Nouveau tiers-lieu dijonnais, la Fourmilière a ouvert ce mardi 25 octobre 2022 à l'initiative de Julie Collin, propriétaire des lieux et gérante de la structure située au 51 de la rue Général-Fauconnet, entre les quartiers Jouvence et Drapeau.

La nouvelle adresse est l'évolution de l'épicerie Au gramme près, ouverte en 2018 le long de l'avenue du Drapeau. Depuis quelques années, Julie Collin avait l'idée de «créer un tiers-lieu» rassemblant «plusieurs activités complémentaires se rejoignant autour de valeurs communes». À présent, La Fourmilière abrite Au gramme près ainsi qu'un café-cantine et une ressourcerie végétale.

Trois recrutements pour le café-cantine

Ayant acquis les locaux des anciens Meubles Agazzone, Julie Collin a entrepris en 2021 des travaux de rénovation dans lesquels elle a investi 150.000 euros. La Fourmilière dispose à présent de 600 mètres carrés répartis en trois niveaux dont 400 mètres carrés au rez-de-chaussée.

L'épicerie comptait déjà huit employés, la cheffe d'entreprise a recruté trois salariés pour le restaurant. La ressourcerie végétale est animée par une association qui loue une partie de l'espace.

L'épicerie Au gramme près propose 90% de produits bio

«Au gramme près est une épicerie de produits au maximum locaux, en circuits courts, bio et sans emballage. Ce sont nos quatre piliers», indique Julie Collin. «En fonction de la réalité, on s'adapte et on essaie toujours de trouver le meilleur compromis par rapport à ces quatre valeurs.»

L'épicerie propose de l'alimentaire, du non-alimentaire, des produits frais, des produits d'hygiènes ainsi que des cosmétiques. Environ 90% des produits sont labellisés Agriculture biologique.

Prochainement, de la viande sera vendue sous vide sur commande auprès d'éleveurs de Côte-d'Or et de Saône-et-Loire. «Cela va nous permettre de donner accès à de la viande locale et de qualité», souligne Julie Collin.

L'esprit cantine vintage de La Fourmilière

«On a construit le café-cantine comme un lieu de vie et de partage», poursuit la gérante. L'espace compte 35 places assises et présente un esprit vintage.

En journée, il fonctionnera comme un café ou un salon de thé pour déguster des pâtisseries maison et des boissons chaudes ou froides. Au moment du déjeuner, seront proposés trois plats sans viande ni poisson ainsi qu'un dessert à l'assiette. Compter entre 13 et 15 euros pour un plat-dessert sans boisson. Faute de licence III dans l'immédiat, le restaurant ne propose pas encore de vin ni de bière.

«On veut rester la cantine du midi», insiste Julie Collin. «l'idée est que l'on puisse potentiellement assez vite, le service est conçu pour être le plus rapide possible».

Légumes, céréales, légumineuses, infusions, jus de fruits sont locaux. En phase avec l'épicerie, la plupart des produits sont bio.

«On ne se revendique pas végétarien»

Les particularités alimentaires seront prises en compte afin de proposer des alternatives aux personnes recherchant des plats sans gluten, sans lait ou encore sans œuf.

«On ne se revendique pas végétarien. On propose des plats sans viande et sans poisson mais ce n'est pas une revendication militante», explique Julie Collin. «Il y a largement de quoi faire avec l'offre céréalière et légumineuse pour faire des plats super bons et complets. Cela permet de répondre à de nouvelles attentes.»

Une ressourcerie pour «lutter contre le gaspillage végétal»

Créée en 2021, à la suite d'un passage par l'incubateur Le T, l'association Ressourcerie végétale est présidée par Chantal Thierry qui aspire à revaloriser les plantes pour «lutter contre le gaspillage végétal».

L'activité de l'association comprend également la végétalisation d'espaces d'entreprises, l'animation de temps de cohésion d'équipe et l'organisation d'ateliers pour apprendre à s'occuper des plantes. Les bénévoles sont les bienvenus pour participer à ces activités relevant de l'économie circulaire.

Les entreprises peuvent réserver le local pour des formations ou des séminaires et ainsi bénéficier de la restauration du café-cantine attenant.

«Redonner une chance à la plante de s'épanouir»

Les différentes végétaux collectés auprès d'entreprises et de fleuristes sont soignés dans les locaux de La Fourmilière où les particuliers peuvent également déposer des plantes d'intérieur vivantes et exemptes de parasite.

Les plantes sont alors rempotées avec un pot en terre et du terreau bio. Une fois revigorées, les plantes sont vendues dans l'espace boutique de l'association. Comme l'explique Chantal Thierry, «on va redonner une seconde vie et une chance à la plante de s'épanouir».

Informations pratiques

La Fourmilière
51, rue Général-Fauconnet à Dijon
Pas de téléphone
Email : hello@augrammepres-dijon.fr
Ouverture du lundi au samedi
Cantine de 9h30 à 18h
Épicerie de 10h à 19h
Ressourcerie végétale de 10h à 19h
Site web de la Ressourcerie végétale