Il est devenu un rendez-vous prisé... Dès son ouverture, ce vendredi 8 novembre 2024, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, le MIF, le salon du «Made in France», a été pris d'assaut par le public, avec la promesse de grosses affluences jusqu'à sa fermeture, le lundi 11 novembre au soir.

La chambre régionale des métiers et de l'artisanat de Bourgogne-Franche-Comté, avait évidemment son espace, comme les autres régions de France. L'occasion de mettre à l'honneur de petites entreprises artisanales qui ne pourraient pas s'offrir un salon professionnel.


Mais l'intérêt est évidemment et surtout pour ces artisans et entrepreneurs de pouvoir rencontrer le public, d'échanger, d'expliquer le travail «made in France». Et le «made in Bourgogne - Franche-Comté» a évidemment rencontré le succès.

Manon BOLLERY

et Alain BOLLERY

Selenium
Longchamp (21)

« Chez Selenium, on fait du métal émaillé, du métal décoratif,  des enseignes, des plaques décoratives, des reproductions de publicités anciennes… On peut faire des plaques de salle de bain, on peut faire tout ce qu'il faut dans la cuisine, les crédences. Il n'y a pas vraiment de limites aux applications.  L’émaille ça ne rouille pas, les couleurs ne passent pas, c'est alimentaire, les couleurs sont pérennes..
C’est notre premier salon, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde. C'est vrai que nous on vend beaucoup à des revendeurs, donc là aujourd'hui on est confronté au client final. C'est hyper intéressant parce qu'on a le ressenti des gens qui vont utiliser le produit. Ça c'est hyper important pour nous parce que ça permet de savoir le retour des gens par rapport à nos produits…Et pour l'instant c'est plutôt positif ! Tout le monde nous a fait des compliments donc c'est vrai qu'on est super content. »

Mendme
Longvic (21)

« Mendme, c'est un atelier de réparation d'articles de mode, mais aussi un service externalisé par les réparation pour les entreprises, pour les marques de mode, pour les boutiques locales. On a un atelier où on va trouver un cordonnier et on va pouvoir réparer tous les articles qu'il va y avoir dans un dressing. On est présent sur internet, ce qui permet d'être disponible pour tout le monde sur tout le territoire français. On est accessible à tous. En quelques clics sur notre site internet, vous allez pouvoir prendre votre commande et pouvoir déposer directement votre colis en points relais. Vous pouvez le déposer aussi sur des points relais gratuits dans votre ville de Dijon. 
C’est la première fois que je viens sur le salon, parce que la société a été créée en avril 2024, donc c'est notre première opportunité d'être sur le salon. C’est notre première grande vitrine et on est très contents d'être invités par la CMA, d'avoir été sélectionnés pour ça.
Sur le salon, c'était compliqué de venir avec les machines à coudre donc on s'est dit qu'on allait  essayer de faire beaucoup de pédagogie sur l'entretien et donc on explique comment entretenir les cuirs comment entretenir les textiles aussi, vos chaussures, vos sacs, etc… On va vendre tous nos produits d'entretien avec nos conseils et puis on vend aussi des ceintures qu'on a fait à l'atelier, en cuir, pour montrer l'artisanat dont on est capable et le savoir-faire de nos cordonniers.»

Les Anis de Flavigny (21)

Elles sont mondialement connues et c’est sans doute pour cela qu’elles sont plébiscitées par les public. Car dès vendredi, les célèbres Anis de Flavigny ont connu le succès. Avec les dernières nées : Les boites JO, mais aussi la boite découvert avec 91 sachets de deux bonbons pour 13 parfums… Ou encore la collection des boites médiévales. De quoi ravir les collectionneurs. Chaque année 200 tonnes de petits bonbons sont fabriqués, soit 200 millions.
Les Anis de Flavigny sont exportées dans 40 pays, ce qui pèse pour 30% du chiffre d’affaires annuel de 5 millions d’euros. Le Japon, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie, sont parmi les plus gros importateurs… Les Etats-Unis ont un faible pour les anis au parfum de violette… En Asie c’est plutôt le citron et la rose… Et en Europe les Anis et la violette.

Marguerite de Bourgogne
Hurigny (71)

La petite entreprise, créé en 2017 à Hurigny, près de Mâcon, présente 30 références de biscuises. 3 tonnes sont produites chaque mois. Les très bons biscuits sont commercialisés notamment dans les épiceries fines, mais aussi chez les cavistes, et les magasins de marque bio. Sept personnes travaillent sous la direction d’Annette Prieur. Deux nouveautés ont été présentées au MOF : Un biscuit à l’anis et un au Comté… Et pas qu’un petit peu… Les biscuits, dans leur composition, ont en effet 27% du célèbre fromage du Jura.

Creamaga
Vinzelles (71)

Magali Billard aime la création. Elle imagine et fabrique des articles pour les enfants et pour les bébés. Ils peuvent être en tissu, en papier ou en bois.. Ancienne DRH, Magali travaille seule. Avec beaucoup d’imagination. «J’ai toujours la création dans la peau», dit-elle. Et elle a de l’idée, des mains de fée et du talent.