Si la passionaria écoféministe avait relu le fameux Code Rousseau, elle
saurait que l’on ne franchit pas la ligne jaune. C’est pourtant ce
qu’elle a fait, avec la complicité de médias flirtant avec la presse
caniveau, pour faire sauter Julien Bayou, en se servant de sa vie
privée.
Tu parles d’une info coco… Avec Sandrine Rousseau, la trop médiatique
passionaria écoféministe d’Europe Ecologie Les Verts, on a donc appris
que la séparation entre Julien Bayou et sa compagne, s’était
scandaleusement mal passée et que la compagne avait, selon des
confidences faites à Sandrine Rousseau, subi des pressions
psychologiques.
Au diable donc toutes celles et tous ceux qui pensaient ou croyaient naïvement qu’une séparation se passe toujours très bien.
Ne
reculant devant rien, mais absolument rien, Sandrine Rousseau a donc
utilisé des confidences d’une femme pour mieux flinguer Julien Bayou.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Sauf que cela pose des questions dont nous dressons une liste non exhaustive.
Comment
des médias prétendus sérieux peuvent-ils à ce point sauter sur tout ce
qui bouge pour faire le buzz, y compris sur une affaire strictement
privée, à savoir une séparation, que l’on appelle divorce quand elle
concerne deux personnes mariées ou pacsées ?
Pour exister
politiquement, vaut-il mieux avoir ou défendre des idées, ou bien faire
le buzz avec tout et n’importe quoi ? Il semble qu’une certaine classe
politico-médiatique préfère la seconde option. On est mal barré !
Un
professeur des écoles qui menacera de punition un enfant qui ne respecte
pas les règles élémentaires dans sa classe, déjà la politesse,
sera-t-il lui aussi dénoncé par Sandrine Rousseau et poussé à
démissionner de l’Education Nationale ?
Kylian MBappé doit-il
déposer plainte contre Naymar pour avoir raté un pénalty que le
Brésilien voulait tirer, ce qui s’apparentait à des pressions
psychologiques ?
François Hollande doit-il déposer plainte contre ses
conseillers qui l’ont finalement convaincu de ne pas se représenter aux
Présidentielles en 2017 ?
Les habitants de Gironde et des Landes
doivent-ils déposer plainte contre celles et ceux, y compris des
écologistes radicaux, qui ont empêché la réalisation de coupes rases
permettant de mieux lutter contre les feux de forêts ?
Chacun l’a
appris ce lundi 26 septembre, Julien Bayou qui a démissionné de son
poste de secrétaire national d’EELV après avoir été accusé de pressions
psychologiques sur la compagne dont il s’est séparé, doit-il à son tour
déposer plainte contre Sandrine Rousseau qui, mine de rien a exercé des
pressions psychologiques – CQFD -, pour le faire craquer ?
Faut-il,
dans une enquête criminelle, interdire les pressions psychologiques, qui
permettent à des enquêteurs de faire craquer un assassin ou un serial
killer ?
La télévision de service public, à savoir France 3 lundi à
la mi-journée - et sans doute d’autres médias -, était-elle obligée de
diffuser des images sur lesquelles Julien Bayou était aux côtés d’Adrien
Quatennens ? Car n’était-ce pas, alors, mettre sur le même pied un
député qui a reconnu avoir giflé sa femme et un député accusé de
«violences psychologiques» sur fond de séparation ?
Dernière question
et ce n’est pas la moindre : Faut-il préférer le «Code Rousseau» qui
apprend le code la route et à bien conduire, plutôt que le nouveau «Code
de Sandrine Rousseau» qui s’affranchit de beaucoup de règles, y compris
la plus élémentaire, celle du respect de l’autre ?
Alain BOLLERY