Communiqué de Kildine Bataille-Bennetz du 9 avril 2025 :

Cette édition a réuni près de 11 000 personnes, soit quasiment le triple de l'année dernière, sur les thématiques de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (intrafamiliales ou en politique), la protection de la santé des femmes, la sécurisation de l ‘espace public (grâce à une campagne d’affichage contre les violences dans les transports), le développement de la culture de l’égalité dès le plus jeune âge ou encore l’héritage culturel féminin.

Ce Mois de l’Égalité a une nouvelle fois témoigné de la force de l’engagement collectif et la volonté partagée de faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes, et lutter contre toutes les formes de discriminations dans notre ville.

Plus de 70 partenaires institutionnels, associatifs et économiques se sont associés à cette dynamique avec 80 événements dont 70 grand public qui ont notamment vu des chercheuses françaises, canadiennes et allemandes ainsi que des personnalités politiques et publiques (comme Laurence Rossignol, sénatrice, ancienne ministre, Arnaud Gallais, activiste des droits de l'enfant notamment dans l'affaire Bétharram, ...), apporter des données scientifiques et des clés de lecture, de réflexion et de mobilisation, afin de continuer à faire progresser la prise de conscience collective sur ces enjeux essentiels à l'échelle locale. J'ai par ailleurs souhaité mobiliser les habitantes et habitants sur l'âgisme et le coût du déni et de l'inaction et également valoriser en soirée de clôture l’engagement des jeunesses dijonnaises, collégiens, étudiants, jeunes actifs adhérents d’associations tout au long de ce Mois, au  moment où le masculinisme fait des ravages chez les jeunes garçons et où le mouvement "tradwife" prend de l’ampleur chez les jeunes femmes.  

Nous travaillons également avec nos partenaires sur un livre blanc, pour garder trace de cette intelligence collective mise au service des politiques municipales, et pour d’ores et déjà préparer la 5e édition du Mois de l’égalité. Pour continuer de changer la donne en matière de lutte contre les inégalités et les discriminations, rendre « visibles les invisibles » et
marquer l’égalité entre les femmes et les hommes comme principe démocratique intangible.