Ce mardi 15 avril, à l'Institut Agro Dijon, s'est tenue la Conférence régionale bio sur le thème «Comment l'agriculture biologique peut-elle être un moteur pour les territoires ?»
Le mardi 15 avril 2025, à l'Institut Agro Dijon, s'est tenue la conférence régionale Bio, en présence de Christophe BLANC, Directeur régional adjoint de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Bourgogne-Franche-Comté, Christian MOREL, Vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté, en charge de l'agriculture, de la viticulture et de l'agroalimentaire et Gilles DEMERSSMAN, Conseiller régional en charge de l'agriculture biologique.
En Bourgogne-Franche-Comté, tout comme dans le reste de la France, l’agriculture biologique a connu une accélération marquée jusqu’en 2021 en matière de consommation, de production et de surfaces exploitées. Depuis, l’augmentation des prix du bio a entrainé un ralentissement de son essor.
Sur l’ensemble du pays, de 2021 à 2023, on note un ralentissement de l’augmentation du nombre de producteurs en grandes cultures (+2.7% en 2023 contre +12.4% en 2021) et du nombre d’éleveurs engagés (+0.4% en 2023 contre +5.5% en 2021).
La conférence régionale Bio s’est articulée autour d’une question centrale : « Comment l'agriculture biologique peut-elle être un moteur pour les territoires ? ». L’agriculture biologique a été interrogée avec une approche sociale, à travers les questions de santé et d’alimentation, et une approche environnementale, à travers la gestion de l’eau et la préservation de la biodiversité.
Aujourd’hui, État et Région déploient des moyens conséquents, humains et financiers, pour répondre aux déséquilibres structurels et conjoncturels rencontrés par les filières en agriculture biologique, avec l’ambition de soutenir les agriculteurs engagés dans ces filières biologiques.
Cette demi-journée a mis en avant des témoignages et retours d’expériences inspirants. Elle s'est voulue être un lieu de rencontre et d’échanges entre plus de 140 participants, parmi lesquels des acteurs des filières biologiques, des acteurs territoriaux, des élu(e)s, des agents de développement, des associations et des techniciens.
Communiqué