Le maire de Chenôve a annoncé que huit des dix mesures pour lutter
contre la précarité du fait de la crise de la Covid-19 avaient déjà abouti. Ce jeudi 7 avril, Thierry
Falconnet lance à un appel à des cofinancements auprès des «acteurs de la solidarité».
Ce jeudi 7 avril, le maire de Chenôve, Thierry Falconnet, a tenu une réunion
pour établir un point de situation du plan de cohésion sociale lancé le 29
mars 2021. Autour de lui, la première adjointe Brigitte Popard, les adjoints Nourédine
Acheria, Aziza Aglagal, Patrick Audard, Yves-Marie Brugnot, Didier Giard, Christiane
Jacquot et Jamila de la Tour d’Auvergne.
L’objectif du plan
municipal de cohésion sociale, lancé en direction de tous les Cheneveliers, était
de lutter contre l’accroissement des inégalités en lien avec la crise
sanitaire. Pour le maire, il était indispensable
d’agir vite face au développement potentiel d'inégalités sociales et de proposer des
solutions adaptées pour lutter contre la pauvreté et la précarité, favoriser la
cohésion et l’inclusion de tous.
Un an après la
présentation du plan de cohésion sociale municipal,
(voir ci-dessous) l’ensemble
des directions, les élus en charge de la solidarité de la jeunesse de l’éducation
de l’économie sociale et solidaire et du revenu municipal garanti ont fait le bilan de leur travail. A ce jour sur les dix mesures, huit ont abouti et deux sont en cours de réalisation. Si
ces mesures viennent en soutien à des actions déjà existantes, d’autres ont été
créées suite aux conséquences de la crise sanitaire.
Le logement d’urgence
pour les femmes victimes de violence
Thierry Falconnet :
«Effectivement nous avons mis en place, par exemple, une mesure qui date
de tout juste deux ans. Elle concerne le plan d’équipement numérique des
enfants de CM1 dont l’objectif est de lutter contre la fracture numérique qui s’est
aggravée ces derniers mois. De nombreux enfants n’ont pas, pendant la crise
sanitaire, réussi à suivre les cours à distance par manque d’ordinateur. Nous ne
voulons plus de cette injustice.»
«Les violences intra-familiales
ont augmenté au cours de ces deux dernières années en raison notamment des
confinements. Nous allons mettre en place une mesure sur le logement d’urgence
pour accueillir les victimes en lien avec le plan départemental de lutte contre
les violences faites aux femmes. Concrètement, la Ville mettra à disposition sur
son patrimoine de logement un appartement anonyme et sécurisé.»
Un co-financement
indispensable
«Ce plan de cohésion
sociale est une initiative municipale, financée par le budget communal avec par
exemple l’augmentation de la subvention allouée par la Ville au Centre communal
d’action social. Sur certaines mesures, comme le revenu municipal garanti que
nous voulons mettre en place à Chenôve, il est clair que notre ambition d’amener
les personnes au niveau du seuil de pauvreté monétaire qui s’élève entre 800 euros
et 900 euros par mois et par personne, est un objectif qui ne pourra être atteint
que si d’autres acteurs de la solidarité nous viennent en soutient à cette
mesure. En tout cas, nous, nous affirmons une vraie volonté d’équité pour
tendre vers plus d’égalité, pour réduire la pauvreté, que chacun puisse accéder
aux droits, à la santé, à l’éducation, au sport, mais aussi à la culture de
manière à ce tout le monde puisse vivre décemment dans une commune comme
Chenôve.»
Norbert Banchet