Le député européen des Verts a animé une réunion publique, le 5 octobre dernier, à Dijon.
Communiqué d'Europe Écologie Les Verts Côte-d'Or du 17 octobre 2023 :EELV – Côte-d’Or a lancé un cycle de rencontres sur les enjeux européens dans la perspective des élections de 2024. Après Claude Gruffat député européen au mois de juin à Beaune et Benoit Biteau, 1er vice-président de la commission agriculture du Parlement Européen à Auxonne, la Côte-d’Or a accueillie David Cormand à Dijon.
Après un temps d’échange et de dédicace à la librairie Gibert Jospeh, il a animé un temps convivial de débats au nouveau local d’EELV - Côte-d’Or sur les thématiques Europe, Numérique.
David Cormand, secrétaire national du parti de 2016 à 2019, est député européen. Il est membre des commissions des Budgets, du Marché intérieur et de la protection des consommateurs et de la commission de la Culture et de l’Éducation. Il est également suppléant en commission des Pétitions et membre des intergroupes Bien-être et protection des animaux et Économie sociale. De plus, il co-dirige la délégation française au Parlement Européen.
Situation des écologistes au parlement européen
C’est la première fois de l’histoire que les écologistes représentent 10% du parlement européen, notamment dû aux scores inédits réalisés en France, en Allemagne et Europe du nord. Il y a de véritables enjeux politiques avec les pays du Sud et de l’Est où les écologistes sont quasiment absent du paysage. Il y a quelques élus en Espagne et en Italie mais pas de réelle progression. En ce qui concerne les pays de l’Est, cela s’explique par leur rejet du communisme, qui les conduits finalement à rejeter tout ce qui à l’air de gauche, au bénéfice des régime illibéraux.
La fin de la cogestion européenne historique
En 2019, la cogestion du Parlement européen sur le plus petit dénominateur commun entre le PPE et les sociaux-
démocrates a pris fin puisque ces deux composantes ne sont plus majoritaires. Cela a pu se faire grâce à la proportionnelle qui permet l’expression du pluralisme politique au sein de l’Union. Désormais, les accords - quand ils sont possibles - s’élaborent de le cadre de ce pluralisme, exception faite de la droite et l’extrême-droite.
Les enjeux pour la prochaine mandature
L’extrême-droite seule ne peut rien mais il existe le risque qu’elle forme une alliance avec le PPE.
Importance de renforcer la délégation écologiste française, actuellement de 13 eurodéputés.
Moderniser la fiscalité européenne qui date de 1988 et repose sur la TVA, les droits de douane et 75% de dotations.
Nécessité de créer des ressources propres.
Prévoir une taxe plastique et une taxe carbone aux frontières.
La taxe sur les transactions financières et les superprofits reste un combat à mener.
Mettre en place une Europe de La Défense même si nous savons que cela prendra du temps.
Mobilisation pour l’interdiction du glyphosate.
Réglementation de l’IA notamment dans le cadre des services publics.
Répondre aux attente sociales et sociétales puisque 80% des pétitions qui sont présentées concerne soit l’écologie soit la santé environnementale.