
«La Marche des Fiertés n’est pas un meeting de l’extrême gauche ! La
Marche des Fiertés ne doit pas être confisquée par un parti politique».
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Marche des Fiertés n’est pas un meeting de l’extrême gauche !
La Marche des Fiertés ne doit pas être confisquée par un parti politique.
Nous sommes nombreux et nombreuses à être en colère.
À
l’origine, la Marche des Fiertés est un moment de rassemblement, de
mémoire et de revendication pour les droits des personnes LGBTI. Elle
appartient à toutes celles et ceux qui, depuis des décennies, se battent
pour l’égalité, la dignité et la liberté. Elle ne saurait être
accaparée par un mouvement politique, quel qu’il soit.
Or, cette année, une nouvelle ligne rouge a été franchie.
Nous
avons découvert avec stupéfaction l'affiche de la Pride 2025 de Paris,
saturée de références politiques assumées, clairement en lien avec les
positions et les symboles portés par La France Insoumise (LFI) et ses
alliés.
Cette récupération manifeste dénature l’esprit même de la Marche.
Cette
tentative d’appropriation est une forme de violence symbolique envers
toutes les personnes, LGBTI ou alliées, qui ont lutté avec courage pour
nos droits, indépendamment des étiquettes partisanes. C’est leur combat
qu’on invisibilise. C’est notre mémoire collective qu’on piétine.
GayLib
n’est pas membre de l’Inter-LGBT, et n’a donc jamais été consultée sur
cette affiche ni sur les prises de position qui y sont associées. Nous
les découvrons comme tout le monde, avec incompréhension et inquiétude.
Nous voulons le redire clairement :
Nous ne soutenons ni ne soutiendrons jamais toute démarche communautariste, exclusive ou partisane.
Nous défendons une vision universaliste, républicaine et humaniste du combat pour les droits LGBTI.
Nous croyons en une société où chacun peut vivre librement, sans être assigné à une case ou à un camp politique.
La Marche des Fiertés doit rester un lieu d’unité, festif, de fierté partagée.
La diversité n’est pas une division.
La fierté n’est pas un monopole.
La lutte pour l’égalité ne peut être instrumentalisée.