Révélés en 2006 avec leur ballade pop «U-Turn (Lili) », Bande Originale du film «Je vais bien, ne t’en fais pas », qui a aussi été dans le Top 100 des meilleures ventes de singles en France pendant un an, Simon Buret, chanteur et aussi acteur, et Olivier Coursier musicien guitariste et compositeur viennent de sortir leur 4 ème album : Anatomy of light, sur des tonalités toujours électro-pop.

«On reste fidèle à ce que l’on fait, c’est toujours le même ADN» nous explique Simon Buret et de poursuivre «en fait à chaque fois que l’on construit un album, on oublie un peu ce que l’on a fait précédemment, et on envisage un album comme si c’était le premier. C’est aussi pour ça qu’on n’en fait pas beaucoup, on attend d’avoir des choses à dire. Moi j’aime bien prendre le risque de disparaitre et de revenir avec un vrai propos. On a eu aussi cette envie de faire un titre avec des couplets en français, comme dans le premier album. Mais on ne voulait pas faire que de la chanson française on voulait que ça reste du Aaron»


Ultra Rêve, est un titre marquant de l’album avec Jean-Claude Van Damme fan du duo
«Oui (rire) il est fan de nous, il aime notre travail et ça fait longtemps que l'on devait bosser ensemble.  En fait quand les mots de Ultra Rêve sont arrivés sur le papier, qui disent dans le refrain, n’aie pas peur y a pas d’erreur, on cherchait avant tout un ambassadeur. Quelqu’un qui serait capable de dire ces paroles résonnant comme un appel à la liberté. Et pour nous, Jean-Claude Van Damme est rapidement devenu une évidence. Il a ce statut très rare d’icone et pas de star. Il est aussi puissant que fragile. Et pour interpréter le refrain, seul Jean-Claude était capable de faire passer le message de la chanson»

Le message dans le clip
«L’idée du clip, est que l’homme disparait de la surface du monde. Ça part d’un parking  avec une voiture et tous les symboles que cela comportent. Jean-Claude Van Damme est libre, bouge au son de la musique, reprend le refrain et fait danser les vagues, la chose la plus pure et puissante du monde, indomptable, c’est-à-dire l’océan» 

Le clip a été réalisé dans des conditions particulières
«Ce clip a été enregistré en période de confinement et je n’ai pas pu me rendre à Los Angeles pour réaliser le clip. On a donc raconté nos émotions à Jean-Claude, notre souhait qu’il danse et que ce ne soit pas uniquement de l’art martial. Après il a proposé de monter sur un poteau et de faire certains mouvements. Et au final, c’est son fils qui tenait la caméra et sa fille qui a réalisé pour nous le clip. Pour eux, ça a été une expérience familiale inattendue et pour nous un formidable cadeau pour notre album»

Vous êtes enfin sur scène depuis quelques semaines, quelles sensations ressentez-vous ?
«C’est complètement hors norme. En fait on touche à quelque chose de merveilleux quand on a tous été empêché. C’est la première fois que ça arrive des deux côtés, dans le public et sur scène. Il y a toute une énergie nouvelle que l’on découvre, c’est difficile à décrire mais c’est très puissant. En plus notre tournée a commencé il n’y pas très longtemps et du coup on a fait pas mal de réouverture de salles. Pour le public le plaisir est double et pour nous, ça nous met un peu la pression (rire)» 

Le concert à Dijon
«Ce n’est pas un spectacle, c’est un concert avec une interaction avec le public. On vient autant en prendre qu’en donner en fait. Je ne veux pas trop dévoilé le contenu, mais pour la première fois nous avons une matière physique sur scène.  On a construit quelque chose sur scène comme une cathédrale de lumières. Du côté musique nous allons jouer des titres de nos précédents albums  et bien sûr des titres de Anatomy of light. On réorchestre toutes nos chansons pour que ça colle avec l’ambiance et la tonalité que l’on veut donner à nos concerts» 

                                                                                                                                                                            Norbert Banchet
                                                                                                                                                                     Photo Sylvie Castion

AaRON en concert le jeudi 7 octobre à 20h30 à la Vapeur - Dijon
Le jeudi 18 novembre à 20h à la Rodia à Besançon 
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