
Celui qui a fait la première partie de Paul Mirabel,
ou encore Tanguy Pastureau rode son spectacle à Dijon. Des soirées stand up
dans lesquelles Thiébaud Derozier parle de la fac, de son adolescence et de
sa vie sentimentale avec beaucoup d’autodérision.
Laurent Gerra le
révélateur de sa passion
Thiébaud Derozier
«C’est vrai que je ne captais pas toutes les subtilités de ses sketches, mais
j’ai compris ce soir-là, au Zénith de Dijon, lors d’un de son spectacle ou mes
parents m’avaient emmené que je voulais moi aussi faire rire. J’étais fasciné par
cet homme qui faisait rire tout un Zénith. Je me disais, mais comment c’est
possible. J’avais 7 ans»
De l’écriture à la
scène
«J’ai commencé à
écrire vers 12 ans des choses de la vie quotidienne. Au début je n’avais pas de
sujet précis, je parlais plus de ma vie d’adolescent, du collège, des
professeurs avec leurs phrases toutes faites qui font rire. Mes références
étaient Kev Adams ou encore Baptiste Lecaplain. J’ai fait ma première scène à
16 ans, c’était mon premier stand up. J’ai ensuite fait la première partie de
Guillermo Guiz, Tanguy Pastureau, des salles et autres scènes plus intimistes
puis est arrivé en 2020 le confinement. Une période qui m’a permis de créer la
Récréation stand-up, des plateaux composés d’humoristes en devenir de la
région. Un concept qui tourne toujours dans les bars lors de soirées style
Comédy Club»
Un premier vrai spectacle en solo
«Il est écrit. Je le
peaufine à chaque représentation depuis quelques mois. J’ai de vrais amis sur
lesquels je peux compter, qui me conseillent sur ce que je dois améliorer. Mon
spectacle est rodage dans des lieux intimistes avant de le présenter dès la
rentrée de septembre dans des salles plus importantes. Ma vie et mon quotidien
m’obligent aussi à faire évoluer mes textes, puisque je parle de moi»
Savoir rire de soi-même
«Il n’est pas toujours
évident de parler de soi. Il y a des sujets un peu plus sensibles que j’ai vécu
et qu’il faut savoir bien présenter, sans pour autant cacher sa vulnérabilité.
Et surtout, je me moque beaucoup de moi. Je fais beaucoup d’autodérision. Et ça
c’est un vrai travail d’introspection. Mais je pense que c’est nécessaire. Si
je veux me moquer des autres ou les titiller, il faut savoir rire de soi même»
L’amour un thème
universel
«Je ne retrace pas ma
vie depuis ma naissance. J’aborde différentes périodes dont j’ai souvenirs
comme mon adolescence, mon école de management à Dijon, la Fac. Je parle aussi
d’amour, un sujet universel. J’en parlais déjà lorsque je participais à des
plateaux d’humoristes. Là, je reprends ces passages, mais comme ma vie
amoureuse a évolué vers une séparation, j’aborde ce sujet différemment. Et
forcément certains vont se reconnaitre dans ma vie. Mais il y a aussi des
regards sur la vie en générale, je donne mon opinion. En revanche je ne traite
pas de graves sujets d’actualités et encore moins de politique»
Un humour bon enfant
«Je ne suis jamais
dans la vulgarité, il y a pas mal d’absurdité, parfois c’est un peu trash quand
je veux titiller certaines personnes mais ça reste malgré tout assez rare. Mon
humour est finalement bon enfant, convivial et familial. Mon public est large.
J’ai des jeunes de 18,20 ans mais aussi des
quinquagénaires. Chacun
se retrouve dans ce que je raconte de ma vie»
Norbert Banchet
Photo : Antonin Gauvenet
Après Lyon, Besançon et autres salles de Bourgogne, Thiébaud
Derozier présentera son spectacle au Bar le 37, rue Jules Mercier à Dijon :
Mercredi 16 avril et le mercredi 14 mai 2025.D’autres dates sont en attente de confirmation avant le
Bistrot de la Scène à Dijon à l’automne prochain
Infos et réservations : Réseaux sociaux :
Thiébaud Derozier / legars.dedijon
