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14/06/2021 19:57
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RÉGIONALES : En soutien à Gilles Platret, Christian Jacob met en avant l'«ancrage territorial» des Républicains

Faisant étape ce samedi 12 juin dans un élevage de charolais de l'Auxois, Gilles Platret et Christian Jacob ont échangé avec des acteurs de la filière agricole. Le président des Républicains a indiqué nourrir «de vrais espoirs de conquête» de la Bourgogne-Franche-Comté.
Durant deux jours, les 11 et 12 juin, Gilles Platret a parcouru le Doubs puis la Côte-d'Or en compagnie de Christian Jacob, président de son parti politique de rattachement, les Républicains.

Dans l'Auxois baigné d'un soleil déjà estival, l'accueil de Christian Jacob et de Gilles Platret se fait en petit comité pour une séquence préparée par la colistière Christelle Muther.

«Que la Région soutienne ses agriculteurs plus directement»


Ce samedi 12 juin 2021, à Pont-et-Massène, se retrouvent quelques agriculteurs triés sur le volet, des militants des Républicains ainsi que des acteurs de la filière agricole et de la grande distribution.


Les hôtes, les frères Baudot, profitent du passage des personnalités politiques pour faire passer un message : «que la Région soutienne ses agriculteurs plus directement».

En effet, les éleveurs en question constate des aides qui viennent accompagner les filières ou les organisations professionnelles agricoles plus que les exploitations elles-mêmes. «Quand le paysan va bien, il a un revenu, il investit donc tout le reste va fonctionner derrière», indique Michel Baudot.

Négus, 4 ans, 1,5 tonne


«Il est magnifique», «c'est un super-taureau», s'exclame-t-on dans la délégation quand Jean-Luc Baudot approche de la barrière avec Négus, un taureau charolais de quatre ans pesant 1,5 tonne.

Christian Jacob et Gilles Platret passent dans l'enclos pour l'admirer de plus près et faire quelques photographies. En habitué des salons agricoles, Négus se laisse faire tranquillement tandis que Christian Jacob salue «des années et des années de passion et de travail».

«De vrais espoirs de conquête» de la Bourgogne-Franche-Comté


«Gilles Platret est un excellent candidat», indique Christian Jacob. «Ces élections départementales et régionales sont déterminantes pour nous, c'est la démonstration de notre ancrage territorial. (…) On a renoué avec la victoire aux municipales, il faut qu'on le fasse aux départementales et aux régionales. C'est ça qui nous mettra dans les meilleures conditions pour l'élection présidentielle ensuite», analyse le président des Républicains.

«L'objectif est de maintenir nos positions mais il y a des Régions que l'on peut gagner aujourd'hui si on se mobilise correctement. Sur la Bourgogne-Franche-Comté, on a de vrais espoirs de conquête parce que Gilles [Platret] a su à la fois rassembler, avoir un programme avec l'ensemble de ses colistiers qui est très proche des réalités. Une régionale, on l'a gagne en apportant des réponses concrètes à nos concitoyens. Avec l'ensemble des sujets qui sont posés, que ce soit sur l'action économique, l'agriculture bien évidemment, le tourisme, l'industrie, la gestion des lycées, les transports... Quand on parle lycées, transports, on parle obligatoirement sécurité», explique Christian Jacob.

«Au-delà de ça, la démonstration qu'il a faite dans la gestion de sa Ville de [Chalon-sur-Saône], je pense que beaucoup attendent qu'il y ait le même essor à l'échelle de la Région», envisage Christian Jacob.

«Il faut répondre aux attentes de nos concitoyens en allant chercher les meilleurs», évoque Christian Jacob à propos des alliances passées dès le premier tour par Gilles Platret.

«Il y a un vrai enjeu agricole dans cette campagne»


«Christian Jacob est un homme de terrain», rebondit Gilles Platret. «Il a le sens du collectif et il passe son temps dans la France entière pour soutenir les amis de sa famille politique. (…) Ça m'honore», ajoute-t-il.

«Il y a un vrai enjeu agricole dans cette campagne. Christian [Jacob] vient du monde de la terre. C'est le seul paysan qui, par la grâce de Jacques Chirac est devenu le patron de l'ÉNA quand il est devenu ministre de la Fonction publique. Rien que pour ça, il avait toute sa place ici», s'enthousiasme le candidat sous les applaudissements des personnes présentes.

Répondre à la croissance de la demande alimentaire mondiale


«L'agriculture et l'alimentation sont un enjeu déterminant aux Républicains», déclare Christian Jacob en prenant la parole alors que, pour se rafraîchir, le petit groupe s'est installé à l'ombre de l'espace paysager qui jouxte l'enclos. Pour le président du parti politique, il s'agit d'intéresser «l'ensemble [des] concitoyens» en élargissant la thématique agricole parfois technique à la question de l'alimentation.

Selon Christian Jacob, les enjeux auxquels l'agriculture aura à faire face dans les prochaines années sont «la souveraineté alimentaire» et la réponse à «la croissance de la demande alimentaire mondiale». Pour cela, le président des Républicains se dit attaché aux «trois piliers du développement durable» – dont la rentabilité économique – en incitant à éviter d'importer des produits bio avec «des certifications qu'on ne connaît» depuis des pays lointains.

«On défend nos racines, c'est la priorité absolue»


«Ce qu'on essaie de faire, c'est d'abord de représenter le terrain, avant même d'être une liste avec des idées politiques et les nôtres ne sont pas négociables même si on a rassemblé des convictions larges», déclare à son tour le candidat. «Il y a un vrai enjeu de sincérité dans ce combat», adresse-t-il avec émotion à ses quelques interlocuteurs.

«On défend nos racines, c'est la priorité absolue. On est élu dans une région parce qu'on aime cette région et qu'on veut la défendre. On veut défendre les gens qui y travaillent, qui créent de la valeur et qui y vivent au sens large», explique Gilles Platret.

«Le charolais est une course vers l'excellence, de génération en génération. C'est cette capacité qu'on eut nos agriculteurs à toujours viser haut. C'est de l'exigence, c'est des cahiers des charges redoutables et, au bout du compte, c'est une agriculture qui déjà une marge qui permet de vivre», analyse le Chalonnais.

Propositions pour l'agriculture


Le candidat propose de créer un «parlement de l'agriculture» prenant en compte la viticulture et la sylviculture pour réunir deux fois par ans tous les acteurs concernés afin de définir «des lignes directrices» ainsi qu'un salon de l'agriculture régional sur le modèle du SPACE de Rennes.

Chemin faisant, Gilles Platret attaque l'installation d'éoliennes et défend les chasseurs. Une manière de mettre en avant des positions environnementales liées à ses accords avec le Mouvement écologiste indépendant d'Antoine Waechter et le Mouvement de la Ruralité (ex-Chasse pêche nature et traditions).

Paraphrasant le général de Gaulle, Gilles Platret revendique «la nécessité dans ce monde complexe d'avoir des idées simples» comme le travail, la ruralité et le respect des modes de vie.

Le poids de l'agribashing


Avant la séquence sur l'élevage bovin, la délégation a visité une autre ferme de l'Auxois sur le thème de la conservation des sols en production céréalière, une approche culturale qui se distingue de l'agriculture biologique par le recours à des produits phytosanitaire de synthèse avec l'objectif d'utiliser des quantités particulièrement faibles.

Selon l'entourage de Gilles Platret, dans un premier temps les agriculteurs auraient déploré que la captation de carbone liée à leur pratique ne soit pas valorisée. Dans un second temps, ils se sont insurgés contre l'«agribashing».

Auparavant encore, la délégation s'était rendue à Beaune le matin pour une déambulation autour du marché puis une rencontre des représentants de clubs sportifs.

Jean-Christophe Tardivon

Des charolais d'exception dans l'Auxois


«Il faut que l'on renoue avec les racines locales qui mènent jusqu'au patriotisme», déclare Gilles Platret
























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