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22/07/2021 18:17

FESTIVAL : Image sonore s'installe dans le paysage culturel

Du baroque à l'électro, le festival Image sonore s'étoffe avec une date supplémentaire pour cette édition 2021, du 21 au 24 juillet dans l'Auxois. La première soirée s'est déroulée au pied du MuséoParc Alésia avec du mapping sur la résille en bois de la façade.
Lancer un nouveau festival, a fortiori en zone rurale, relève du défi. Quand de surcroît apparaît une crise sanitaire, cela devient une gageure. Directeur artistique d'Image sonore, Serge Meyer a pourtant relevé le challenge.

Après une première occurrence relativement confidentielle en 2019, une édition sur trois sites en 2020, Image sonore revient au MuséoParc Alésia et au château de Bussy-Rabutin avec une journée supplémentaire.

La première soirée d'envergure a eu lieu ce mercredi 21 juillet 2021 au pied de la colline d'Alise-Sainte-Reine. L'organisateur revendiquant 650 spectateurs pour écouter cinq sets. Des concerts mais pas de chant : Image sonore fait la part belle à la musique, du baroque à l'électro en passant par les compositeurs contemporains.


Le passe sanitaire permet de se passer du masque


Côté pratique, le passe sanitaire est demandé à l'entrée et les spectateurs peuvent donc se passer du masque de protection en extérieur. En partenariat avec le conseil départemental de la Côte-d'Or, la Croix-Rouge française propose des tests antigéniques aux spectateurs n'ayant pas de passe sanitaire complet.

L'offre de restauration s'est également étoffée avec les spécialités de Rhénanie-Palatinat du Stube et les grillades locales de Chez Flo. Bien sûr, l'incontournable buvette est présente.

«Offrir un moment d'apaisement à tout le monde»


«C'était une volonté de maintenir coûte que coûte le festival parce que je pense que les gens en ont énormément besoin. On avait envie de se retrouver et d'offrir un moment d'apaisement à tout le monde», explique Serge Meyer.

L'édition 2021 marque le retour des artistes étrangers qui peuvent de nouveau circuler : «on retrouve ce que l'on avait la première année avec un mix d'artistes français et européens et de grands artistes notamment en musique électronique». À signaler parmi les têtes d'affiche cette année : Dominik Eulberg, Chapelier Fou, Nto, Irène Drésel, Thylacine, Sama' Abdulhadi et Nathan Fake.

«Pour compléter l'offre en musique classique, on va de plus en plus dans les répertoire de musique contemporaine», souligne le directeur artistique, «ça permet de découvrir des compositeurs vivants et de jeunes compositeurs notamment».

Les concerts du 21 juillet


Membre de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris et du Trio Klimt, la violoncelliste Julie Sévilla Fraysse représente «l'excellence classique ainsi que l'élégance et la modernité à la française», selon les organisateurs. Julie Sévilla Fraysse a joué des variations de Marin Marais (1656-1728) sur le thème de la folia, puis la «Suite n°1 pour violoncelle seul» de Jean-Sébastien Bach (1685-750), la «Sonate pour violoncelle seul» de György Ligeti (1923-2006) et «Bunkaru» de Toshiro Mayuzumi (1929-1997).

Le violoncelliste Éric-Maria Couturier joue sur les grandes scènes internationales avec l’Ensemble intercontemporain. En 2021, il a sorti l’enregistrement de «Quarks», concerto pour violoncelle que le compositeur Yann Robin lui a dédié. Ce mercredi soir, Éric-Maria Couturier a joué la «Sonate pour violoncelle seul op. 8» de Zoltán Kodály (1882-1967), «Trois Strophes sur le nom de Sacher» de Henri Dutilleux (1916-2013) et «Ce chant de brume» de Lucien Guérinel (né en 1930).

«La musique comme un jeu de piste», ainsi les organisateurs d'Image sonore présentent l’œuvre de Chapelier Fou. Dix ans après son premier album, Chapelier Fou revient sur scène pour «défendre sa vision ambitieuse, personnelle et ludique du live».

Les Rennais Hadrien et Théo ont conçu en distanciel le projet Pausé durant le confinement du printemps 2020 et se reconnaissent dans le mouvement d'electro chill.

«La musique de Yotta n’a pas de frontière», assurent les organisateurs. Ingénieur du son de formation, en parallèle de son travail dans l’audiovisuel, Yotta compose et arrange des «rêveries tropicales», inspirées par ses voyages en Afrique ou en Amérique du Sud.

Signature iconique d'Image sonore, la projection vidéo en mapping sur la façade du MuséoParc Alésia a accompagné les sets de Pausé et de Yotta, donnant ainsi à la résille de bois – dessinée par l'architecte Bernard Tschumi – une toute autre dimension dans la nuit de l'Auxois.

Jean-Christophe Tardivon


























































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