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29/05/2021 20:49
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DIJON : À la découverte de l'interaction entre art et science

Dans le cadre de la biennale régionale arts et sciences «Réseaux ! Partout tu tisses», une journée festive était organisée ce samedi 29 mai au jardin de l'Arquebuse pour les petits et les grands.
La biennale «Réseaux ! Partout tu tisses» se déroule jusqu'au 7 juillet prochain, mêle des interprétations artistiques avec des recherches scientifiques actuelles en Bourgogne-Franche-Comté.

Au programme : spectacle de danse, émission interactive, performance artistique, concert, rencontres avec des chercheurs de l’université de Bourgogne, ateliers et jeux pour les petits et les grands (retrouver le programme).

«L'université fait partie de la cité»



Pour cet après-midi festif du samedi 29 mai 2021, les ateliers étaient accessibles sur inscription même si quelques créneaux disponibles permettaient d'être enregistré sur place.

Entre les inscrits et les accompagnants spectateurs à l'extérieur, une centaine de personnes ont participé. La dimension artistique était sensible lors de cette journée festive mais toujours en s'appuyant sur un arrière-plan scientifique.

«L'idée de départ était d'avoir des actions art-science au jardin des Sciences pour rencontrer un autre public. On a des gens qui passent dans le parc qui n'oseraient pas aller sur le campus, qui n'oseraient pas venir rencontrer des chercheurs ou des artistes à l'Atheneum», explique Marie-Laure Baudement-Sirugue, directrice du pôle culture de l'université de Bourgogne.

«L'université fait partie de la cité, on souhaite rencontrer tout le monde», souligne-t-elle. Cette action hors les murs permet donc de toucher un public différent des autres événements de la biennale.

Des ateliers pour sensibiliser à la notion de réseau


Les ateliers créatifs de Chacha Boudin s'inspirent de la nature et de la science. Un premier atelier sensibilise à la notion de molécule en ayant recours à des boules de pâte à modeler et des perles. «Les perles ou les boules, c'est l'atome qu'on va relier à l'aide de bâtonnet ou de fil de chenille pour faire une sculpture moléculaire», explique la plasticienne dijonnaise.

Un deuxième atelier s'appuie sur les décalques de planches du biologiste Ernst Eckel pour créer «un mur de motifs» avec un réseaux d'images. Le land art insuffle le troisième atelier participatif pour un tissage à partir de végétaux et d'objets collectés dans le jardin.

Dans la petite orangerie, le dispositif «Bouge !» proposé par Baptiste Chatel, musicien-chercheur, et Fabrice Blaise, régisseur de l’Atheneum, est interactif entre l’Homme et la machine. Les variations des déplacement sont analysées pour modifiées la musique et la lumière émise par le support technique.

«Il y a toujours une interaction art-science»


La «réalité virtuelle incarnée» de la danseuse contemporaine Margherita Bergamo, de la compagnie Voix et Omnipresenz, a mobilisé un casque de réalité virtuelle. La personne participant voit des images – qui sont diffusées sur écran pour les spectateurs autour – et parfois la danseuse interagit en entrant en contact physique avec la personne.

«Il y a eu un travail de fait sur le mouvement avec les chercheurs du laboratoire CAPS, il y a toujours une interaction art-science», signale Marie-Laure Baudement-Sirugue.

La biennale sera de retour au jardin de l'Arquebuse le 26 juin après-midi pour un grand jeu avec des chercheurs qui sera également décliné le 27 juin après-midi au parc de la Colombière.

Jean-Christophe Tardivon

Thibault Roy rend les recherches scientifiques accessibles par le dessin




































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