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13/06/2022 02:52
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LÉGISLATIVES : Les réactions au premier tour des législatives en Côte-d'Or

Les qualifiés, les battus, les consignes de vote... Tour d'horizon au soir du premier tour ce dimanche 12 juin.
«La raison l’emportera sur le populisme», selon François Patriat. «On ne fera rien si le peuple français n'est pas entièrement constitué dans son expression populaire», analyse Antoine Peillon. «On n'a pas mobilisé tous les gens qui ont voté Marine Le Pen», estime René Lioret.
Au soir du premier tour des élections législatives ce dimanche 12 juin 2022, les réactions fusent. Retrouvez un florilège des commentaires de différentes parties prenantes de la campagne électorale.

Jean-Christophe Tardivon et Alix Berthier


François Patriat (Ensemble) : «La raison l’emportera sur le populisme»


Selon le sénateur de la Côte-d'Or, «il y a quinze circonscriptions en Bourgogne et les chiffres montrent que nous pouvons en avoir dix. Il y a une stabilité. Ça ne correspond pas à l’image nationale. Je n’envisage pas que le président n’ait pas la majorité. Voir la NUPES gouverner, ce serait ajouter de l’extrême à l’extrême. La progression du RN, on la retrouve moins importante qu’à la présidentielle. Le deuxième tour sera celui de la clarification. Est-on pour ou contre l’Europe ? Est-on pour ou contre l’OTAN ? La raison l’emportera sur le populisme.»



Didier Martin (Ensemble) : «J'appelle les républicains à faire barrage aux extrêmes»


«J'ai maintenu ma position en tête du premier tour comme en 2017. J'en suis plutôt heureux. C'est tout un travail de cinq ans qui retrouve ici une marque de confiance de la part des électeurs», réagit Didier Martin, candidat de la majorité présidentielle sur la première circonscription, qualifié pour le second tour.

«J'appelle les républicains de droite comme de gauche à faire barrage aux extrêmes, en l'occurrence au candidat de l'extrême-gauche sur la première circonscription», ajoute-t-il.


Antoine Peillon (NUPES) : «Les difficultés socio-économiques dans le monde rural sont très proches de celles des quartiers»


«Ce qui se dessine dans le pays en général se reproduit assez bien dans la circonscription», selon l'Insoumis Antoine Peillon, candidat de la NUPES sur la première circonscription. C'est à dire «un duel entre deux grandes visions, la vision portée par le président de la République avec le bilan qu'il a depuis cinq ans et ce qu'il porte pour les cinq ans qui viennent qui se résume à assez peu de chose : la destruction des communs, de la sécurité sociale, des libertés publiques, de la république ; de l'autre côté, ce que l'on porte, ce qui est porté très collectivement, qui est la refondation de la république selon la tradition deux fois séculaire de ce qu'a été la république quand elle a été au service du peuple français : pain, paix et liberté, trois mots du slogan du Front populaire».

En réagissant aux résultats du premier tour, Antoine Peillon adopte une tonalité  d'opposant farouche à la politique d'Emmanuel Macron et de rassembleur de tous ceux qui refusent cette politique, y compris quand ils votent spontanément pour Marine Le Pen et ses représentants.

Antoine Peillon constate qu'il y a «des fractures qui recoupent des situations géographiques, rural-urbain, qui recoupent des fractures d'ordre socio-économiques». «Je soutiens que les difficultés socio-économiques qui sont vécues dans le monde rural sont des difficultés en réalité très proches de celles des quartiers sur le fond : un abandon en terme de service, de respect symbolique, d'économie. Nous les appelons 'les fâchés pas fachos'».

«On ne fera rien si le peuple français n'est pas entièrement constitué dans son expression populaire : les paysans, les ouvriers, les laissés pour compte et les bourgeois qui ont conscience que nous avons un trésor commun avec les deux autres catégorie sur les valeurs de laïcité, liberté, égalité, fraternité», poursuit-il.

L'Insoumis tend également la main aux électeurs socialistes de Sladana Zivkovic – «elle est bien plus de notre côté évidemment que le candidat de la majorité présidentielle» – qu'aux électeurs gaullistes de François-Xavier Dugourd – «je sais qu'on ne fait pas la France au service du peuple français sans qu'il n'y ait aussi les Républicains qui respectent la démocratie».

Sur la seconde circonscription, Antoine Peillon voit la candidature de Catherine Hervieu comme une «résolution d'équation» entre la gauche, les écologistes ainsi que les centristes : «le candidat qui lui fait concurrence est bidon, opportuniste et représente un bilan que tout le monde peut juger comme étant catastrophique. (…) Le vrai centrisme a un programme veut arrêter la destruction des communs sociaux sans pourtant s'attaquer à la classe moyenne ou la classe moyenne supérieure».

Quand à Patricia Marc sur la troisième circonscription, «elle représente le peuple français dans sa modestie, dans son humilité». «Quel contraste entre une Patricia Marc par rapport à une députée dont toute la présentation est arrogante, détachée du réel et méprisante pour le peuple français.»

Sur les circonscriptions où ne figurent plus de candidats de la NUPES, à titre personnel, Antoine Peillon appelle «à faire barrage au Rassemblement National». «Jean-Luc Mélenchon nous a montré l'exemple : pas une voix des nôtres au Rassemblement National».


Sladana Zivkovic (divers gauche) : «Je ne me résigne pas à l'annexion de toute la gauche par Jean-Luc Mélenchon»


«Le score est sans appel, c'est la démocratie», réagit Sladana Zivkovic, adhérente du Parti socialiste et candidate indépendante sur la première circonscription. «Je ne suis pas qualifiée pour le deuxième tour mais j'ai un score qui signifie quelque chose dans le contexte national.»

«J'ai porté des propositions claires, sociales, européennes, écologiques et je ne crois pas que la NUPES soit complètement sur cette ligne, notamment au niveau de l'Europe et de l'écologie. Aujourd'hui, si on veut arriver à une révolution écologique, ce que nous demande le défi climatique, (…) on ne peut pas le faire en dehors de l'Europe. (…) Je ne me résigne pas à l'annexion de toute la gauche par Jean-Luc Mélenchon. On verra plus tard si ça évolue, il y a des personnes de valeur à gauche», ajoute-t-elle en précisant que «[son] vote ne se portera pas sur le candidat de la majorité présidentielle».


Catherine Hervieu (NUPES) : «Il faut créer une belle synergie pour démultiplier les solutions face au changement climatique et pour la justice sociale»


«C'est une belle satisfaction. Je crois qu'on a créé une belle surprise, un travail de longue haleine pour ma part et un travail en cohérence avec ce que l'on construit au niveau du département puisque mon suppléant est aussi bien implanté dans la circonscription et a fait un super travail de conviction pour ce premier tour», réagit Catherine Hervieu (NUPES), candidate sur la deuxième circonscription, qualifiée pour le second tour.

«Je suis écologiste dans le cadre du rassemblement des forces de gauche et des écologistes. (…) Comme je l'ai dit quand on a su que [Benoît Bordat] allait être candidat de la majorité présidentielle, ce retournement de veste est un peu curieux pour quelqu'un qui se dit écologiste puisque le même Emmanuel Macron a été condamné à plusieurs reprises pour inaction climatique, l'action de son gouvernement ne correspond pas aux objectifs de diminution de gaz à effet de serre notamment sur lesquels la France s'était engagée lors de l'accord de Paris. Donc chercher la cohérence !» lance-t-elle.

«Le niveau d'abstention n'est pas du tout satisfaisant. (…) Avec la dynamique qu'il y a autour de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, je pense qu'en France on a de bons résultats, on va convaincre les gens de consolider cette dynamique porteuse d'espoir», envisage Catherine Hervieu.

«Il s'agit de dire [aux habitants de zones rurales] que les solutions pour faire face au changement climatique, à la désertification médicale, au sentiment d'être abandonné, la complexité de la vie quotidienne par rapport à l'absence de services publics, nous les connaissons tous, ce n'est pas les politiques qui les connaissent, c'est nous tous, les associations, les acteurs dans les territoires, les professionnels, les entreprises. Il faut créer une belle synergie pour consolider tout ça, renforcer, démultiplier les solutions face au changement climatique et pour la justice sociale», développe-t-elle.


Benoît Bordat (Ensemble) : «J'ai toujours eu une sensibilité pour une écologie pragmatique»


«J'ai des scores qui s'équilibrent bien à la fois dans l'urbain, à la fois dans le rural. Je suis deuxième mais rapidement derrière la candidate de l'extrême-gauche, je suis très optimiste. Il va falloir continuer d'aller convaincre les abstentionnistes, les démocrates, les républicains», réagit Benoît Bordat (Ensemble), candidat de la majorité présidentielle sur la deuxième circonscription, qualifié pour le second tour.

«Je ne me réjouis pas du taux de participation qui est encore bas. Il y a eu de la colère, du désespoir. Il y a des gens qui se détournent des urnes. Il y a un travail de la part de nous tous, des élus. Je pense qu'en tant qu'élu local, je souhaite renouer ce lien avec les électeurs, les habitants, par rapport aux questions nationales et ce qui les préoccupent dans notre pays», ajoute-t-il.

«[Catherine Hervieu] est dans le projet de Jean-Luc Mélenchon. Elle s'en est peut-être un peu caché sur un certain nombre de documents mais c'est la candidate de l'extrême-gauche. (…) Dans mon histoire, je me revendique avant tout démocrate. Mon histoire est au centre, je la conserverai toujours au centre. J'ai toujours eu une sensibilité pour l'écologie, une écologie pragmatique, pour une croissance sûre et responsable, qui inclut aussi le mix énergétique», commente Benoît Bordat.


Fadila Khattabi (Ensemble) : «Il va falloir aller voter pour changer le quotidien des gens»


«Le taux d'abstention est extrême élevé. La réserve de voix se trouve notamment chez les abstentionnistes. À nous de convaincre de donner une majorité au président de la République, ça me semble indispensable. Beaucoup de personnes ne sont pas au fait du bilan du président de la République», analyse Fadila Khattabi, candidate de la majorité présidentielle sur la troisième circonscription, qualifiée pour le second tour.

«Il va falloir aller voter pour changer le quotidien des gens. Vous avez deux programmes qui sont complètement différents, celui soir du RN soit de la NUPES, et puis celui du président de la République qui est le seul programme crédible et réalise», martèle-t-elle.

«[Jean-Luc Mélenchon] est dans la radicalité. (…) La France n'a pas besoin ni d'invective, ni d'agressivité, a besoin au contraire de sérénité et d'apaisement», analyse Fadila Khattabi.


Valérie Grandet (LR) : «La droite républicaine n’est pas morte»


Valérie Grandet (LR), qui ne sera pas au deuxième tour dans la troisième circonscription, n’a pas voulu donner de consigne de vote : «nous ne sommes pas propriétaires des voix des gens qui se sont déplacés pour voter, ils sont intelligents. Je fais confiance au bon sens des électeurs. C’est aussi le rejet des petites tambouilles que les électeurs ne veulent plus. On voit aussi que la droite républicaine n’est pas morte.»


Clément Van Melckebeke (l'Engagement) : «J'ai réussi à faire voter des gens qui n'allaient pas voter»


Le candidat du mouvement d'Arnaud Montebourg se dit «très content d'avoir fait une campagne un peu différente. Je pense que j'ai réussi à faire voter des gens qui n'allaient pas voter».


Julien Collenne (République souveraine) :«Un résultat décevant»


Le candidat de la «gauche souverainiste» sur la troisième circonscription, âgé de 21 ans, indique avoir vécu «une très bonne expérience» malgré «un résultat décevant». «On est un nouveau parti, on n'a pas beaucoup de moyens, je suis fier d'avoir porté les couleurs de République souveraine, d'avoir porté nos idées», indique-t-il. À titre personnel, Julien Collenne votera pour Patricia Marc, candidate de la NUPES.


Jean-Marc Ponelle (RN) : «Je rappelle que nous sommes également républicains»


«Les Côte-d'Oriens se plaignaient du fait qu'ils n'avaient pas vu [Yolaine de Courson] depuis cinq ans, c'est hélas en général ce qui est dit des députés de La République En Marche», considère Jean-Marc Ponelle, candidat du Rassemblement National sur la quatrième circonscription, qualifié pour le second tour.

«Son appel à voter pour Hubert Brigand n'est pas très surprenant. Je rappelle que nous sommes également républicains», tient-il à préciser en référence à l'entreprise de «dédiabolisation» du parti de Marine Le Pen.


Hubert Brigand (LR-UDI) : «La ruralité n'a pas été écoutée depuis plusieurs années»


«J'ai fait de la ruralité mon cheval de bataille parce que j'estime que la ruralité n'a pas été écoutée depuis plusieurs années», déclare le candidat LR-UDI sur la quatrième circonscription, qualifié pour le second tour.

«J'habite dans la circonscription, je vais me retrouver la semaine prochaine face à un candidat dont je ne sais pas très bien d'où il sort», raille-t-il.

DR

Stéphane Guinot (NUPES) : «Un score historique»


Battu de peu sur la quatrième circonscription, l'Insoumis Stéphane Guinot a retenu : «Un score historique sur l’ensemble du territoire français et sur la Côte-d’Or. On peut remercier Patrick Molinoz qui a fait perdre la gauche sur la quatrième circonscription.»


Patrick Molinoz (PRG) : «La reconstruction de la gauche réelle se joue»


Le candidat sur la quatrième circonscription n'a «aucun regret». selon lui, «ce qui se joue, c’est la reconstruction de la gauche réelle. Dès aujourd’hui, il ne doit y avoir aucun vote à l’extrême-droite. Monsieur Brigand est un élu de droite mais très engagé sur son territoire».


Yolaine de Courson (Ensemble) : «Je voterai Hubert Brigand»


Bien qu'éliminée, la candidate de la majorité présidentielle sur la quatrième circonscription, estime avoir mené une campagne «formidable» même si parfois «un peu rude». Yolaine de Courson appelle à «faire barrage au Rassemblement National» : «je voterai Hubert Brigand».


Maria Paz Fave Usach (Renaissance) : «Je fais appel aux responsabilités républicaines»


«Je suis ravie que sur cinq circonscriptions, il y en ait quatre où nous sommes présents au deuxième tour», déclare la référente départementale du parti d'Emmanuel Macron. «Pour le deuxième tour, il va falloir faire un arc républicain. De partout, soit l'extrême-droite, soit l'extrême-gauche, ils sont dans une provocation assez inquiétante. (…) Je fais appel aux responsabilités républicaines.» Un arc républicain qui vaut pour soutenir Hubert Brigand (divers droite) au second tour sur la quatrième circonscription.

«Je suis peinée pour Yolaine de Courson dans la quatrième circonscription. (…) Si l'investiture officielle de la confédération Ensemble avait été acceptée, on n'en serait pas là. Il y a eu une candidature dissidente qui a court-circuité complètement la candidature de Yolaine de Courson. Si on additionne le résultat qu'a eu Laurence Porte à celui de Yolaine de Courson, elle aurait pu être au deuxième tour. Je suis pour respecter une certaine discipline de parti», explique Maria Paz Fave Usach.


Loup Bommier (Reconquête) : «Aux prochaines municipales, on aura des gens partout»


«On part de zéro et on a des voix dans quasiment toutes les communes. Parfois, on fait même de très bons scores. (…) Cela veut dire qu'aux prochaines municipales, on aura des gens partout, on est en mesure de monter des listes partout. (...) En Côte-d'Or, on subit évidemment une vague nationale», analyse le candidat d’Éric Zemmour sur la quatrième circonscription qui, à titre personnel, votera pour Hubert Brigand.


Didier Paris (Ensemble) : «Je tends la main à tous les électeurs qui ne sont pas dans la radicalité»


Candidat de la majorité présidentielle dans la cinquième circonscription, qualifié pour le second tour, Didier Paris réagit aux résultats : «je ne suis pas déçu, je suis lucide. Mais NUPES ne sera pas au deuxième tour dans la quatrième, ni dans la cinquième. J’espère que beaucoup d’électeurs de la droite traditionnelle verront le programme progressiste que nous portons. Je tends la main à tous les électeurs qui sont de droite et de gauche et qui ne sont pas dans la radicalité.»

«Je sais que NUPES a d'ores et déjà appelé à faire barrage au Front National sans forcément aller plus loin dans leur explication mais elle est tout à fait clair», glisse-t-il.

«Il faut que les Français gardent une certaine cohérence par rapport à l'élection présidentielle. (…) Je suis assez certain d'un rebond. Là, on a eu un éclatement de l'électorat, traditionnel pour un premier tour», ajoute Didier Paris qui envisage des «consensus» avec des «progressistes» si la majorité absolue à l'Assemblée nationale échappait à la coalition Ensemble.

Concernant la quatrième circonscription, Didier Paris estime que «Hubert Brigand est un très bon candidat, très présent sur un territoire depuis très longtemps. (…) La poussée du Front National, ce n'est pas une surprise non plus. (…) On paye une désunion très claire entre Yolaine de Courson et Laurence Porte. (…) Je regrette que [Yolaine de Courson et Laurence Porte] ne se soient pas mises d'accord».


René Lioret (RN) : «On peut avoir deux députés»


«C'est une très grande satisfaction parce les électeurs se sont fortement mobilisés», commente René Lioret, candidat du Rassemblement National sur la cinquième circonscription, qualifié pour le second tour, et délégué départemental de parti de Marine Le Pen.

Le candidat ne croit pas «en un barrage au Rassemblement National» et estime avoir plus de réserves de voix du côté des électeur de Hervé Moreau (divers droite) que de Charlotte Fougère (LR-UDI).

Au niveau départemental, le délégué du RN est «très heureux» de voir Jean-Marc Ponelle arriver en tête sur la quatrième circonscription. Le second tour sera «difficile devant Monsieur Brigand qui est bien implanté», mais «c'est jouable».

«On peut avoir deux députés», envisage René Lioret, «le fait de qualifier deux candidats avec deux scores importants, je pense que ça va donner du baume au cœur à nos électeurs. (…) On n'a pas mobilisés tous les gens qui ont voté Marine Le Pen, ça peut remobiliser toutes ces personnes-là».


Clélia Robert (l’Écologie au centre) : «On n'est pas forcément assez représenté par des jeunes»


La candidate sur la cinquième circonscription, âgée de 19 ans, a trouvé «intéressant de voir comment une élection se passait», elle qui a choisi un parti de l'écologie politique se disant «ni de gauche, ni de droite» pouvant ainsi «rassembler beaucoup plus de gens». «En tant que jeune, on n'est pas forcément assez représenté par des jeunes. (…) On est un peu l'avenir de la société.»

Les enseignements du premier tour des élections législatives en Côte-d'Or


«La Côte-d’Or n’est pas épargnée par cette vague nationale», mesure François Sauvadet


«Notre ville profondément républicaine rejette une nouvelle fois les extrêmes», souligne François Rebsamen


Le Républicain Gilles Platret votera blanc au second tour des législatives en Saône-et-Loire



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