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23/02/2022 03:28

CULTE : «La foi chrétienne reste aussi une composante importante de la culture et de la société française», déclare le nouvel archevêque de Dijon Antoine Hérouard

Ce lundi 21 février, le nouvel archevêque a présenté sa façon d'aborder le ministère qui l'attend au diocèse de Dijon : «l'archevêque, c'est celui qui est chargé de coordonner l'action des diocèses de la province et de voir comment travailler un certain nombre de choses en commun».
Longtemps, au travers des siècles, Dijon n'eut pas d'évêque. Quatre diocèses se partageaient le territoire de l'actuelle Côte-d'Or. Le diocèse de Dijon fut créé en 1731 par un accord entre le pape Clément XII et le roi de France Louis XV puis épousa les limites du département instaurées à la suite de la Révolution française.

En 1823, ce territoire fut confirmé et le diocèse de Dijon reçut ensuite pour patron principal le martyr saint Bénigne et pour patron secondaire saint Étienne. Aujourd'hui, il compte soixante paroisses.

Les diocèses de France sont réparties en quinze provinces, établies en 2002 dans leur forme actuelle, qui regroupe une ou deux des anciennes régions administratives qui existaient avant la réforme des conseils régionaux de 2015. Le diocèse de Dijon joue un rôle métropolitain dans la province de Bourgogne.


Le 11 février dernier, le pape François a accepté la démission de l'archevêque Roland Minnerath pour raison d'âge et a fait de l'évêque auxiliaire Antoine Hérouard l'archevêque de Dijon. Ce lundi 21 février 2022, le nouvel archevêque a tenu une conférence de presse dans les locaux de l'évêché.

«L'archevêque n'est pas un super-évêque»


Dans quelles circonstances avez-vous été nommé archevêque ?

«J'ai été prévenu avant Noël. Le nonce m'a téléphone un dimanche matin pour me dire qu'on me demandait d'être archevêque de Dijon. (…) La date de publication a été le 11 février qui est une date symbolique : c'est la fête de Notre-Dame de Lourdes. J'avais aussi des responsabilités à Lourdes.»

«J'avais le contact avec Monseigneur Minnerath depuis le début. On a pu un petit peu plus dire les choses et essayer de les organiser d'abord ces quelques jours que je passe à Dijon, en 'repérage' pour la célébration du 13 mars qui marquera le début de mon ministère.»

«J'ai le sentiment d'être bien accueilli par les personnes que je rencontre. J'ai aussi beaucoup à découvrir, je ne suis pas originaire de cette région même si je suis venu plusieurs fois, j'ai quelques amis, je connais plusieurs prêtres du diocèse. Je n'y ai jamais vécu.»

«J'étais évêque auxiliaire dans le diocèse Lille auprès de Monseigneur Laurent Ulrich qui est un prêtre originaire de ce diocèse de Dijon et il a été vicaire général pendant plusieurs années. (…) Il reste très attaché à sa région d'origine et il m'en a beaucoup parlé, de ce point de vue là c'est précieux.»

«Le diocèse de Lille, c'est 1,6 million d'habitants. On est deux évêques, mais c'est l'archevêque de Lille qui est l'évêque en titre. (…) Les cinq années que j'ai passées à Lille m'ont permis l'apprentissage comme évêque. Je suis évêque à plein titre du point de vue du sacrement. (…) Ce qui change, c'est l'ampleur de la fonction et la responsabilité.»

«L'archevêque n'est pas un super-évêque. C'est celui qui est chargé de coordonner l'action des diocèses de la province et de voir comment travailler un certain nombre de choses en commun.»

«Ressentir ce qui se vit dans l'église qui est à Dijon»


Quelles sont vos priorités ?

«La première chose quand on arrive dans un diocèse, c'est d'être à l'écoute. On arrive dans un diocèse qui a une histoire, en l'occurrence une belle histoire, et dans lequel il y a des hommes et des femmes qui ont assumé diverses responsabilités et divers projets. La première chose est d'écouter les uns les autres et de ressentir ce qui se vit dans l'église qui est à Dijon.»

«L'arrivée d'un nouvel évêque est toujours l'occasion d'écrire une nouvelle page. Cette page, il faut qu'on l'écrive ensemble avec les prêtres, qui sont les collaborateurs immédiats de l'évêque, mais aussi les diacres permanents, les les religieux, les religieuses, les laïcs en mission ecclésiale et puis les bénévoles, tout ceux qui de près ou de loin s'intéresse à la vie de l'église ici.»

«Le programme est toujours de dire : comment est-ce que les chrétiens de ce diocèse peuvent non seulement vivre et nourrir leur foi, c'est très important, mais aussi être témoins de l’Évangile et apporter une dimension missionnaire à ce qui est vécu dans l'église ici à Dijon ?»

«Il ne s'agit pas de faire du prosélytisme mais de dire : qu'est ce que ça signifie pour les gens que d'être chrétien et comment cela peut être une proposition qui peut rejoindre peut-être d'autres ?»

«L'évêque vit dans cette communion de l’Église avec l'ensemble des acteurs»


Un archevêque est-il tout puissant dans son diocèse ou bien y a-t-il une part de concertation ?

«Bien sûr qu'il y a une part de concertation, à plusieurs niveaux. D'un point de vue juridique, il y a un certain nombre de conseils de l'archevêque qui existent : conseil épiscopal, conseil presbytéral, conseil économique, conseil diocésain pastoral... qui manifestent que l'évêque n'est pas tout seul.»

«On a l'image d'un évêque un peu isolé en haut d'une pyramide, ce n'est pas du tout cela. Il a sa responsabilité propre, il ne s'agit pas de la nier mais il l'a vit dans cette communion de l’Église avec l'ensemble des acteurs. C'est important que chacun puisse apporter sa pierre à l'édifice. En même temps, l'évêque a ce souci de la communion parce qu'il ne faut pas non plus que sa parte dans tous les sens. (…) À la fois l'évêque n'est pas tout seul et isolé et il a à porter ce souci de l'unité et d'une direction dans laquelle les uns et les autres peuvent avancer.»

«Tout ce qui importe aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui importe au yeux de Dieu»


D'où vient votre devise «Dilexit Deus mundum» ?

«C'est tiré d'une phrase de l’Évangile de Saint-Jean : 'Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique'. Elle me semble résumer assez bien le noyau de la foi chrétienne. Cela veut dire que l'initiative vient de Lui, c'est Dieu qui s'est fait connaître. C'est finalement toute l'histoire de la Bible, toute l'histoire de l'Alliance, qui traduit cela à travers le peuple d'Israël, cette histoire culmine dans la venue de Jésus qui est le Fils de Dieu.»

«C'est important parce que ça nous dit à la fois l'incarnation du Christ, le fait que le fils de Dieu s'est fait homme et qu'il a partagé la condition humaine. Il a partagé les peines et les joies et les espérances et les souffrances de ses contemporains et les autres aussi. C'est dire aussi que tout ce qui importe aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui importe au yeux de Dieu. Il n'est pas indifférent. Il n'y a pas d'un côté la vie humaine et de l'autre la vie religieuse. Ça serait absurde de dire cela. Mais comment est-ce que la confiance que l'on peut placer en Dieu et dans la personne du Christ va aussi transformer nos vies humaines.»

En Côte-d'Or, «il y a une histoire de la foi»


Y aura-t-il en Côte-d'Or des sites religieux ou patrimoniaux qui auront plus particulièrement votre intérêt ?

«Il y a de nombreux sites qui peuvent avoir une importance ici. C'est quand même une terre où il y a un patrimoine à travers des églises mais il y a une histoire de la foi, une histoire de la sainteté aussi, il y a eu beaucoup de témoins de l’Évangile.»

«On peut remonter plus ou moins loin, dans les premiers siècles. Après tout, la cathédrale s'appelle Saint-Bénigne [NDLR : Bénigne de Dijon, décédé en 179] même si on ne sait pas grand chose, cela dit quelque chose des premiers témoins ici. Ensuite, il faut évoquer quelqu'un comme saint Bernard [NDLR : Bernard de Fontaine, né à Fontaine-lès-Dijon en 1090, mort à l'abbaye de Clairvaux en 1153 après avoir été un important promoteur de l'ordre cistercien], qui est vraiment un des grands saints de l'histoire de l’Église et qui a marqué profondément non seulement la région mais toute l'histoire de l’Église.»

«Cette histoire n'est pas terminé, puisqu'il y a encore des saints plus récents. On peut penser à Sainte-Élisabeth de la Trinité [NDLR : Élisabeth Catez, née en 1880 à Farges-en-Septaine, morte en 1906 à Dijon] (…) qui, à travers une histoire simple, dans son carmel, a témoigné de cet amour de Dieu qui peut transformer les vies.»

«Bien sûr, les lieux sont importants, les souvenirs sont importants mais le plus importants, c'est toujours les personnes, c'est la vie des communautés, c'est le témoignage qui peut en être donné. La première chose que je chercherai à faire, c'est d'aller à la rencontre des communautés chrétiennes de Côte-d'Or dans leurs paroisses.»

«La  religion ne peut pas être simplement remise dans une sphère purement privée»


Vous êtes une autorité religieuse, vous aurez des échanges avec les autorités civiles et militaires, notamment avec François Rebsamen (PS), maire de Dijon, qui n'assiste pas à des messes. Comment allez-vous aborder cette relation ?

«je respecte l'homme et la fonction donc je demanderai à le rencontrer pour pouvoir faire connaissance. Je peux aller le rencontrer à l'Hôtel de Ville, il n'y a pas de difficulté là-dessus.»

«Il se trouve que dans les fonctions que j'ai occupées au long de mon parcours, j'ai eu affaire beaucoup aux responsables politiques. En particulier, quand je travaillais à la conférence des évêques dont j'étais secrétaire général.»

«Autant, il faut avoir une vision un peu claire de ce que signifie la laïcité française et son fonctionnement, en même temps, la séparation de l’Église et de l’État ne signifie pas qu'il n'y a pas de relations. Ces relations sont nécessaires pour les uns et pour les autres. Aujourd'hui, même si la foi chrétienne est moins présente dans la société actuelle qu'elle n'a été, elle reste aussi une composante importante de la culture et de la société française. À ce titre, c'est normal aussi que j'ai des relations régulières et, si possible, les plus cordiales possible avec les responsables de la cité, que ce soient les élus municipaux, que ce soient les députés, que ce soient les sénateurs...

«Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l’État est laïc mais la société ne l'est pas parce que chacun a sa propre expression dans le cadre de la société. La  religion ne peut pas être simplement remise dans une sphère purement privée. Bien sûr, c'est ce que chacun vit et la façon dont il le vit en fonction de son histoire et de ses convictions, c'est évidemment respectable, mais il y a forcément aussi une expression collective de la foi religieuse. Ceci s'exprime dans le respect des lois mais ceci s'exprime aussi dans la sphère publique.»

Quelles étaient vos relations avec Martine Aubry (PS), maire de Lille ?

«On se croise tout à fait civilement. Je connaissais davantage son père, Jacques Delors [NDLR : né en 1925, il fut notamment président de la Commission européenne de 1985 à 1995], qui a été un paroissien quand j'étais à Paris. (…) Martine Aubry est très soucieuse de marquer la laïcité, la séparation de l’Église et de l’État. En même temps, elle est profondément marquée par son éducation, la culture qu'elle a reçue, l'exemple de ses parents.»

«Elle a des relations assez personnelles avec l'archevêque. Quand je suis arrivé à Lille, elle m'a écrit une longue lettre, assez circonstanciée, qui n'était pas simplement une lettre de politesse, mais c'est vrai on ne se voyait pas beaucoup.»

«Elle a toujours été attentive à la présence et au message de l’Église. En plus,  c'est une femme assez directe : quand elle a quelque chose à dire, elle le dit.»

La messe d'installation du nouvel archevêque aura lieu le 13 mars en la cathédrale Saint-Bénigne. Ensuite, il s'est engagé à participer aux réunions de la commission des épiscopats de l'Union européenne qui se tiendront à Bratislava (Slovaquie) du 17 au 20 mars, ce qui fait qu'il n'officiera pas le 19 mars prochain lors de la messe de la Saint-Vincent tournante à Corpeau-Puligny-Montrachet-Blagny.

Propos recueillis par Jean-Christophe Tardivon

Retrouver la première interview du nouvel archevêque accordée à RCF en Bourgogne


De Lourdes à la Bourgogne, le nouvel archevêque de Dijon a effectué «le chemin de Bernadette»


Communiqué du diocèse de Dijon du 21 février 2022 :

Nomination du nouvel archevêque de Dijon

Le vendredi 11 février 2022, le pape François a accepté la démission de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, pour raison d’âge et a nommé Mgr Antoine HEROUARD pour lui succéder.

Mgr Roland Minnerath Archevêque de Dijon de 2004 à 2022

Né à Sarreguemines (Moselle) en novembre 1946. Ordonné prêtre en juin 1978 pour le diocèse de Strasbourg, entre au service diplomatique du Saint Siège à la Nonciature de Brasilia (1980-1983), de Bonn (1983-1985), puis à Rome à la Secrétairerie d’État (1985-1988). De 1988 à 2004, professeur à la Faculté de Théologie Catholique de Strasbourg.

Membre de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales, de la Commission Mixte Internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, co-président du Conseil mixte catholique-orthodoxe de France, et membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Nommé Archevêque Métropolitain de Dijon le 13 Février 2004, ordonné en la cathédrale Saint-Bénigne le 21 Mars 2004.

Le pape François a accepté la démission de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, pour raison d’âge et a nommé Mgr Antoine HEROUARD pour lui succéder.

La messe d’au revoir de Mgr Roland Minnerath se tiendra le dimanche 27 février 2022 à 15 h 30 en la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon.

Nomination de Monseigneur Antoine Hérouard Archevêque de Dijon

Sa devise épiscopale : « Dilexit Deus mundum »

Le Pape François a nommé le vendredi 11 février 2022, Monseigneur Antoine Hérouard, archevêque de Dijon. Il était jusqu’à présent évêque auxiliaire du diocèse de Lille et Délégué Apostolique pour le Sanctuaire de Lourdes.

Monseigneur Antoine Hérouard est ordonné prêtre le 29 juin 1985 pour le diocèse de Paris. De 1986 à 1993, il est vicaire de la paroisse Saint-Jacques du Haut-Pas, dans le 5ème arrondissement de Paris. Dans le même temps, il est aumônier des lycées du quartier latin.

De 1993 à 1997, il est responsable du FRAT, rassemblement interdiocésain des jeunes. Il est également vicaire de la paroisse Saint-Paul-Saint-Louis à Paris, ainsi qu’aumônier des collèges et lycées du Marais et adjoint au Directeur des Aumôneries de l’Enseignement Public de Paris.

De 1993 à 2005, il enseigne au Studium du Séminaire de Paris en Morale sociale.

Il est aumônier diocésain des jeunes professionnels du Mouvement Chrétien des Cadres et dirigeants, de 1998 à 2004. Au cours de ces années, il est également le représentant du Cardinal Lustiger à la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH).

En 2008, il est décoré Chevalier de l’Ordre national du Mérite.

En 2013, il est décoré Chevalier de la Légion d’Honneur.

Pendant 13 ans, il est célébrant régulier à la Maison d’Arrêt de la Santé, dans le 14ème arrondissement de Paris, jusqu’en 2014.

Il est ensuite recteur du séminaire Pontifical Français de Rome jusqu’en 2017, où il est nommé évêque auxiliaire de Lille.

La même année, il représente la Conférence des Évêques de France à la COMECE. Un an plus tard, il devient président de la Commission des Affaires sociales à la COMECE. En 2019, il est délégué Apostolique pour le Sanctuaire de Lourdes.

La messe d’installation de Monseigneur Antoine Hérouard sera célébrée le dimanche 13 mars 2022 à 15h30 en la Cathédrale Saint Bénigne.

Curriculum vitae de Monseigneur Antoine Hérouard

Archevêque de Dijon

Né le 10 août 1956 à Neuilly-sur-Seine
Ordination sacerdotale le 29 juin 1985 pour le diocèse de Paris
Ordination épiscopale le 30 avril 2017 pour le diocèse de Lille.

Formation :
Baccalauréat série C (1973)
Diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) (1978)
Service National VSNA, Ambassade de France à Singapour, (1978-79)
Séminaire Français de Rome (1980-1986)
Pontificia Università Gregoriana
- baccalauréat de philosophie (1981)
- baccalauréat de théologie (1984)
- licence canonique de théologie morale (1986)
Ordonné prêtre pour le diocèse de Paris, le 29 juin 1985.
Chanoine titulaire cathédrale Notre-Dame de Paris (2001) puis titulaire émérite (2005).
Prélat d’honneur, janvier 2008.
Ordonné évêque à la cathédrale Notre-Dame de la Treille (Lille), le 30 avril 2021.
Ministères :
1986 / 1993 vicaire de la paroisse Saint-Jacques du Haut-Pas, Paris 5°
1987 / 1993 aumônier des lycées du quartier latin (CCQL), Paris.
1993 / 1997 responsable du Fraternel de Jambville (FRAT-Rassemblement Interdiocésain des Jeunes).
1993 / 1995 vicaire paroisse Saint-Paul-Saint-Louis, Paris 4°
1993 / 1995 aumônier des collèges et lycées du Marais.
1993 /1995 adjoint au Directeur des Aumôneries de l'Enseignement Public de Paris, chargé de la formation.
1993 / 2005 enseignant au Studium du Séminaire de Paris en Morale sociale.
1995 / 2000 curé de la Paroisse Notre-Dame de la Gare, Paris 13°
1998 / 2000 doyen du doyenné Italie-Gare.
1998 / 2004 aumônier diocésain des jeunes professionnels du MCC (mouvement chrétien des cadres et dirigeants).
1999 / 2005 représentant du Cardinal Lustiger à la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH)
1999 / 2003 secrétaire du conseil presbytéral et membre du bureau (2004-2005).
2000 / 2005 vicaire épiscopal pour la Solidarité et aumônier diocésain du Secours Catholique.
2001 / 2014 célébrant régulier, Maison d’Arrêt de la Santé, Paris 14ème.
2002 / 2005 Président de l’association « Aux Captifs la libération ».
2005 / 2007 Secrétaire général adjoint de la Conférence des Evêques de France.
2007 / 2013 Secrétaire général de la Conférence des Evêques de France.
2013-2014 Auditeur 66ème Session nationale Politique de Défense IHEDN
Vicaire Episcopal pour les Hôpitaux catholiques à Paris
Co-directeur du Département Sociétés humaines et responsabilités éducatives du Pôle de
recherche, Collège des Bernardins.
2014-2017 Recteur du Séminaire Pontifical Français de Rome
22-02-2017 Nommé évêque auxiliaire de Lille (titulaire de Maillezais).
30-04-2017 Ordonné évêque à la cathédrale Notre-Dame de la Treille (Lille).
2017 Délégué représentant la Conférence des Evêques de France à la COMECE (Commission des épiscopats de l’Union Européenne)
2018 Président de la Commission des Affaires sociales de la COMECE
2019 Délégué Apostolique pour le Sanctuaire de Lourdes
2019 Président de la Mutuelle Saint Christophe
Décorations :
Chevalier de l’Ordre national du Mérite, 2008
Chevalier de la Légion d’Honneur, 2013

Message de Monseigneur Antoine Hérouard du 11 février 2022, jour de sa nomination

Chers Amis,
Comme vous l’avez appris, le Pape François m’a nommé archevêque de Dijon, suite à la démission, présentée pour raison d’âge, par Mgr Roland Minnerath, que je remercie de son accueil bien fraternel. Je me réjouis de vous rejoindre bientôt, de pouvoir vous rencontrer, de faire plus ample connaissance de tous ceux qui participent à la vie de notre Eglise en Côte d’Or, en premier lieu mes frères prêtres, mais également les diacres, religieux, religieuses, laïcs en mission ecclésiale, bénévoles engagés dans la vie des paroisses, mouvements et services, fidèles cherchant à vivre de leur baptême...

Mon ministère de prêtre m’a conduit au fil des années à exercer des missions dans des ministères très variés, dans le diocèse de Paris d’abord, mon diocèse d’origine (paroisses, aumôneries de jeunes, enseignement, accompagnement de mouvements, responsabilités diocésaines), puis au niveau national à la Conférence des Evêques, à Rome auprès des séminaristes français, depuis 5 ans comme évêque auxiliaire de Lille auprès de Mgr Laurent Ulrich (bien connu ici à Dijon !) et pendant près de trois ans en tant que Délégué apostolique pour le Sanctuaire de Notre Dame de Lourdes. J’arrive à Dijon avec humilité, désir de porter ensemble l’annonce et le service de l’Evangile et la joie de servir une Eglise qui a une belle histoire de sainteté, d’engagement et de vitalité.

Les temps peuvent nous paraître rudes, dans une société fracturée, largement sécularisée et souvent un peu perdue dans ses repères, au sein d’une Eglise qui se trouve secouée et malmenée par les révélations sur l’ampleur des abus qui ont pu se développer trop longtemps en son sein et laisser les personnes victimes dans une grande souffrance. Nous savons que la transmission de la Foi ne va pas de soi et que le partage de l’Espérance qui nous anime ne peut se faire sans une vraie conversion missionnaire. De ce point de vue, la démarche synodale proposée à toute l’Eglise par le Pape François, nous invite concrètement à vivre l’expérience de la communion, de la participation et de la mission.

Beau programme de vie chrétienne en vérité !

Je serai heureux de retrouver ceux et celles qui le pourront au cours de la Messe d’accueil de votre nouvel archevêque le dimanche 13 mars 2022 à 15h30 en la Cathédrale Saint-Bénigne.

Dans l’attente de mieux nous connaître, je vous assure de ma prière pour le diocèse et pour chacun d’entre vous et compte sur la vôtre pour que mon ministère à venir soit un vrai service de communion.

+ Antoine Hérouard
Archevêque nommé de Dijon








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