La Présidente du Conseil Régional a évoqué, jeudi, le bouillonnement du dossier universitaire. Et elle a aussi formulé deux propositions pour l'Etat notamment pour ce qui concerne la formation et l'apprentissage.
«Je ne suis pas persuadée que c’est une guerre Dijon – Besançon. Un établissement sur sept, l’Université de Bourgogne a décidé de se retirer et c’est légitime avec l'autonomie des universités. Cette décision fragilise l’ensemble des forces universitaires. J’en ai reçu la confirmation. J’ai reçu l’inspecteur qui est venu pour voir comment la Région pourrait s’inscrire dans la réindustrialisation de la France. Il n’a pas pu que constater que Bourguignons et Franche Comtois, et Dijonnais et Bisontins, travaillent dans l’excellence. Il a été subjugué», a déclaré Marie-Guite Dufay, jeudi, au sujet du dossier de l'Université qui est en turbulence.
La Présidente avertit : «Les labels et les prix nous sont refusés par l’Etat. J’ai écrit à la Ministre pour que les financements soient conservés. Je ne peux pas imaginer que cette crise continue.
Pour l’instant le grand perdant c’est Dijon qui perd 14 millions. Avec le signataire de ces financements, nous avons convenu d’une médiation qui va se mettre en place. Les universitaires recherchent un point de sortie.
Il faut trouver un point de sortie. J’ai réuni les parlementaires.
Après les 14 millions, il y a 50 millions qui doivent arriver ; Je ne peux pas imaginer que c’est parce que le siège est à Besançon. L’essentiel des moyens à Besançon, ce sont ceux du siège. C'est tout !»
Pour l'apprentissage au Lycée
«L’Etat se déclare ouvert à des expérimentations qu’il veut lancer en s’appuyant sur ce qui se passe dans les Régions.
Réforme de la voie professionnelle : Le Président de la République la souhaite, des concertations commencent. Je dis regardez ce qui se passe dans notre région. On a mis en place une expérimentation qui n’en n’est plus une. Ouvrir l’apprentissage aux lycées professionnels, qui doivent être les vitrines des métiers de demain. Les entreprises bien souvent envient nos équipement. Il faut 3 ans pour faire un bac pro. On a demandé deux ans en voie classique et une année en apprentissage. On a travaillé main dans la main avec le Rectorat et les Lycées. On a beaucoup travaillé avec les enseignants. Ceux qui sont rentrés dans cette expérimentation s’y retrouvent. Lycéens, rémunérés, entreprise, et les enseignants ont vu que l’on n’a pas bradé. Des lycées vont vers le 1+2 L’avenir des lycées professionnels passent pas le BTS. On a mis en place des campus des métiers et des qualifications.
A.B.