Après être venue en Bourgogne pendant la primaire, la candidate des Républicains a réservé un de ses premiers déplacements à la Franche-Comté, ce jeudi 13 janvier, en se rendant dans le Haut-Doubs puis à Besançon. Des élus locaux figurent en bonnes places dans son équipe de campagne.
L'épidémie de la Covid-19 et les difficultés à organiser des réunions publiques viennent s'ajouter aux enjeux autour du financement public des campagnes en vue de l'élection présidentielle d'avril prochain.
À trois mois du premier tour, les incertitudes planent et n'incitent guère les candidats à se lancer dans une campagne de terrain aux dépenses importantes.
Pourtant, une campagne électorale majoritairement déclinée sur les plateaux de télévision et sur les réseaux sociaux pourrait ne convaincre que les convaincus et ainsi favoriser de facto le président de la République sortant.
La plupart des candidats laissent le champ libre au gouvernement
En Bourgogne-Franche-Comté, en dehors des visites ministérielles qui permettent à la majorité présidentielle de mailler le territoire, les événements sont donc rares.
Au Creusot, les passages de Fabien Roussel (PC) en juin (
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Pourtant une candidate accorde une attention toute particulière à la région et multiplie les déplacements : Valérie Pécresse. La candidate des Républicains était notamment venue à Dijon (
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Le Haut-Doubs, terre politique d'Annie Genevard
Après la Bourgogne fin 2021, c'est donc la Franche-Comté que Valérie Pécresse a retenu pour un de ses tout premiers déplacements de l'année. Ce jeudi 13 janvier 2022, Valérie Pécresse est à Villers-le-Lac pour une table-ronde sur l'agriculture en fin de matinée suivie d'une visite d'exploitation à Pelousey dans l'après-midi.
Dans cette terre de production du comté, à quelques kilomètres de la frontière Suisse, environ 80 agriculteurs, élus et représentants syndicaux sont rassemblés pour prendre connaissance des propositions de la candidate. Certains ont fait un long trajet puisque Jacques Carrelet de Loisy, maire de Hauteville-lès-Dijon et agriculteur de son état, prend place au premier rang.
Ce petit coin de France est également la terre politique d'Annie Genevard (LR), députée du Doubs et vice-présidente de l'Assemblée nationale. Avec Jacques Grosperrin (LR), sénateur du Doubs et conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, et Michel Vienet (LR), conseiller départemental du Doubs, Annie Genevard a organisé la journée.
Autre signe encore de l'attachement de Valérie Pécresse à la Bourgogne-Franche-Comté, Annie Genevard figure en bonne place dans l'organigramme de campagne de la candidate : elle est référente du pôle «élus et territoires».
Le Bourguignon Guillaume Larrivé (LR), député de l'Yonne, fait également partie du conseil stratégique de la candidate. Plus bas dans l'organigramme, on retrouve Ian Boucard (LR), député du Territoire-de-Belfort, en tant qu'orateur régional.
Un meeting où les absences sont remarquées
Dans ce registre les absents comptent autant que les présents et, le meeting du Parc des expositions à Besançon est révélateur. Un meeting accessible sur présentation du passe sanitaire malgré l'exemption rappelé par le Conseil constitutionnel.
Dès sa désignation, Valérie Pécresse avait indiqué qu'elle recourrait à ce dispositif de la lutte contre la Covid-19 pour ses réunions publiques. Aussi, les 400 participants au meeting de ce jeudi 13 janvier se plient bien volontiers à la démarche.
La fine fleur des Républicains de Franche-Comté entoure donc la candidate ainsi que Xavier Bertrand (LR) qui a participé discrètement à toutes les séquences de la journée. Les élus locaux occupent à eux seuls les trois premiers rangs de la salle. Quelques Bourguignons sont présents : Laurent Bourguignat (LR-Libres), conseiller municipal d'opposition à Dijon et référent pour la Côte-d'Or (
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Cette dernière avait claqué la porte de la liste conduite par Gilles Platret aux régionales de 2021 à la suite de l'accord passé avec Debout La France (
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Gilles Platret qui donne du fil à retordre en refusant de se ranger derrière celle qui porte le flambeau de sa famille politique. Ainsi, le vice-président national des Républicains a indiqué ne pas se rendre au meeting de Besançon pour des questions d'agenda. Interrogée, Valérie Pécresse refusera de commenter : «ce n'est pas le sujet».
Marie-Claude Jarrot (LR), maire de Montceau-les-Mines et référente de la candidate en Saône-et-Loire est absente elle aussi. Les militants de la Saône-et-Loire n'ont pas caché leur surprise de ne pas être invités à Besançon. En revanche, Jean-Patrick Courtois (LR), maire de Mâcon, est bel et bien venu en terres bisontines écouter la candidate de son parti.
Jean-Christophe Tardivon
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