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23/06/2022 20:35

RÉGION : Marie-Guite Dufay entend «tourner le dos à toute démagogie»

La première session post-élections a permis à chacun, majorité comme oppositions, de s'exprimer ce jeudi 23 juin.
«Nous garderons nos boussoles essentielles», a assuré Marie-Guite Dufay, avec «l'accélération de la transition écologique et énergétique», «la justice sociale» et «la lutte contre les inégalités territoriales».
La session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté débutant ce jeudi 23 juin 2022 s'est déroulée dans un contexte post-électoral, orageux et guerrier. Le cocktail fut donc détonant.

La présidente de Région a défendu les engagements pris aux moment des élections en 2021 et indiqué la nécessaire adaptation des finances, mais également du fonctionnement, de la collectivité à l'augmentation des coûts de l'énergie et des matières premières agricoles consécutivement à l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie.

La séance de ce jeudi s'est déroulée sous le regard attentif des élèves de deux classes de CM2 venus de Varennes-Vauzelles (Nièvre) avec leurs trois accompagnatrices.


Marie-Guite Dufay : «Notre génération a une responsabilité fondamentale pour l'avenir»


«Les conséquences géopolitiques et économiques irradient jusque sur nos territoires et impactent mécaniquement nos concitoyens et les comptes publics», déclare Marie-Guite Dufay (PS), en ouvrant la séquence des propos liminaires. «Les premiers effets de la situation internationale se manifestent jusque dans notre collectivité».

Les recettes étant aussi impactées, il s'agit d'une «problématique inédite» car la situation affecte «durablement nos capacités financières». De plus, la socialiste craint de «nouvelles coupes du gouvernement sur les dotations». «Il y a là un effet ciseau, c'est une réalité.»

La présidente relève «une tension très fort sur les dépenses comme sur les recettes à même de dégrader nos ratios». Des ratios financiers jusque là considérés comme «sains» car avec une capacité de désendettement de quatre ans, située en dessous du seuil d'alerte de neuf ans, ce qui pourrait évoluer avec la remontée des taux des emprunts.

«Nous garderons nos boussoles essentielles», assure Marie-Guite Dufay, avec «l'accélération de la transition écologique et énergétique», «la justice sociale» et «la lutte contre les inégalités territoriales».

Mettant en avant la charge liée au patrimoine des lycées et l'obligation en matière d'aménagement des territoires, la présidente estime que «la fiscalité qui nous est impartie est en complet décalage avec ce que nous vivons».

Au niveau national, la socialiste appelle à cibler «plus précisément les mesures correctrices» vers «les plus fragiles» et «ceux qui n'ont pas d'autres choix que de se déplacer par leurs moyens».

Sur le thème du pouvoir d'achat, Marie-Guite Dufay propose l'exercice d'imaginer les tarifications de différents services s'ils n'étaient pas accompagnés par la Région : «les familles débourserait 1.000 euros par élève par an pour les transports scolaire», «un repas coûterait une dizaine d'euros et non trois euros» et «le billet de train coûterait cinq fois plus cher».

Après cet exercice, la présidente entend «tourner le dos à toute démagogie» et insiste sur les leviers concrets dont dispose la collectivité en matière de transition écologique, de développement économique et d'aménagement du territoire tout en plaçant «la transition écologique au-dessus de tous les autres». «Notre génération a une responsabilité fondamentale pour l'avenir : accélérer et encore accélérer tout ce qui contribue à la transition écologique, le changement climatique est bien là.»

La nouvelle donne internationale démontrant que «que notre dépendance au pétrole et au gaz est un réel handicap pour notre indépendance énergétique», Marie-Guite Dufay appelle à «être plus sobre, plus économe» et à utiliser «plus largement la ressource locale».

En demandant à l’État de se pencher sur «les stratégies de territoires», dont «les territoires à énergie positive», la présidente défend l'ambition de «neutralité carbone» à l'horizon 2050 : «ce qui est important c'est la mise en mouvement des citoyens et des territoires beaucoup plus que la fin», c'est à dire «une plus grande autonomie énergétique». En résumé, il s'agit surtout «de se sentir plus responsable, consommer moins, et plus local», afin de «penser l'avenir de façon plus positive».

Après la transition écologique, le développement économique, et son corollaire l'emploi, constitue l'autre défi de la collectivité. Comme la présidente l'avait indiqué la veille, les questions industrielles la préoccupent, notamment dans la filière automobile : «la fin programmée du moteur thermique va entraîner une recomposition des compétences et peser sur l'emploi».

Les secteur des mobilités en général, de la plasturgie, de l'agroalimentaire, des  micromécaniques, des lunettes et du luxe. La veille, Marie-Guite Dufay avait également évoqué le secteur de la santé, important pour la métropole dijonnaise.

Dans l'ensemble, il s'agit de «rechercher la création de valeurs industrielles sur nos territoires» pour «pour reconquérir une force industrielle» car «ce sont nos TPE, PME et ETI qui doivent être accompagnés à bon escient» en vue de gagner en «compétitivité». «Terre d'industrie, nous étions, terre d'industrie nous sommes, terre d'industrie nous voulons rester».

Alors que le monde agricole est tout particulièrement confronté au défi du changement climatique, notamment pour les productions céréalières, «la sécheresse ne peut plus être considérée comme un événement conjoncturel», souligne la socialiste qui partage sa «préoccupation pour l'abreuvement des animaux cet été».

Reconnaissance que «l’État prend ses responsabilités» pour répondre aux conséquences au sein des exploitations agricoles, en cas de catastrophe naturelle notamment, Marie-Guite Dufay signale sa «volonté d'accompagner les exploitation vers plus de résilience.

Concernant les réserves d'eau, la présidente de la collectivité indique vouloir engager un travail avec Voies Navigables de France autour des canaux pour les utiliser en cas de sécheresse. Et de glisser que «la préservation de la capacité de production agricole doit être la priorité», avant donc le tourisme.

Évoquant un «travail de sensibilisation à mener auprès de nos compatriotes», Marie-Guite Dufay considère qu'«une logique de sobriété doit être promue». Une sobriété concernant l'arrosage domestique, le remplissage de piscine ou encore le nettoyage de voiture.

Au chapitre des «inégalités des territoires», la présidente signale que, durant le mandat, 260 millions d'euros seront consacrés aux politiques territoriales. Il s'agit là d'« une intégration de l'engagement sur la différenciation de nos politiques publiques», «un effort accru envers les territoires les plus déficitaires en offre de services» reposant sur les centralités rurales et les territoires en action dont le volet métropolitain (à hauteur de 100 millions d'euros).

«Nous nous mettons en situation de mobiliser pleinement les leviers qui sont à notre disposition pour apporter des solutions locales à notre région», résume finalement Marie-Guite Dufay.

Gilles Platret : «Nous avons bien pris que vous comptiez opérer le tournant de la rigueur»


En prenant la parole, Gilles Platret (LR), président du groupe d'opposition Union des républicains et du centre et écologistes indépendants, alerte d'emblée sur le «choc d'inflation» vu comme «une révolution en matière de pouvoir d'achat» et appelle à des politiques publiques visant à «redonner de l'air aux ménages».

L'opposant se lance alors dans un propos à connotation très sociale tout en choisissant un angle qui le différencie pourtant de la majorité aux composantes socialiste, radicale, écologiste et communiste.

Gilles Platret appelle ainsi à tenir compte de «la précarité énergétique d'un grand nombre de nos concitoyens», estimé à 200.000 ménages en Bourgogne-Franche-Comté, région marquée par l'augmentation des prix de l'énergie car «rurale».

«Nous avons une fraction de la population précaire depuis longtemps qui va s'enfoncer un peu plus dans la précarité et une population juste au-dessus de ce seuil va basculer de l'autre coté, souvent des classes moyennes, des travailleurs pauvres, qui va basculer dans la précarité», déclare-t-il en dénombrant, avant crise, 350.000 vivaient sous le seuil de pauvreté de 1.041 e par mois par unité de consommation.

«Ce constat doit aujourd'hui conditionner l'ensemble de nos politiques nous avons bien pris que vous comptiez opérer le tournant de la rigueur. La cigale ayant chanté tout l'été, vous ambitionnez de devenir une fourmi», lance l'opposant qui rappelle les demandes incessantes de son groupe de diminution des dépenses de fonctionnement vues «comme une menace pour notre collectivité».

Alors que la majorité entend développer des alternatives à l'usage de la voiture individuelle et orienter les aides économiques en direction des catégories populaires, l'élu des Républicains envisage plutôt d'accompagner les conducteurs, d'étendre les aides aux classes moyennes et favoriser le recours aux agrocarburants.

Ainsi, Gilles Platret estime qu'il y a des «des marges de manœuvre» budgétaires pour «redistribuer aux Bourguignons et aux Francs-Comtois du pouvoir d'achat» : baisse de la TICPE, réduction de la taxe sur la carte grise, aides à la conversion des véhicules au bioéthanol, création d'un règlement d'intervention destiné au solaire individuel, baisse des prix des cantines et de l'hébergement dans les lycées et augmentation de l'aide au permis de conduire.

L'opposant conclut son propos en appelant la collectivité à se faire «chef de file» en organisant «une grande conférence territoriale» de toutes les collectivités de Bourgogne-Franche-Comté avec la Région, les Départements et les communes pour «un effort coordonné de rendre du pouvoir d'achat aux concitoyens». Un périmètre où les propositions sociales et environnementales de Marie-Guite Dufay pourraient ne pas être majoritaires.


Jacques Ricciardetti : «Écouter le peuple car la démocratie en sort grandie»


Alors que Julien Odoul (RN) est absent car mobilisé à l'Assemblée nationale après son élection de député de l'Yonne, Jacques Ricciardetti (RN), vice-président du groupe d'opposition du Rassemblement National, prend la parole pour évoquer cette entrée des députés du RN.

«C'est bien le Rassemblement National qui a infligé au président jupitérien sa première défaite», lance-t-il d'une voix tonnante avant d'indiquer sa recette : «écouter le peuple car la démocratie en sort grandie».

L'opposant régional poursuit ensuite un propos hostile à la coalition de la NUPES, estimant qu'avec cinq élus RN et deux élus NUPES en Bourgogne-Franche-Comté – sans mentionner les 14 députés Ensemble –, la NUPES a été «balayée par son alliance avec l'extrême gauche La France Insoumise et EELV».


Denis Thuriot : «L’État a su soutenir les collectivités territoriales»


La parole revient à Denis Thuriot (Renaissance), président du groupe d'opposition des Élus progressistes, alors que Rémy Rebeyrotte, réélu député de la Saône-et-Loire, a donné le ton auparavant en lançant à la cantonade un «Bonjour les NUP'S», en référence à «la majorité précurseuse de la NUPES» instaurée par Marie-Guite Dufay en 2021.

«Ensemble reste le premier mouvement de France dans une composante proportionnelle inédite», martèle le soutien d'Emmanuel Macron pour parer les piques de l'intervenant du RN.

Denis Thuriot rappelle ensuite que «l’État a su soutenir les collectivités territoriales» avec 1,7 milliard d'euros pour la Bourgogne-Franche-Comté et que le pouvoir d'achat est «une priorité depuis 2017 pour Emmanuel Macron».

Une fois encore, l'opposant défend la suppression de la taxe d'habitation comme une «restitution à la plupart des concitoyens» tandis que «les communes ont été compensées à l'euro». Et d'ajouter : prime Macron, augmentation minium vieillesse ou encore surpression de la cotisation à la sécurité sociale étudiante.

Tout comme le président de la République l'a fait dans son allocution de la veille, le conseiller régional incite à mettre en place un «compromis» au sein du conseil régional.

Le progressiste défend ensuite le nucléaire – «énergie la moins carbonée» – dans le futur mix énergétique : «le développement des énergies renouvelables ne peut être réalisé sans le nucléaire».

Étant par ailleurs maire de Nevers, Denis Thuriot conclut son propos en s'insurgeant contre la «non reprise» des TER Nevers-Dijon en 2h17 depuis la fin des dernières vacances de printemps.


Claire Mallard : «Un gain écologique est un gain économique»


À son tour Claire Mallard (EELV), présidente du groupe d'opposition Écologistes et Solidaires, intervient pour saluer l'entrée de députés écologistes à l'Assemblée nationale.

Celle qui participe à la majorité régionale insiste sur la sécheresse en cours et les récents orages touchant la région en évoquant «la souffrance physique» des femmes, des hommes et des animaux.

L'écologiste appelle ensuite à instaurer un plan de prévention des risques climatiques et à mettre «un grand coup de frein aux projets climaticides» dont les aéroports : «le risque climatique est certes un risque économique et aussi un risque social».

Estimant que 17% des ménages sont en situation de précarité car «trop dépendants de la voiture», Claire Mallard regrette que des élus soient à «chercher sans cesse la dette financière sans compter la dette écologique, (…) quelle est le sens de cette trajectoire ?»

« Un gain écologique est un gain économique», lance l'oratrice pour qui le coût de «l'inaction climatique» pourrait se révéler «pharamineux» à l'avenir.

Tandis que Claire Mallard s'apprête à conclure son propos en soulignant les injonctions de l'Union européenne en matière environnementale, des propos fusent hors micro : «venez sur le bassin d'emploi du Creusot» (Rémy Rebeyrotte), «vous accompagnez le chômage» (Gilles Platret).

Cela oblige Marie-Guite Dufay à intervenir tandis que ces expressions d'opposants font sourire Claire Mallard : «nous proposons une stratégie de transition écologique qui touche de façon transversale toutes les politiques, (…)
nous nous donnons les moyens de gagner cette bataille du climat et du vivre mieux».


Muriel Ternant demande à l’État de «sécuriser» le budget des collectivités


Pour le groupe des Élus communistes et républicains, participant à la majorité régionale, Muriel Ternant (PCF) prend la parole sur des sujets nationaux en évoquant la précarité et le pouvoir d'achat.

La communiste critique ensuite le «non sens écologique» de l'Union européenne qui restructure ses approvisionnements pour éviter le gaz russe. Elle évoque des «hypocrisies» sur les ambitions climatiques et craint donc des «arrêts de production» dans l'industrie.

Muriel Ternant fustige le «gonflement de la bulle financière» en le liant aux aides gouvernementales accordées aux entreprises et dit craindre «une récession durable».

L'intervenante revient aux sujets régionaux en évoquant la stratégie de concertation de la collectivité et la feuille de route de développement économique.

La communiste appelle enfin à «une bataille politique de très haut niveau» pour que l’État «sécurise» les budgets des collectivités locales.


Jérôme Durain : «La collectivité régionale voit s'annoncer un point d'inflexion de sa situation financière»


Président du principal groupe de la majorité régionale Notre Région par cœur, Jérôme Durain (PS) évoque une «désertion démocratique» en référence à la faible participation aux élections législatives.

Le socialiste déplore que la transition écologique et la démocratie locale notamment aient été oubliées durant la campagne électorale face à «l' omniprésence des questions de débat et de sécurité». Et d'analyser que le «dégagisme» dont a bénéficié Emmanuel Macron s'est «retourné contre lui».

Hors micro, Rémy Rebeyrotte, décidément très remonté, annonce alors «refuser les félicitations de Monsieur Durain», adressées quelques instants plus tôt.

Stoïque, Jérôme Durain poursuit son propos en abordant la sécheresse, l'agriculture et les problèmes de mobilités.

Sur le sujet de la santé, les trois composantes de la majorité ont déposé un vœu intitulé «Urgence pour l'hôpital public !», appelant à «des moratoires sur tout projet de fermeture de services ou d'hôpitaux».

Alors que «la collectivité régionale voit s'annoncer un point d'inflexion de sa situation financière» avec la remontée de l'inflation et des taux d'emprunt, Jérôme Durain estime que «deux postures» sont possibles : la «démagogie» (« déni du changement climatique», «recherche de boucs émissaires», «c'était mieux avant»), ou «affirmer les valeurs de gauche» (« gérer les transitions»). Et de conclure : «il y a du Jaurès dans la méthode Dufay».

Marie-Guite Dufay s'explique sur un harcèlement sexuel présumé


Lors des échanges suivant la présentation du rapport d'activités 2021 consécutive aux propos liminaires, Rémy Rebeyrotte remet une pièce dans la machine à polémique en interpellant vivement et d'une voix tonnante Marie-Guite Dufay rebaptisée «Madame la présidente NUPES».

« Vous avez des amis peu fréquentables», enchaîne-t-il, et s'adressant à Jérôme Durain, «vos amis ont chanté l'Internationale à l'intérieur de l'Assemblée nationale». «Je ne réponds pas à vos provocation», rétorquera Marie-Guite Dufay.

Le conseiller régional et député interroge ensuite la présidente sur les rumeurs de fermeture concernant le lycée forestier du Velet à Étang-sur-Arroux (lire notre article).

Rémy Rebeyrotte poursuit sur l'épineux sujet de harcèlement sexuel présumé survenu au sein des services du conseil régional alors qu'une plainte a été récemment déposée.

Prévenant qu'il s'agit de questions «très complexes», Marie-Guite Dufay répond à son interlocuteur : «j'ai pris des décisions quand des faits inappropriés me sont remontés de la part d'un collaborateur, c'était il y a trois ans. J'ai demandé à ce qu'une sanction soit prise. La sanction n'a pas été prise, dépendant d'une commune d'Alsace d'où il état détaché, elle a instruit le dossier et refermé. Une plainte a été déposée. Ce collaborateur est en arrêt maladie. Une rencontre est prévue à la fin de son arrêt maladie pour avoir un échange au fond des choses avec lui. Je prendrai les décisions qui s'imposent à ce moment-là».

«Le mix énergétique se rétrécit parce que beaucoup de réacteurs sont en arrêt»


Alors que l'élu de Saône-et-Loire défend la filière nucléaire, «oui, il y a des nuances dans notre majorité», répond Marie-Guite Dufay, «nuances qui font le charme et la force de l'action publique».

La présidente de la Région met en balance le temps nécessaire avant que les nouveaux réacteurs nucléaires soient «opérationnels» et l'impératif de «devenir de plus en plus vite autonomes en matière énergétique» d'autant plus que «le mix énergétique se rétrécit parce que beaucoup de réacteurs sont en arrêt».

«Le sujet d'aujourd'hui est comment on accélère la production d'énergie ? Ça ne peut être que par la production d'énergies renouvelables, c'est tout de suite, pas dans quinze ans !» déclare-t-elle.

Après le rapport d'activités, la session se poursuit dans le calme pour aborder les sujets financiers avec une décision modificative du budget 2022, la gestion des fonds européens, des contrats de plan et les sujets de ressources humaines. L'important dossier de la feuille de route de la transition écologique étant au programme de la seconde partie de la session, ce vendredi.

Jean-Christophe Tardivon

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