Le mouvement de jeunesse des Républicains pointe «la passivité de la présidence» face à «une occupation illégale par des militants d’extrême-gauche».
Communiqué des Jeunes Républicains de Côte-d'Or du 15 mars 2023 :Depuis le 9 mars, le bâtiment du pôle Acquisition Apprentissage Formation Education (AAFE) du campus universitaire de Dijon fait l’objet d’une occupation illégale par des militants d’extrême-gauche.
Plusieurs amphithéâtres du bâtiment Droit-Lettres ont également été occupés et dégradés.
Nous dénonçons le blocage et la dégradation intolérables de ces bâtiments, encouragés par les propos d’un parlementaire LFI irresponsable, qui nuisent à la liberté d’étudier.
Le contexte politique national ne doit pas être utilisé par des mouvements de la gauche la plus radicale pour gêner la très grande majorité des étudiants qui ne souhaite qu’une chose : pouvoir étudier tranquillement dans les meilleures conditions possibles.
Ces blocages sont, comme d’habitude, le fait de quelques individus radicaux, contre 34 000 étudiants inscrits à l’Université de Bourgogne.
Les blocages et les dégradations des universités, atteintes pleines et entières contre la liberté d’étudier, constituent un délit pénal qui chaque année coûtent plusieurs milliers d’euros à nos universités, et donc aux contribuables.
Nous regrettons en outre la passivité de la présidence de l’Université de Bourgogne qui n’agit pas pour empêcher ces blocages et qui de surcroît a validé le principe du non-contrôle des absences en Travaux Dirigés lors des jours de mobilisation nationale. A noter qu’il a été par ailleurs demandé aux professeurs de reporter tout examen prévu sur l’une de ces journées à une date ultérieure.
Ces atteintes à la liberté d’étudier et à la liberté d’enseigner sont inacceptables.
Les Jeunes Républicains de Côte-d’Or demandent à la direction de l’Université de Bourgogne de mettre fin sans délai aux blocages et de mettre en œuvre tous les mesures nécessaires afin que le campus puisse retrouver un fonctionnement normal.