Ce samedi 17 août en début de nuit, une cinquantaine de sapeurs-pompiers ont été engagés, en mobilisant trente véhicules, pour lutter contre un foyer ayant pris dans un stock de 300 m3 de déchets.
Actualisé : L'incendie est désormais éteint mais le site reste sous surveillance.
Ce samedi 17 août 2024, le Service départemental d'incendie et de secours de la Côte-d'Or (SDIS 21) a indiqué avoir engagé depuis 21 heures 04 «d'importants moyens» pour lutter contre un incendie au sein de l'entreprise Godard, spécialisée dans la valorisation des déchets non dangereux.
Un foyer s'était déclaré en plein air dans un amoncellement de déchets plastiques et métalliques non recyclés de 300 mètres cubes. Les flammes risquaient de se propager à d'autres déchets encore, ainsi qu'à deux grues et un broyeur.
51 sapeurs-pompiers, 30 véhicules, 5 lances à eau
«30 véhicules et 51 sapeurs-pompiers ont été mobilisés dans les opérations jusqu'à 3h09 du matin», précise le SDIS 21, venant des centres de secours de Dijon, Brazey-en-Plaine, Mirebeau-sur-Bèze et Aiserey.
Deux canons à eau de 2.000 l/min ont été mis en fonction depuis des échelles aériennes, renforcés au sol par un autre canon de 2.000 l/min et deux lances de 500 l/min.
Pour les alimenter, de l'eau a été pompée dans le canal à 1,8 km. La circulation du tramway a été temporairement interrompue. Les eaux de l'extinction du foyer ont été collectées dans un bac et seront traitées par une entreprise spécialisée.
Pas de blessé
Des mesures chimiques ont été effectuées au niveau des habitations situées dans l'axe de propagation des fumées pour en évaluer les risques toxiques. Ces mesures se sont révélées négatives malgré la gêne olfactive occasionnée.
Le SDIS 21 signale que le directeur de l'entreprise était présent sur place et a contribué à «la mise en place des stratégies de lutte contre ce sinistre conséquent». De plus, «les autorités municipales et préfectorales ont suivi le bon déroulement des opérations».
Le feu étant désormais éteint, le site reste néanmoins sous surveillance. Aucun blessé n'est à déplorer et il ne devrait pas être nécessaire pour l'entreprise de recourir à des mesures de chômage technique.
JCT
Photographies de drones fournies par le SDIS 21