Du 13 au 17 octobre, l'Association pour le droit à l’initiative économique organise des événements sur le thème «Naître à l'étranger, entreprendre en France».
Communiqué de l'ADIE du 3 octobre 2025 :La création d’entreprise représente, pour les personnes de nationalité étrangère, une formidable opportunité d’intégration. Malgré les défis communs à tout entrepreneur – auxquels s’ajoutent des freins spécifiques, qu’ils soient linguistiques, administratifs ou financiers – ils sont déjà très nombreux à franchir le pas et à contribuer activement au dynamisme économique de la France.
Pour donner accès à cette voie d’intégration et d’insertion socio-économique à chacun, l'Adie se mobilise, du 13 au 17 octobre, afin de faire connaître ses services de financement et d’accompagnement à travers 500 événements proposés en plusieurs langues.
Les personnes de nationalité étrangère sont portées vers l’entrepreneuriat malgré les freins
1 créateur d’entreprise individuelle en France sur 6 est de nationalité étrangère. Tout aussi enclins à entreprendre, les entrepreneurs de nationalité étrangère se lancent, comme les personnes de nationalité française, avant tout par désir d’indépendance.
L’entrepreneuriat s’avère aussi une stratégie pour se créer un emploi à la hauteur de ses diplômes ou valoriser des compétences acquises hors des circuits académiques.
Ils font toutefois face à des freins spécifiques : en plus de la barrière de la langue, ils se heurtent à la complexité des démarches administratives, manquent de réseau et d’historique de crédit en France, ce qui rend difficile l’accès au crédit bancaire. Enfin, pour celles et ceux d’entre eux qui sont originaires de pays non européens, les limitations liées au titre de séjour, inadaptées aux trajectoires cumulant ou alternant entrepreneuriat, études et salariat, sont une source de complication supplémentaire.
“Migrer, c’est déjà entreprendre : se lancer dans l’inconnu et parier que ça marchera, se débrouiller avec ce que l’on sait faire et apprendre le reste « sur le tas », se heurter à la bureaucratie, attendre des papiers qui ne viennent pas, persévérer malgré les échecs … Rien d’étonnant donc à ce que beaucoup de migrants, souvent originaires de pays où le travail indépendant est la norme, décident de créer leur entreprise et le fassent avec succès !” constate Frédéric Lavenir, président de l’Adie.
L’entrepreneuriat est une voie d’intégration et de développement économique pour la France
L’Adie, qui finance et accompagne depuis plus de 35 ans celles et ceux qui n’ont ni capital ni accès au crédit, connaît bien ces femmes et ces hommes nés à l’étranger qui décident de créer en France leur propre emploi : 1 entrepreneur sur 5 financé par l’Adie est de nationalité étrangère. Ces entrepreneurs de nationalité étrangère réussissent aussi bien, avec une propension même un peu supérieure à embaucher des salariés.
La création d’entreprise a un impact déterminant sur l’intégration et sur l’insertion professionnelle et économique des entrepreneurs de nationalité étrangère.
“Dans le commerce, la restauration, les services à la personne, l’artisanat, le transport, le bâtiment, ils gagnent de quoi vivre avec la fierté de rendre un service utile, contribuent à la création de richesse dans notre pays et, bien souvent, à la revitalisation de banlieues, de bourgs ou de centres-villes vidés de toute activité”, souligne Frédéric Lavenir.
Une semaine de sensibilisation pour permettre aux entrepreneurs de toutes les nationalités de donner vie à leur projet d’entreprise
Parce que la création d’entreprise est un formidable chemin d’intégration pour les personnes de nationalité étrangère et que beaucoup d’entre elles sont encore mal informées et freinées dans leur projet, l’Adie et ses partenaires se mobilisent pour permettre à toutes et à tous d’entreprendre.
L’offre de l’Adie est particulièrement adaptée aux besoins des personnes de toute nationalité :
● un financement même sans capital
● une confiance accordée sur la base de l’expérience et de la capacité à mener à bien son projet
● un accompagnement gratuit pour appréhender les démarches administratives et le développement de l’activité.
Pour approcher et accompagner les entrepreneurs de nationalité étrangère, l’Adie renforce cette approche avec des supports d’informations traduits en plusieurs langues comme l’anglais, l’arabe ou l’ukrainien, avec des conseillers de terrain représentatifs de la diversité de la population du pays et capables de parler plus de 25 langues.
Ses équipes salariées et bénévoles mènent des actions de proximité en dehors des circuits institutionnels traditionnels - sur les marchés, dans les commerces, lors des moments de vie de quartier et dans les associations sportives, sociales, culturelles, éducatives fréquentées par les différentes communautés - en particulier dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville où la population de nationalité étrangère est la plus dense.
Du 13 au 17 octobre, plus de 500 événements d’information seront accessibles pour tous, en ligne et en présentiel, en français et en plusieurs autres langues.
Toutes les infos sont sur adie.org
À propos de l’AdieL’Adie est une association nationale reconnue d’utilité publique qui défend l’idée que chacun, même sans capital, même sans diplôme, peut devenir entrepreneur, s’il a accès à un crédit et à un accompagnement professionnel.
Depuis plus de 30 ans, son réseau de spécialistes finance et accompagne les créateurs d’entreprise, pour une économie plus inclusive. Dans ses 200 antennes et 320 permanences qui couvrent tout le territoire national, ses 950 salariés et 1 200 bénévoles ont financé et accompagné près de 30 000 entrepreneurs en 2024.
adie.org


