Le député Fédération progressiste de la Côte-d'Or demande que «cessent la suradministration et l’empilement des normes».
Une directive européenne prévoit l'instauration d'un contrôle
technique pour les deux, trois et quatre roues motorisés de cylindrée
supérieure à 125 cm3. Le gouvernement a repoussé la mise en place de janvier 2022 à ce mois d'avril 2024.
Communiqué de Benoît Bordat du 23 février 2024 :Avec plusieurs de ses collègues dont Jean-François Rousset député de l’Aveyron, le député Benoît Bordat, vice-président du groupe d’études sécurité routière à l’Assemblée nationale a interpellé le ministre des Transports pour demander un moratoire sur l’obligation des contrôles techniques motos qui doit s'appliquer à partir du 1er avril prochain.
A l'heure de la simplification, le député demande que cessent la suradministration et l’empilement des normes.
Tandis que l’utilisation et l'entretien d’une voiture coûtent près de 6000 euros par an et par français, nombre d’entre eux font le choix de modes de déplacements intermédiaires moins couteux tels que les motos et les scooters.
Ces dépenses contraintes du quotidien s'amplifiant avec l'inflation, appliquer de nouvelles normes va encore une fois se traduire par une hausse des dépenses pour de nombreux ménages.
Une hausse qui serait d’autant plus forte dans la France rurale et péri-urbaine où se déplacer coûte plus cher et où ces normes alourdiraient d’autant plus le budget des ménages.
Le député tient à souligner qu’en 2023, la mortalité sur les routes a de nouveau baissé de 4,2% par rapport à 2022 ce qui démontre l’efficacité des politiques de prévention dont il se félicite.
En outre, les chiffres démontrent qu’un tiers des décès à moto concerne des personnes qui ne portaient pas de casque. A l’inverse aucun chiffre et aucun lien n’existe entre la défaillance de ces véhicules et la mortalité sur les routes.
Aussi, en l’absence de lien et pour éviter toute nouvelle réglementation qui viendrait faire peser de nouvelles contraintes sur les Français, Benoit Bordat et ses collègues demandent l’application du bon sens et la suspension rapide du contrôle technique motos.