Passionné par la littérature depuis son enfance, Bastien Cordier (lire sa bio ici) a une prédilection pour les thrillers et les romans policiers. Son premier livre, «Le lac» raconte le week-end cauchemardesque de Sarah venue faire un break dans un camping. Meurtre, intrigue, le coin de paradis va se transformer en véritable lieu d’horreur dans huis clos haletant. (Lire ICI)

«Todesrune»

Dans ce nouveau roman, l’auteur nous emmène dans la paisible bourgade de Saint-Barthélémy-sur-Soc, en Côte-d'Or, ou le meurtre d’un octogénaire et de son chien s’est produit dans les anciennes coursives du stade. Qui a tué Joseph Caspi ? Quel est le lien avec le symbole énigmatique qui hante le village depuis des années ? Quel est le rapport avec la période de la dernière guerre mondiale ? 

Bastien Cordier : «Je ne vais pas répondre à toutes ces questions au risque de spoiler l’intrigue, mais ce que je peux dire c’est qu’il y a effectivement des références historiques abordables pour tout le monde et que l'on saisit au fur et à mesure de l'histoire. Une histoire qui prend racine au cœur de la seconde guerre mondiale et se déroule à notre époque. Il y a quelques chapitres historiques pour que le lecteur comprenne comment, en 2024, on en est arrivé à un tel drame».

La victime a vécu la seconde guerre mondiale ?

«C'est vrai que la victime a vécu pendant la guerre, même s'il était tout petit. Il y a entre la victime et le meurtrier, des racines communes et un vécu commun, malgré eux. Un lien qui sera explosif, jusqu'au moment du meurtre. Mais pendant l'enquête il y aura d'autres morts et des disparitions également liées au passé. La question pour le commissaire Alexandre Pourquier sera aussi de découvrir l’évènement déclencheur qui a eu lieu dans les années 40 pour en arriver là»

L'intrigue se déroule en Côte-d'Or

«Le nom du village a été changé, mais avec certains détails que je donne, notamment concernant l'église, les Côte-d'Oriens devraient géolocaliser, Saint-Barthélémy-sur-Soc ou passe aussi une rivière que j’ai baptisé, Soc. Je décris d’autres lieux de la bourgade, qui eux sont bien réels. Pour les personnages, comme Madame la Maire du village, Eloïse Chaussée avec sa vieille Honda Jazz rouge, tous sont issu de mon imagination»

Un indice sur l’intrigue ?

«Je peux vous dire que la couverture du livre est assez parlante. Il y a le cercle blanc qui représente le symbole de la paix et à l'intérieur il y a la Rhune de la mort dessinée en rouge. Le fait d'associer ces deux symboles donne une couverture assez ironique mais qui colle complètement à l'histoire»

                                                                                                                                                                     Norbert Banchet

«Todesrune» de Bastien Cordier aux éditions Le Lys Bleu est disponible sur les plateformes de vente en ligne et sur les réseaux sociaux de l’auteur dijonnais. (bastienco21)