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16/05/2025 19:57

RÉGION : Marie-Guite Dufay défend avec gourmandise le comté

«Le comté, un fromage de qualité, mérite des débats de qualité», a glissé la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, ce vendredi 16 mai, en session à Dijon.
«Le comté est une partie intégrante du patrimoine», a ajouté Gilles Platret tandis que Jérôme Durain a indiqué vouloir «protéger les agriculteurs, faciliter leur production». Pour sa part, Muriel Ternant s'est concentrée sur le ferroviaire et le statut perdu des cheminots avec l'ouverture à la concurrence.
D'une «polémique stérile» jusqu'à la défense des agriculteurs : l'attaque antispéciste contre la filière comté sur les ondes de France Inter a traversé les clivages, ce vendredi 16 mai 2025, à Dijon, lors de l'assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Certains ont vanté la qualité de la production de la filière comté, d'autres ont préféré décocher quelques flèches en direction des tenants de l'écologie politique.

Une minute de silence en hommage à des élus décédés


Avant son propos liminaire, Marie-Guite Dufay (PS) rend hommage à Catherine Clerc, conseillère régionale, élue à Lons-le-Saunier, décédée, le 4 mai dernier, à l'âge de 72 ans, qui était investie dans le secteur social avec «l'intérêt général comme boussole».

«Femme de conviction et de profond caractère» et «militante infatigable de l'écologie politique», Antoinette Gillet, ancienne conseillère régionale de Franche-Comté, a contribué à la mise en place du dispositif de rénovation thermique des bâtiments Effilogis.

Ancien conseiller régional de Franche-Comté, le Docteur Pascal Bonnet était engagé dans la vie municipale de Besançon.

Figure de la vie politique dijonnaise, attaché au quartier des Grésilles, le Docteur André Jacquey fut adjoint au maire de Dijon.

Les élus régionaux ont respecté une minute de silence en mémoire de ces défunts.

Marie-Guite Dufay enchaîne en faisant part de sa «solidarité» avec la maire de Chauffailles et une de ses adjointes, agressées en pleine rue, le 14 mai dernier, par des individus qui ont été aussitôt interpellés.

Deux changements dans deux groupes d'opposition


En raison de la disparition de Catherine Clerc, Jean-Philippe Lefèvre (LR), suivant sur la listes des élections régionales de 2021, entre dans le Rassemblement des Républicains - droite, centre et écologistes indépendants, présidé par Gilles Platret.

Par ailleurs, Rim El Mezoughi (sans étiquette), quitte le groupe Notre Région par cœur, participant à la majorité, pour rejoindre le groupe des élus progressistes, présidé par Denis Thuriot (REN) et siégeant dans l'opposition. La Doloise envisage d'adhérer prochainement à une formation politique soutenant l'action d'Emmanuel Macron.


Une chronique écolo sur le comté déclenche «une polémique aussi injuste que stérile», selon Marie-Guite Dufay


«Le comté, un fromage de qualité, mérite des débats de qualité», lance Marie-Guite Day , «un propos isolé d'un militant environnementaliste est retranscrit deux semaines plus tard, par la sphère médiatique bolloréenne en particulier, en devenant une expression attribuée de manière généralisée aux écologistes». «Exagération, inexactitudes, tout cela illustre bien notre époque faite de buzz et de désinformation. (…) Le parti Écologistes a pu exprimer son véritable positionnement.»

Le propos fait référence à une chronique, tenue dans l'émission «La Tête au carré», diffusée à la radio et sur le web par France Inter, le 24 avril dernier, durant laquelle Pierre Rigaux a livré une charge antispéciste ciblant la filière du comté.

«Je tiens exprimer tout mon attachement à la filière du comté», indique la présidente de la Région, «une filière marquée par la coopération, rémunératrice pour les agriculteurs, qui repose sur un modèle de partage de la valeur, qui garantit des produits de qualité, qui contribue activement à l'économique locale et au rayonnement du territoire».

Concédant que «la filière est confrontée aux enjeux environnementaux», la Franc-Comtoise insiste sur «la révision récente de son cahier des charges, le plus stricte en France d'un point de vue environnemental qui prévoit de limiter fortement l'apport de fertilisant et de désintensifier la production pour réduire l'impact sur les sols et la biodiversité».

À la suite de cette «polémique aussi injuste que stérile», «les reportages de qualité se sont ensuite multipliés».

Pierre Rigaux ayant fait référence à une éventuelle souffrance animale, Marie-Guite Dufay lui adresse «venez dans nos étables, dans nos prairies, dans les montées aux estives et vous verrez l'amour profond qui relie éleveurs et animaux».

Des dés de comté ont été distribués aux élus régionaux et le vice-président à l'agriculture Christian Morel (divers gauche) a apporté un comté vieux de 24 mois pour leur déjeuner alors que les fromages avaient été supprimés des menus pour «réduire le temps» des repas.

«Le bocage charolais est l'archétype de ces territoires non-protégeables» face aux grands prédateurs


Sur les sujets agricoles, la responsable de l'exécutif indique qu'un bilan des sujets liés au FEADER sera effectué en juin et que 35 millions d'euros ont été mobilisés pour un «soutien exceptionnel» aux agriculteurs touchés par des aléas environnementaux et sanitaires.

De plus, la socialiste se félicite que le préfet de la Saône-et-Loire ait fait appel à la brigade nationale loup pour intervenir sur le territoire de Morey où des attaques d'ovins sont imputées à un loup depuis le début du mois : «le bocage charolais est l'archétype de ces territoires non-protégeables».

Focus sur les mobilités


Principal sujet de la session : l'ouverture à la concurrence progressive du transport régional de voyageurs découlant de la réglementation européenne.  «Nous avions, dès le début, indiqué notre intention d'en faire une occasion d'améliorer l'offre de transport à destination des habitants de notre région», Pour l'attribution du lot Bourgogne ouest-Nivernais, la collectivité retient l'offre de SNCF Voyageurs, filiale du groupe SNCF, seul candidat en lice, qui devrait se traduire par «un choc d'offre avec plus de fréquence, plus d'amplitude, plus de rapidité et de nouvelles dessertes» soit 34% de l'offre en plus.

Suivra la libéralisation du lot Paris-Dijon-Lyon qui nourrit «des attentes fortes», avec une mise en service en 2030.

Alors que la collectivité présente son deuxième plan vélo, «nous allons plus loin, nous renforçons les politiques engagées en intégrant de nouveaux enjeux», déclare l'oratrice en référence au développement notamment de places dans les lycées et à l'économie des vélos d'occasion.

La possibilité d'emporter son vélo dans les trains et les cars sera liée aux possibilités de régulation sur certaines lignes et d'installation d'abris dans les gares, en lien avec le bloc communal.

«Un travail approfondi autour de notre souveraineté»


La collectivité passe une convention avec le ministère des Armées pour accompagner des entreprises afin de gagner des marchés dans l'aéronautique. Le sujet offre l'occasion à Marie-Guite Dufay de dénoncer «la poursuite de l'agression russe en Ukraine», «les massacres de masse qui se poursuivent à Gaza», «les tensions toujours vives entre l'Inde et le Pakistan» ainsi que «les velléités chinoises face à Taïwan».

«L'Europe, et tout particulièrement la France, doit prendre toute sa place en tant que grande puissance», déclare la socialiste, «ce qui nous oblige à un travail approfondi autour de notre souveraineté et, particulièrement, autour de nos capacités militaires et industrielles à produire nos moyens de défense».

«Ne baissons pas les bras sur l'hydrogène»


La présidente de la Région prend acte de la révision de la stratégie nationale hydrogène «revue à la baisse» mais note qu'«elle conforte la Bourgogne-Franche-Comté comme un moyen essentiel de développement de la filière hydrogène française».

La filière connaît des soubresauts avec notamment le placement en liquidation judiciaire de McPhy, entreprise qui produit des électrolyseurs, qui sont à l'hydrogène ce que les panneaux solaires sont au photovoltaïque.

«L’Élysée travaille à un rapprochement d'acteurs européens pour préserver le site de Belfort», relève la socialiste, «ne baissons pas les bras sur l'hydrogène pour que les électrolyseurs ne soient pas, demain, fabriqués essentiellement en Chine».

Un accord quadripartite avec Vinnytsia


La Région Bourgogne-Franche-Comté instaure un contrat collectif de prévoyance pour ses agents territoriaux, «une forte avancée sociale» avec le maintien de 90% de la rémunération en cas d'arrêt maladie longue durée ou d'invalidité.

Le 13 mai dernier, la Métropole de Dijon, la Région Bourgogne-Franche-Comté ainsi que la Ville et la Région de Vinnytsia ont signé un accord de coopération (lire notre article). «Vinnytsia n'est pas seule, l'Ukraine n'est pas seule», s'exclame Marie-Guite Dufay qui salue «la dignité et le courage du peuple ukrainien». «Nous continuerons d'être un partenaire fiable, engagé pour la démocratie.»


«Les agriculteurs attendent autre chose qu'une petite boîte de comté au conseil régional», réagit Julien Odoul


Après avoir salué la mémoire des élus décédés, Julien Odoul (RN) dénonce «une société en proie à l'ensauvagement», en référence à l'agression d'élues à Chauffailles.

Le président du groupe du Rassemblement national Bourgogne-Franche-Comté embraye sur la polémique concernant la filière comté : «quand c'est dingo, c'est écolo».

«Le propos [de Pierre Rigaux] n'est pas isolé. (…) L'écologisme est devenu, pour certains, une religion obligatoire qui doit régenter tous les pans de notre vie en société. Les écolos-dingos n'ont que deux verbes à la bouche : interdire-taxer. (…) Cette pensée a malheureusement fait irruption dans notre conseil régional, ces écologistes petits staliniens, verts à l'extérieur mais très rouges à l'intérieur, qui emmerdent régulièrement les Français», développe l'élu populiste alors que la majorité régionale écoute, stoïque.

Et de lister des sujets suscitant l'opposition des tenants de l'écologie politique avant d'ironiser «produire et manger du comté, c'est non», tandis que Marie-Guite Dufay déguste ostensiblement ses dés de fromage.

«Les agriculteurs attendent autre chose qu'une petite boîte de comté au conseil régional», réagit Julien Odoul qui demande de la «visibilité» sur les aides liées au fonds européen FEADER et annonce que le groupe a déposé un vœu pour soutenir la loi Duplomb visant à «lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur» car «cette proposition de loi va dans le bon sens».

«Le pire, c'est cet accord signé avec cette région ukrainienne», enchaîne l'opposant, «l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne serait le dernier clou de cercueil pour les agriculteurs de notre pays». «Oui au soutien à nos amis ukrainiens, non à la mort de l'agriculture française avec l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne.»


«Le comté est une partie intégrante du patrimoine de la Bourgogne et Franche-Comté», considère Gilles Platret


Gilles Platret salue, lui aussi, la mémoire des noms de la «triste liste» énoncée par la présidente dont, tout particulièrement, Catherine Clerc, défunte membre de son groupe : «bien avant d'être élue, elle a servi ses concitoyens». «Nous accueillons Jean-Philippe Lefèvre qui apportera son expertise dans les domaines culturels».

Le président du Rassemblement des Républicains - droite, centre et écologistes indépendants considère, lui aussi, que la polémique autour de la filière comté est «stérile» : «la défense que [le comté] a suscité montre qu'il est bien plus qu'un produit agricole : c'est une partie intégrante du patrimoine de la Bourgogne et Franche-Comté».

L'élu conservateur déplore «les polémiques qui reviennent régulièrement sur ce sujet». «Derrière Monsieur Rigaux, il y a des associations y compris locales, je penses à SOS Loue et Rivières comtoise» dont il dénonce la «désinformation» à l'encontre de la filière comté représentant 14.000 emplois directs et indirects.

«Derrière, il y a un écosystème fondamentaliste (…) qui a un projet politique de renversement de ce qui fait notre économie», analyse l'orateur qui prédit «de nouvelles attaques dans l'avenir».

Concernant les attaques imputées à des loups, Gilles Platret demande «des zones sanctuarisées, classées comme zones d'élevage, (…) où on autorise des tirs sans avoir à justifier que des dizaines de bêtes soient tuées auparavant».

L'opposant conclut son propos en lançant «un nouveau cri d'alarme» au nom des agriculteurs» : «les conventions de la nouvelle programmation des fonds européens ne sont toujours pas arrivées».


Pour Denis Thuriot, «il faut accélérer» en matière d'hydrogène


Denis Thuriot (REN) adresse une «pensée solidaire» à la famille et au groupe de Catherine Clerc, ainsi qu'aux autres élus décédés.

Le président du groupe des élus progressistes entame alors une «défense de l'état de droit» pour mieux revenir sur la condamnation en première instance de Julien Odoul dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. Celui-ci a fait appel.

«Le Rassemblement national qui voulait incarner la rupture avec un prétendu système incarne désormais ses pire travers», estime l'élu social-libéral.

Concernant la filière hydrogène, «sujet stratégique pour notre pays et notre région», l'opposant défend l'action du gouvernement et «le soutien des industriels locaux». «C'est un progrès technologique, environnement et industriel. (…) Il faut accélérer», souligne-t-il.

La Nièvre ayant été également confrontée à des attaques de troupeaux par un loup, Denis Thuriot salue «les résultats» des interventions auprès de la préfète de la Nièvre.


Focalisée sur les sujets extra-régionaux, Claire Mallard se trouve privée de micro


Annonçant un «don» d'une minute de temps de parole de la part de Jérôme Durain – ce qui sera vainement contesté ensuite, au nom du règlement intérieur, par Julien Odoul –, Claire Mallard (LE) tisse un parallèle entre les propos de membres du Rassemblement national – dont «le fielleux Monsieur Odoul» – et le «harcèlement» d'élus, dont les écologistes, sur les réseaux sociaux.

Tout en annonçant un vote favorable à la convention avec le ministère des Armées, la présidente du groupe Écologistes et solidaires indique ne pas être favorable pour autant à une économie de guerre.

Se détournant des sujets régionaux pour fustiger la constitution d'«une internationale quasi fasciste», Claire Mallard en revient à la France pour dénoncer notamment «le meurtre islamophobe d'Aboubakar Cissé».

«Être français est un corpus de valeurs issu de la Révolution française dont l'impérieux principe de l'égalité devant la loi», enchaîne l'écologiste, «que le gouvernement actuel de notre pays (...) s'aligne sur [l']extrême droite et même en rajoute nous invite à tirer le signal d'alarme». Et de critiquer la loi Duplomb : «la régression environnementale est à tous les étages».

Arrivée au terme de son temps de parole, l'oratrice se retrouve coupée net par la présidente de la Région malgré la minute offerte.


Muriel Ternant dénonce «la perte du statut» des cheminots transférés dans la société qui exploitera le lot Bourgogne ouest-Nivernais


Avec l'ouverture à la concurrence des TER, Muriel Ternant (PCF) analyse que «seul un opérateur public peut répondre aux besoins d'un territoire peu dense». «L'affaiblissement de la SNCF constitue une menace directe pour l'existence même d'un transport par rail hors des grands axes interurbains.»

Selon la présidente du groupe des élus communistes et républicains, opposée à l'ouverture à la libéralisation du secteur ferroviaire, l'offre de SNCF Voyageurs ne présente «aucune des vertus supposées de la concurrence : ni réduction des coûts pour la collectivité, ni maîtrise publique du cahier des charges, ni maintien des conditions sociales des travailleurs».

«Il est annoncé une augmentation de 34% de l'offre mais sans la prise en compte des demandes des usagers, des élus locaux, des cheminots, c'est un pilotage par l'objectif global, c'est de la planification centralisée, c'est le GOSPLAN [NDLR : organisme chargé de la planification quinquennale en URSS]», ose l'élue communiste.

Le concessionnaire envisage de constituer une filiale SNCF Voyageurs Bourgogne ouest pour exploiter le lot attribué. Des personnels seront transférés à cette fin avec «au bout de quinze mois, la perte du statut, l'augmentation de productivité et la baisse de rémunération».

Le groupe communiste présente un amendement qui appelle à revenir à «une procédure d'attribution directe du lot» car «le service public permet l'intervention des usagers et des élus locaux, (...) garantit la qualité du service rendu, (…) permet de bâtir du commun, (…) de fédérer la société toute entière et (…) il a vocation à se développer toujours plus».


Jérôme Durain appelle sur «un débat sur la sécurité»


Après avoir partagé «l'émotion» des élus du groupe Notre Région par cœur envers leur collègue disparue Catherine Clerc et avoir salué l'arrivée de Jean-Philippe Lefèvre à l'assemblée régionale, Jérôme Durain déplore que «le travail tue encore, en 2025», en référence aux trois maçons victimes d'une accident du travail mortel, à Pommard, le 12 mai dernier.

Celui qui est également sénateur de la Saône-et-Loire aborde le sujet des finances publiques, en indiquant s'attendre à «une nouvelle contribution du bloc des collectivités» et s'inquiéter des «pistes de réductions de dépenses envisagées» par le gouvernement. Il demande donc à l'exécutif national «un cadre financier à même de permettre aux Régions d'assurer leurs missions».

Sans transition, celui qui a été auteur d'un rapport sur le narcotrafic appelle à «un débat sur la sécurité» de façon à trouver des réponses échappant au «déni» et à la «surenchère».

Pour cela, parmi les compétences régionales, le socialiste compte sur «l'action dans les lycées [qui] peut contribuer à l'apaisement et la prévention dans l'entrée dans la délinquance» ainsi que sur «les politiques d'égalité femmes-hommes» et toutes «les politiques qui contribuent à la cohésion sociale».

«Nous voulons protéger les agriculteurs, faciliter leur production et protéger la santé de tous»


Pour répondre aux attaques visant les Écologistes, Jérôme Durain raille «les patriotes en goguette» du RN, présentés comme «les amis de Trump et les obligés de Poutine».

Le en vient au sujet des mobilités régionales, enjeu de «cohésion de nos territoires». «L'usager va s'y retrouver», assure le soutien de l'exécutif régional à propos du lot ouvert à la concurrence.

Puis, le président de groupe s'appuie, lui aussi, sur la proposition de loi Duplomb pour interpeller ses soutiens, dont le RN, et alerter sur l'acétamipride, un néonicotinoïde vu comme «le chlordécone de l'Hexagone». «On parle de la santé des paysans, des consommateurs. (…) Ceux qui renoncent aujourd'hui à protéger les agriculteurs seront comptables demain des maladies de Parkinson, des cancers de la prostate, des lymphomes ou des cancers pédiatriques. Combien de temps  allez-vous continuer à rendre les paysans malades de leur travail ? (…) Nous voulons protéger les agriculteurs, faciliter leur production et protéger la santé de tous.»

Les élus régionaux enchaînent alors avec le rapport abordant dans le détail l'attribution du lot ferroviaire Bourgogne ouest-Nivernais à SNCF Voyageurs.

Jean-Christophe Tardivon

SNCF Voyageurs remporte l'ouverture à la concurrence des TER de Bourgogne ouest-Nivernais


Les implications pour les voyageurs et les cheminots de l'ouverture à la concurrence des TER Bourgogne ouest-Nivernais


SNCF Voyageurs a proposé à la Région «une offre sur-mesure, robuste et performante» pour le lot Bourgogne ouest-Nivernais


Une convention entre la Région et le ministère des Armées afin de «bâtir ensemble des filières d'excellence pour la défense»


Le dossier de la Région Bourgogne-Franche-Comté sur la session du 16 mai 2025


Les avis du CESER sur les dossiers de la session du 16 mai

































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