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18/05/2021 11:07

CORONAVIRUS : 168.000 premiers autotests pour les élèves de l'académie de Dijon

Ce mardi 18 mai, la rectrice de l'académie de Dijon s'est rendue au lycée dijonnais Charles de Gaulle pour remettre symboliquement une boîte d'autotests et suivre une démonstration d'utilisation. «En vous testant, vous participez de cet effort national qui est de stopper le virus», a-t-elle indiqué aux élèves présents.
Après les personnels, les élèves. En effet, le 26 avril dernier, 61.000 autotests ont été mis à disposition des personnels de l'académie de Dijon en contact avec des élèves (professeurs, AESH, ATSEM, etc.). Au niveau national, plus de 50 millions d’autotests seront ainsi acheminés jusqu'au 4 juin et distribués à tous les personnels permettant un dépistage régulier deux fois par semaine.

Depuis le 6 mai dernier, 168.000 autotests ont été distribués dans les collèges et lycées de l'académie à destination des élèves de plus de quinze ans. Selon le ministère de l’Éducation nationale, il s'agit de «de poursuivre la stratégie de tests pour diminuer la circulation du virus et accompagner la rentrée des vacances de printemps» en mettant également le cap sur les examens. Au niveau national, 60 millions de tests seront distribués dans les établissements scolaires d’ici aux vacances d’été.


«L'objectif est de casser au plus vite les chaînes de contamination»


Ce mardi 18 mai 2021, accueillie par David Tran, proviseur de l'établissement, et Isabelle Picard, proviseure adjointe, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l'académie de Dijon, accompagnée de Pascale Coq, DASEN de la Côte-d'Or, rejoint une séance de démonstration dans l'amphithéâtre du lycée international Charles de Gaulle.

En s'adressant à une classe du lycée, la rectrice de l'académie de Dijon invite à «unir nos efforts» pour «se tester massivement» et pour «se vacciner» si l'on fait partir du public éligible.

«L'objectif est de casser au plus vite les chaînes de contamination : plus tôt on sait qu'on est contaminé, plus tôt on peut s'isoler, plus tôt on peut protéger les autres de la transmission du virus. C'est une question de responsabilité individuelle vis à vis de votre entourage immédiat (…) et de responsabilité collective : en vous testant, vous participer de cet effort national qui est de stopper le virus», ajoute-t-elle.

«Les élèves ont bien conscience des enjeux»


Alors qu'approche la saison des examens, à commencer par l'épreuve de philosophie le 17 juin, l'objectif est de permettre à chaque élève de plus de quinze ans de se tester une fois par semaine. «Il est nécessaire de casser les chaînes de contamination pour éviter que certains ne puissent pas passer leurs examens et aillent en séance de rattrapage», insiste Nathalie Albert-Moretti.

«Les élèves ont bien conscience des enjeux», constate Marie Melin, infirmière conseillère technique du rectorat, à l'issue de la démonstration de ce mardi matin.

Symboliquement la rectrice remet une première boîte de 25 autotests au proviseur du lycée Charles de Gaulle. L'établissement recevra autant de tests que d'élèves soit 1.100.

Des premières séances de 45 minutes dans les établissements


Les autotests antigéniques sur prélèvement nasal sont plus simples d'utilisation que les tests antigéniques nasopharyngés déployés au mois de février dernier. L'écouvillon ne s'enfonce que de trois centimètres dans le nez et le résultat est connu en quinze minutes.

Les lots de boîtes de tests des Laboratoires Roche sont remis aux chefs d'établissement par le rectorat. Dans un premier temps, les séances seront organisés par l'infirmière scolaire dans un espace dédié afin de diffuser des vidéos explicatives, répondre aux questions et accompagner les élèves volontaires pour gagner ensuite en autonomie. Une telle séance dure 45 minutes. Des personnels seront formés pour prendre le relais des infirmières scolaires et encadrer ces tests simples et indolores (lien vers le tutoriel Eduscol).

Destinés aux personnes asymptomatiques, les autotests sont efficaces à 73%. Si le test est négatif, les gestes barrières continuent de s'appliquer. Si le test est positif, il doit être confirmé par un test RT-PCR qui permettra de confirmer la contamination et d'étudier la présence éventuelle de variant.

Jean-Christophe Tardivon

Tutoriel des autotests Covid-19 par le ministère de la Santé


Guide des autotests des Laboratoires Roche



















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