Le 23 octobre 1983, un attentat-suicide faisait notamment 58 victimes parmi des militaires français. L'attentat a été imputé au Hezbollah et à l'Iran. Ce lundi, un hommage a eu lieu au monument aux morts de la Ville de Dijon.
En septembre 1983, la force multinationale de sécurité de Beyrouth, essentiellement composée de troupes françaises, américaines et italiennes, est positionnée dans la capitale libanaise et dans ses environs pour y maintenir la paix.
Le 23 octobre, à 6h17, le QG des Marines américains situé près de l'aéroport de Beyrouth est pulvérisé par une explosion qui fait 241 morts.
A 6h24, l'immeuble "Drakkar", qui abrite la 3 compagnie du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes, composée d'appelés volontaires, est à son tour entièrement détruit par l'explosion d'un camion conduit par un kamikaze.
Parmi les victimes, on dénombre 55 parachutistes du 1er RCP, 3 parachutistes du 9e RCP et les 5 membres de la famille du concierge de l'immeuble (civils libanais).
A l’occasion du quarantième anniversaire de cet attentat, Franck Robine, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, préfet de la Côte-d'Or, le colonel Aymeric Andrieu, délégué militaire départemental de la Côte-d'Or, et Bruno Dupuis, directeur de l'Office National des Combattants et Victimes de Guerre de Côte-d'Or, ont participé à la cérémonie d'hommage rendue aux soldats français morts le 23 octobre 1983, ce lundi 23 octobre 2023 à 10h30 au Monument aux Morts de la ville de Dijon.
Communiqué