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11/01/2022 20:16

CORONAVIRUS : Le vaccinobus, «un atout majeur dans la lutte contre la Covid-19»

Après dix mois et 43.000 km parcourus en Côte-d'Or, la préfecture établit un bilan de l'action de l'unité mobile qui est devenue, en fréquentation, le troisième centre de vaccination du département. Ce mardi 11 janvier à Arc-sur-Tille, le préfet Fabien Sudry a défendu le principe du «aller vers» la population.
Lancée en mars 2021 pour une durée initiale de trois mois, la cellule mobile de  vaccination armée par la préfecture de la Côte-d'Or, l’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté et la Protection civile continue de sillonner les routes du département.

Selon la préfecture, le vaccinobus constitue «un atout majeur dans la lutte contre la Covid-19» qui soutient ainsi «la campagne de vaccination dans la même logique du 'aller-vers' les personnes les plus fragiles et les plus éloignées des centres de vaccination».

Ce mardi 11 janvier 2022, Fabien Sudry, préfet de la Côte-d'Or, est allé à la rencontre de l'équipe du vaccinobus à Arc-sur-Tille en compagnie de Danyl Afsoud, directeur de cabinet, et de Céline Decologne, adjointe de la déléguée départementale de l'ARS en Côte-d'Or. La délégation a été accueillie à la salle polyvalente l'Asset' par Patrick Morelière, maire d'Arc-sur-Tille.


La «bonne image» du vaccinobus


Le vaccinobus est mis en œuvre par cinq bénévoles de la Protection civile, dont une infirmière, et un médecin. Ce jour, Véronique Bredillet, habituellement infirmière au foyer-hébergement de Bezouotte, est mobilisée. Depuis mars 2021, la professionnelle de santé intervient en renfort de l'équipe de la Protection civile.

Retraité, le docteur Noël Eberard est le médecin référent. Le médecin constate que le vaccinobus bénéficie d'une «bonne image» dans la population. «C'est surtout les sourires et les échanges avec le anciens» que retient pour sa part  Patrick Pétot De Min, président de la Protection civile de Côte-d'Or. «C'était un retour à nos sources, la Protection civile a été créée pour ça», ajoute-t-il. «On a réussi grâce aux bénévoles», souligne le président de l'APC 21. Les bénévoles composant 95% des équipes mobilisées.

Pour son premier hiver complet, le vaccinobus combine son déploiement avec un accès à une salle mise à disposition par les communes. Jusqu'à 5°, l'injection peut être réalisée dans le local habituellement occupé par le médecin dans le vaccinobus, local qui dispose d'un radiateur, avant que le patient ne rejoigne l'espace de surveillance dans la salle chauffée. En dessous de 5°, la totalité du processus se fait dans la salle communale.

5% de primo-injections


Si la grande majorité des patients ont recours au vaccinobus pour des doses de rappel, certaines personnes non-vaccinées viennent également. Elles sont alors demandeuses d'informations ; les échanges avec le docteur Noël Eberard peuvent alors durer jusqu'à vingt minutes tandis que les patients effectuant un rappel ne nécessitent un entretien que d'environ cinq minutes.

Les primo-vaccinations représentent 5% des injections de l'unité mobile. «Il y a encore un travail de conviction et d'information à effectuer», constate Patrick Pétot De Min.

Un outil demandé par les maires


«C'est le principe du 'aller vers'», abonde Fabien Sudry. «Le vaccinobus est un outil indispensable pour la vaccination», insiste le préfet, «le vaccinobus est devenu le troisième centre de vaccination, après le centre de vaccination de Dijon, le Multiplex, et le centre de Beaune. En nombre d'injections : 28.000 depuis le début. C'est un outil tout à fait intéressant qui permet d'aller vers les personnes et qui est très sollicité par les maires du département».

Le maire d'Arc-sur-Tille ne dit pas autre chose : «c'est une réelle utilité. (…) J'ai rencontré ici même des gens qui ne peuvent pas se déplacer, qui n'ont pas de moyen de locomotion».

«La vaccination évite les formes graves»


Les informations apportées par le médecin et l'équipe de la Protection civile concernent généralement le principe même de la vaccination, la technologie de l'ARN messager et les nuances entre Moderna et Pfizer-BioNTech.

«L'ARN messager, qu'il s'appelle Moderna ou Pfizer, on est à l'identique. Il n'y a pas de risque majeur. Comme la plupart des molécules chimiques, il y a toujours des contre indications», résume Patrick Pétot De Min. «On arrive à faire prendre en compte que la vaccination évite les formes graves.»

Le vaccinobus propose des injections de vaccin Moderna. Les patients présentant une ordonnance de leur médecin, les patients concernés par les contre indications et les personnes de moins de trente ans reçoivent, elles, des doses de vaccin Pfizer-BioNTech.

Jean-Christophe Tardivon

Le bilan de dix mois d'activité du vaccinobus en Côte-d'Or
- 23.000 km parcourus à travers tout le département
- près de 517 communes desservies, soit quasi 75 % des communes du département, certaines d’entre elles ayant accueilli le bus jusqu’à 6 fois (1 ville = 3 passages pour les 1ères injections + 3 passages pour les 2èmes injections et rappels)
- 16 bases nautiques et de loisirs (Lac d’Arc-sur-Tille, de Pont et Massène, Kir,...) , 4 quartiers de la politique de la ville desservis dans 3 villes différentes (Chenôve, Quetigny et Dijon) , 1 centre commercial (Quetigny)
- un total de 28.00 injections (1 ,2 doses et rappel) réalisées, additionnées au travail des 19 centres de vaccination permanents et 4 centres provisoires implantés en Côte-d’Or
- Le vaccinobus est ainsi le 3 centre de vaccination en Côte-d’Or après le centre du Multiplex à Dijon et celui de Beaune.

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