Ce vendredi 24 février, le maire de Dijon et le préfet de la Côte-d'Or ont commémoré l'anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine par un rassemblement de soutien place de la Libération. «Dijon est profondément solidaire, européenne et le restera toujours», a indiqué François Rebsamen.
Le 24 février 2022, à 4 heures du matin, commençait le bombardement de Kiev. Durant la nuit, l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie débutait au gré de quatre offensives jetant des millions de personnes sur les routes.
Depuis, l'armée et la population ukrainiennes résistent vaillamment en étant soutenues militairement et matériellement par les pays occidentaux.
En un an, la France a accueilli près de 120.000 personnes déplacées venant d'Ukraine dont 4.350 en Bourgogne-Franche-Comté selon un récent bilan de la préfecture de la région (
lire le communiqué).
Un temps officiel d'hommage à la population ukrainienne
Ce vendredi 24 février 2023, la préfecture de la Côte-d'Or et la Ville de Dijon ont organisé un temps officiel place de la Libération pour commémorer l'anniversaire du déclenchement du conflit en compagnie d'associations de solidarité avec la population ukrainienne.
Autour du préfet Franck Robine et du maire François Rebsamen (PS, FP) se trouvaient de nombreux élus dont les parlementaires Jérôme Durain (PS), Didier Martin (RE, PR) et François Patriat (RE). Participaient également des représentants de l'armée, de la justice, de l'enseignement supérieur, de l'Église catholique, des chambres consulaires et des associations de protection civile.
«Un an d'une guerre terrible»
À midi, François Rebsamen a pris la parole pour rappeler «le soutien indéfectible de notre pays envers le peuple ukrainien». «Un an d'affrontements, un an de bombardement, un an d'une guerre terrible faisant des dizaines de milliers de morts et de blessés, civils et militaire, de nombreux réfugiés».
«Pétri de certitude et obsédé par ses rêves expansionnistes, Vladimir Poutine n'avait pas imaginé la force de la société ukrainienne. Cette force, on la ressent dans les propos du président Zelensky mais aussi, et surtout, à travers les populations qui se battent dans relâche au nom de son indépendance, de la paix et de la démocratie», a poursuivit François Rebsamen.
«L'Ukraine, c'est l'Europe et l'Europe, c'est l'Ukraine»
Aux côtés du préfet, le socialiste a salué «le rôle de l'Europe, de toutes les démocraties, de l'OTAN» et a appelé «à poursuivre sans cesse le soutien envers l'Ukraine».
Plus localement, le premier édile a remercié «l'élan de solidarité» des Dijonnais pour venir en aide aux réfugiés. «Dijon est profondément solidaire, européenne et le restera toujours.»
«L'Ukraine, c'est l'Europe et l'Europe, c'est l'Ukraine», a déclaré celui qui préside l'association d'élus Cités unies France, reprenant ainsi les mots de Roberta Metsola, présidente du Parlement européen.
«Slava Ukraini, Vive la France, Vive Bruxelles !»
L'allocution a été suivie d'une minute de silence pour rendre hommage aux victimes civiles et militaires puis d'une minute d'applaudissements pour saluer le courage des combattants et de la population.
Alors que les membres des associations de solidarité avec les Ukrainiens tenaient des photographies de victimes, «Slava Ukraini [NDLR :Gloire à l'Ukraine], Vive la France, Vive Bruxelles !» a résonné dans l'assistance.
Un espace avec des livres ukrainiens à la bibliothèque
En marge du temps officiel, François Rebsamen a annoncé que la bibliothèque municipale de Dijon, en partenariat avec les associations, ouvrira sur le site du centre-ville un espace doté d'une centaine de livres en ukrainien, principalement destinés aux enfants.
Selon le maire, il s'agit de permettre aux jeunes Ukrainiens accueillis à Dijon de «ne pas perdre contact avec leurs racines» et de «garder l'habitude de lire des livres ukrainiens».
Jean-Christophe Tardivon
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