Ce mercredi 11 septembre, Michel Neugnot, vice-président du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, a réagi à l'évacuation de la gare de Dijon. Le socialiste lâche ses coups en ciblant l’UFC Que Choisir.
Alors qu’un périmètre de sécurité a été établi devant la gare SNCF de Dijon, évacuée à cause d’un colis oublié, ce mercredi 11 septembre 2024, Infos Dijon a fait réagir Michel Neugnot, vice-président du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, chargé notamment des transports. Répondant à notre journaliste qui venait prendre un TER, l’élu n’y va pas de main morte dans ses réponses et ne ménage pas ses coups.
Pour aller au plus vite, est-ce qu'on pourrait avoir un point sur la situation, s'il vous plaît ?
MICHEL NEUGNOT : «Je vous dis clairement que quand les citoyens disent que les services ne sont pas réguliers et tout, quand l'UFC que Choisir mélange tous les sujets de retard et se plaint sur ce qui est fait, je trouve cela quand même assez désagréable. On a bien la preuve que là, parce que quelqu'un a abandonné un colis, eh bien on arrête toutes les circulations à un moment donné.
Et ça, ça va être du retard qui va être imputé sur la région et sur notre exploitant, qu'est la SNCF. Et je trouve, vous voyez, dans la vie du quotidien, on extrait des choses, on fait la une des journaux, notamment l’UFC Que Choisir, hier matin, en disant que les TER étaient toujours en retard, que c'était inadmissible, sans analyser les causes».
Qu’en est-il alors ?
«Or, là, on démontre qu'il y a des causes qui sont liées à l'exploitant. On a notamment Bourgogne-Franche-Comté, un excellent service, un excellent service qui s'améliore, Et puis on a des causes qui sont externes, le réseau, des arbres, des suicides, des animaux qui traversent… Et puis, ce que l'on vit là. Et je suis sûr que ceux qui ne sont pas à la gare mais qui vont voir peut-être des trains retardés et tout cela, ne vont pas comprendre, et vont être sur un cas de dire, ben voilà, ça c'est la merde, c'est la région, c'est un TER, c'est la SNCF qui fait mal son boulot, voilà.
C'est sur le vif, sur le vif, et moi j'ai les pieds sur terre comme je dis à chaque fois au niveau des journalistes. Alors ceux qui sont ici ont l'information, ça râle pas trop, mais ceux qui sont avec un train qui va être retardé, ils vont dire c'est le bordel»
Est-ce qu'on peut avoir un mot de votre part sur les agents SNCF ou sur les forces de l'ordre ?
«Il y a toute une procédure sécurisée qu'on appelle les forces de l'ordre dont les passagers potentiels sont mis dans un carré sécurisé comme c'est le cas là.
Et puis les forces de l'ordre sont là pour appuyer, parce que si c'est un colis piégé il faut bien que les forces de l'ordre soient là, parce que ça peut exploser»
Recueilli par
Manon BOLLERY