vraiment à part les usagers ?
A.B.