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19/06/2022 03:24

DIJON : Commémoration de l'appel du 18 Juin du général de Gaulle

La cérémonie s'est déroulée square du 18-Juin en présence du préfet de la Côte-d'Or, de députés sortants, d'autorités militaires et de représentants d'associations de résistants et de gaullistes.
«Après que la France ait perdu une bataille, alors que l’ennemi avait submergé son armée et que son gouvernement se résignait honteusement à la défaite : un homme alluma une flamme» : en ces termes débutait le message du ministre des Armées Sébastien Lecornu, lu par le préfet de la Côte-d'Or Fabien Sudry pour la Journée nationale commémorative de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le 18 juin 1940.

Cette année, le gouvernement a donc insisté sur les notions de courage et d'espoir porté par l'allocution du général de Gaulle depuis Londres pour appeler les citoyens de l'empire français à résister aux nazis.


De nombreuses personnalités


La cérémonie dijonnaise s'est déroulée au monument de la France libre, square du 18-Juin, place Gaston-Gérard, présidée par Fabien Sudry, en présence des députés de la Côte-d'Or Rémi Delatte (LR-Libres), Fadila Khattabi (Renaissance), Didier Martin (Renaissance) ainsi que de Denis Hameau (PS), conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, Viviane Vuillermot (LR), conseillère départementale de la Côte-d'Or, Benoît Bordat (Ensemble), adjoint au maire de Dijon délégué aux anciens combattants.

Par ailleurs, Benoît Bordat est candidat aux élections législatives sur la deuxième circonscription. Sa concurrente, Catherine Hervieu (NUPES) était présente dans le public où l'on retrouvait également Emmanuel Bichot (LR), Laurent Bourguignat (LR-Libres), Bruno David (LR), Bernard Depierre (LR) et Laurence Gerbet (Nouveau Centre).

Une gerbe de fleurs en forme de Croix de Lorraine


Le directeur départemental de l'Office national des combattants et des victimes de guerre, Bruno Dupuis, a présenté les différents intervenants. La cérémonie a débuté par la lecture du célèbre poème écrit en 1942 par le pasteur et théologien allemand Martin Niemöller par trois élèves de 3ème Section internationale, et 3 élèves en 4ème Section internationale du collège Clos de Pouilly suivie de la lecture de l’Appel du 18 juin 1940 du Général Charles de Gaulle.

Le préfet a poursuivi en lisant le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, avant de lancer la séquence des dépôts de gerbes de fleurs au pied du monument. La gerbe en forme de Croix de Lorraine a déposé conjointement par les représentants des associations de résistants et de gaullistes.

Après la «Sonnerie aux Morts» par les clairons Gabriel Bosset et Georges Grenier, les participants ont respecté une minute de silence avant d'entonner «la Marseillaise» et finalement d'écouter le «Chant des Partisans».

Jean-Christophe Tardivon

Message du ministre des Armées à l’occasion de la journée nationale commémorative de l’Appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi

« Après que la France ait perdu une bataille, alors que l’ennemi avait submergé son armée et que son gouvernement se résignait honteusement à la défaite : un homme alluma une flamme.

Cette flamme était celle de la Résistance, elle ne devait plus jamais s’éteindre.

Cet homme était le Général de Gaulle, il ne devait plus jamais cesser le combat pour la France.

Refusant la défaite, il poursuivit la guerre depuis Londres jusqu’à la Victoire. Dans la capitale britannique, où, avec lui la République trouva refuge, ce sont des milliers de femmes et d’hommes qui bientôt le rejoignirent et ravivèrent à ses côtés la flamme naissante de la Résistance française.

Ce ne fut d’abord qu’une lueur, que les ondes de la radio anglaise de la BBC firent bientôt embraser tout ce que la France comptait de combattants. Des Français d’Angleterre à ceux d’outre-mer, des maquisards du Vercors aux résistants des faubourgs, c’est une armée des Ombres qui se leva dans les « cris sourds d’un pays qu’on enchaine »[1] et au rythme régulier d’une voix : celle du Général de Gaulle.

Cette voix portait un espoir qu’aucune souffrance ni aucune défaite ne put altérer, donnant aux saboteurs, le courage de passer à l’acte ; aux prisonniers qui subissaient la torture, le cran de ne rien dire ; et aux soldats de la France Libre, la fougue de la revanche. Au nom de cet espoir, ils furent des milliers à consentir au sacrifice suprême.

Et même quand la balle de l’ennemi transperçait leur cœur ; quand la faim de l’internement essoufflait leurs forces ; quand les trains de la déportation les emportaient vers une mort certaine ; et quand les tortures d’un ennemi sans moral venaient à bout de leur vie ; jamais cet espoir ne s’est éteint.

Sans l’espoir de ces résistants, c’est la France et son esprit qui se seraient perdus.

Sans la voix de Charles de Gaulle, c’est la République qui se serait tue.

Pour eux donc, et grâce à lui :

Vive la République !

Vive la France ! »






































































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