On peut l’avoir vécu, une fois, deux fois, trois fois, ou même vingt-et-une fois comme pour celles et ceux qui étaient là depuis le début, on ne s’en lasse pas. L’Ultra Trail du Mont Blanc a ceci de magique qu’il arrive en pleine ville. Et du samedi à la mi-journée, jusqu’au dimanche à 16 heures, et même un peu au-delà pour celles et ceux qui arrivent hors délai, c’est le même accueil populaire qui est réservé à l’ensemble des concurrentes et des concurrents… Au moins celles et ceux qui arrivent.
En cette année 2024, ce dimanche 1er septembre, le soleil brillait sur la capitale de l’alpinisme. Et le soleil a brillé très très fort dans tous les cœurs. Chez chacune t chacun, on a senti la chaleur monter dans le corps.

Car c’est ainsi, à l’UTMB, que ce soit de jour ou de nuit, personne n’arrive dans l’anonymat. Tous les concurrentes et les concurrents, absolument toutes et tous sont applaudis, encouragés, félicités.
«Bravo», le mot magique et prononcé à l’envie. Et personne ne résiste. Des 10 premiers, dont Vincent Bouillard, le vainqueur de la 21ème édition, mais aussi Baptiste Chassage sont second, ou encore Ludovic Pommerel, pour ne citer que les trois français qui étaient dans le Top 5 (lire notre premier article), tout le monde est submergé par l’émotion.
Le dimanche, c’est une règle, une majorité de traileurs de l’extrême terminent avec leurs enfants, leur campagne. Ou même leurs amis les plus proches. Avec des émotions XXXXL. Il faut avoir vu le bonheur d’un concurrent retrouvant ses enfants… Il faut avoir vu tous ces gamins accueillant leurs maman ou leur papa en héro, pour comprendre que cette arrivée à Chamonix est magique. Celles et ceux qui se sont aussi frottés à la Diagonale des Fous, autre coure mythiques, sont catégorique : L’arrivée de l’UTMB à Chamonix c’est MAGIQUE ! Vivement la 22ème édition en 2025.

Alain BOLLERY
(Photos Manon BOLLERY 

et Alain BOLLERY)