
Pour la dernière cérémonie mémorielle de l’année, ce lundi 5 décembre, un hommage a été rendu au niveau du Mémorial Afrique française du nord, à Dijon.

Les autorités civiles et militaires ont commémoré, ce lundi 5 décembre 2022, au Mémorial Afrique française du nord, à Dijon, la Journée nationale d’hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Après les traditionnels dépôts de gerbes de fleurs, la sonnerie «Aux morts» a retenti, suivis d’une minute de silence avant de terminer par «La Marseillaise».
Les autorités civiles et militaires
La cérémonie, présidée par Frédéric Carre, sous-préfet de l’arrondissement de Dijon, s’est déroulée en présence de personnalités politiques dont les députés de la Côte-d'Or Benoît Bordat (FP) et Didier Martin (RE), ainsi que de Patrick Chapuis (LR), vice-président du conseil départemental de la Côte-d’Or, et de Jean-Philippe Morel (PR), adjoint au maire de Dijon délégué aux anciens combattants.
Parmi les autorités militaires étaient présents le commandant général François Santarelli, commandant en second de la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté, le colonel Jean-Christophe Deniset, représentant l’école de gendarmerie de Dijon, le lieutenant colonel Étienne Royal, délégué militaire départemental adjoint et commandant d’armes de la garnison de Dijon.
Étaient également présents Bruno Dupuis, directeur départemental de Office national des anciens combattants et victimes de guerre, Christian Perrin, président du comité d’entente des anciens combattants dijonnais et des victimes de guerre, Philippe Colot, président du comité dijonnais du souvenir français, Josiane Duriez, présidente du cercle algérianiste de Dijon Bourgogne, Jean-Pierre Descombes, président de l’union nationale des anciens combattants, Jean-Paul Mugneret, président de l’union nationale des parachutistes de Côte-d’Or, et Pierre Brière, président de l’amicale de la Légion étrangère.
60ème anniversaire du cessez-le-feu en Algérie
La journée nationale a été instaurée en 2003. Cette année marque le 60ème anniversaire du cessez-le-feu du 19 mars 1962 entre la France et le gouvernement provisoire de la République algérienne. À la suite de la guerre d'Algérie en particulier, on recense officiellement 25.000 pertes militaires dont 237 Côte-d’Oriens.
Reconnaissance du «sentiment d'injustice» des rapatriés d'Algérie
Le message de Patricia Miralles, secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, a été relayé par Frédéric Carre. Le discours a mis l’accent sur le sort des rapatriés d'Algérie : «notre devoir est de dire aux centaines de milliers de rapatriés – pour qui la guerre d’Algérie s’est conclue par le déracinement – que la nation reconnaît ce qu’ils ont enduré. Pour eux non plus, la sidération et la déchirure ne se sont jamais arrêtés avec les violences armées. L’exode forcé, puis la vie en exil dans un pays qui était le leur mais n’a pas toujours su leur dire, ont longtemps entretenu un sentiment d’injustice».
Texte et photographies
Sabrina Dolidze





































