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18/11/2022 03:17

ÉCOLOGIE : Le Festival de la transition écologique et numérique se tient en Bourgogne-Franche-Comté jusqu’au 8 décembre 2022

Le festival s’adresse à tous les publics, en particulier les jeunes. Une présentation s'est déroulée, ce jeudi 17 novembre.
Après une première saison en 2021, le Festival de la transition écologique et numérique se tient en Bourgogne-Franche-Comté jusqu’au 8 décembre 2022. Placé sous une double thématique, porté par un large collectif de partenaires, et élargi cette année à trois bassins d’emploi de la région, le Festival s’adresse à tous les publics, en particulier les jeunes. Objectif : sensibiliser à la transition et donner envie d’agir, notamment dans la vie professionnelle. À cette occasion, une conférence de présentation a eu lieu ce jeudi 17 novembre 2022 au lycée Charles de Gaulle de Dijon.

Dominique Javel

Proviseur du Lycée Charles de Gaulle 

« Notre établissement porte l’écolabel donc la question de la transition est une question portée par l’ensemble des personnels de l’établissement.Depuis la semaine dernière des élèves et professeurs ont été formé pour la fresque du climat. Les élèves débattent pendant 3h sur ces questions climatiques donc c’est vraiment un travail de fond. À charge pour se mettre en avant à partir de problèmes, les conséquences du changement climatique. Toutes les classes de seconde (12 classes) ont travaillé dessus. L’animation est faite par des professeurs mais aussi par des élèves. On dit souvent que les élèves sont les futurs écocitoyens. Non, la citoyenneté surtout en matière d’écoresponsabilité se forme dès le lycée. Mettre en mouvement les élèves de seconde est vraiment un projet pédagogique qui pour nous est essentiel. »

Éric Tourte

Délégué Emploi EDF Bourgogne-Franche-Comté 

« Un peu plus d’un an après la saison 1 qui avait plutôt bien fonctionné. Cette année la première différence est que le festival va vraiment s’étendre plus largement géographiquement à la Bourgogne-Franche-Comté avec de nouveaux partenaires qui nous rejoignent. Le deuxième changement est que nous avons rajouté à la question de sensibilisation aux enjeux la question des possibles. Cette année nous avons collectivement décidé de présenter les métiers de la transition. C’est à dire des métiers qui permettront aux jeunes qui ont envie de construire un avenir neutre en carbone, de pouvoir le faire. Le troisième point est celui du pilotage. 3 campus des métiers de qualification sont partenaires du festival et ont piloté la mise en oeuvre de celui-ci. »

Laurence Mangenot

Directrice du Campus Green City de Dijon

« L’objectif des « campus des métiers et qualifications » est de préparer les compétences dont les entreprises et les territoires auront besoin demain en lien avec une thématique importante. En ce qui concerne GreenCity c’est la construction des villes intelligentes et bas carbone. Il faut réussir a penser et construire différemment les villes dans le futur. Ce campus s’appuie sur deux filières : la filière énergie et la filière construction. Dans ce cadre-là nous avons souhaité que ce campus ait une implantation régionale ce qui signifie que nous avons pu nous appuyer sur des territoires engagés et sur des binômes composés d’une école dans l’enseignement supérieur et un territoire. »

Angéline Ménager

Directrice opérationnelle du Campus ITIP du Creusot 

« Nous coordonnons une série d’évènements sur le territoire Sud-Bourgogne. L’idée est de s’appuyer sur le projet « village ressource apprenant international » qui est un projet porté par l’Université de Bourgogne et qui est lauréat d’un BIA « Territoire d’innovation technologique » et qui place les jeunes dans une posture d’acteurs en étroite collaboration avec des industriels. Ce festival permet d’aborder les métiers de la transition technologique et numérique et de placer nos jeunes dans une posture où ils pourront apporter des idées. L’industrie se transforme et c’est une réelle opportunité. »

Michel Mainguenaud

Coordinateur des Campus Métiers et Compétences, Région académique Bourgogne-Franche-Comté 

« Le pôle bas carbone a pour objectif de garder le meilleur de nos campus associé à cette thématique de s’orienter vers la transition écologique et numérique. Nous sommes tout à fait dans la démarche actuelle, consistant à sensibiliser les jeunes sur cette problématique. Nous allons mettre en place un réseau d’acteur pour contribuer à la sensibilisation des jeunes mais aussi des parents. »

Océane Charret-Godard

Vice-présidente de la Région  

« Je crois que cet évènement est un joli coup de projecteur sur ce qui se fait tout au long de l’année et aussi de manière structurelle. Autant on pouvait parler il y a quelques années de sensibilisation climatique où l’on devait convaincre du réchauffement climatique autant maintenant, tout le monde est convaincu qu’il faut agir. Les jeunes sont extrêmement conscient de ce sujet et cela se sent dans leur projet d’orientation. Je crois que nous avons passé un cap. Ce festival met en lumière ce qu’il se fait au travers d’actions et a travers des méthodes de coopération. »
« En terme d’orientation il y a un véritable souffle nouveau qui se fait sur la Bourgogne-Franche-Comté avec une ambition extrêmement forte de sortir de cette logique de distribution de flyers et de manière impersonnelle d’aborder les métiers. La dimension immersive a pris toute sa place dans l’orientation pour être révélateur de potentiel et de passion pour nos jeunes. »

Jean-Patrick Masson

Vice-président de Dijon Métropole

« C’était une évidence d’être partenaire de ce festival. La première raison étant que ça résonne fortement avec la politique que nous menons. Nous avons besoin de parler collectivement de ces questions de mutations écologiques et numériques. Ce qui va être le coeur même des décennies qui viennent c’est ce qui tourne autour de l’adaptation. » « Nous retrouvons ces les jeunes de l’éco-anxiété et répondre à cette anxiété est un réel enjeu. Il ne faut surtout pas qu’à un moment donné nous démissionnons face aux enjeux car ils nous paraîtrons trop importants. Ce festival doit servir à répondre aux questions d’angoisse de ceux qui se disent que demain sera largement pire qu’aujourd’hui. J’attends qu’avec Dijon Métropole, nous commencions d’apporter des réponses pour combattre cette éco-anxiété. »

Manon Bollery
©Photos Manon Bollery