
«Ce projet illustre notre ambition : une ville où il fait bon vivre, avec des logements accessibles, des espaces verts, et une mobilité facilitée. C’est dans cette direction que nous continuerons à travailler», a exprimé Nathalie Koenders lors de l'inauguration, ce vendredi 28 mars.

La Ville de Dijon a officiellement inauguré, ce vendredi 28 mars 2025, le premier bâtiment du projet immobilier Garden State, une opération immobilière d’envergure portée par le promoteur Ghitti Immobilier et située avenue de Langres qui illustre la vision urbanistique de la Ville en intégrant développement urbain et transition écologique.
Nathalie Koenders, maire de Dijon mais également première vice-présidente de la Métropole et conseillère départementale du canton Dijon II, a exprimé sa fierté face à cette réalisation qui répond aux enjeux actuels du logement et de l’aménagement durable.
Un projet urbain au cœur des priorités locales
Lors de son discours, la maire de Dijon a insisté sur la nécessité de construire de nouveaux logements pour répondre à la demande croissante. Avec plus de 11 000 demandes de logements en attente, la ville doit poursuivre ses efforts pour permettre à chacun de vivre dignement.
«Le logement, c’est la première des dignités. Aujourd’hui, plus de 4,2 millions de personnes en France sont mal logées. Face à la crise immobilière, nous devons prendre nos responsabilités et permettre aux Dijonnaises et aux Dijonnais de vivre dignement», a-t-elle déclaré.
Des propos renforcés par Hamid El Hassouni (5ème adjoint à la maire de Dijon), qui a souligné l’attractivité de Garden State : «Ce projet a été victime de son succès. Nous avons atteint des records en termes de sollicitations, preuve de l’urgence d’agir pour le logement dans notre métropole.» Sur les 12 000 demandes de logements à l’échelle de Dijon Métropole, seulement 2 200 attributions sont possibles chaque année, ce qui montre l’écart entre l’offre et la demande.
Un équilibre entre urbanisme et transition écologique
Garden State incarne la volonté municipale d’intégrer la transition écologique dans l’urbanisme. Ce projet a été conçu pour favoriser les mobilités douces et les espaces verts. Situé à proximité immédiate du tramway, il permet un accès rapide aux équipements majeurs de la ville, comme la piscine olympique ou la gare, réduisant ainsi la dépendance à la voiture.
« Dans un contexte où les factures d’énergie risquent d’augmenter, proposer des logements économes en énergie est un atout pour le pouvoir d’achat des habitants et pour la planète », a rappelé Hamid El Hassouni.
« Nous devons construire intelligemment. L’objectif est clair : plus de bétonisation sur des terres non artificialisées. Ici, nous réhabilitons un espace déjà urbanisé tout en intégrant un parc public, le jardin Jeanne Barret, qui profite aux habitants et aux écoles voisines », a précisé la maire.
Nathalie Koenders a également rappelé que certains projets immobiliers peuvent faire débat, mais que Garden State se distingue par sa pertinence : il transforme un site auparavant dégradé en un espace de vie moderne et attractif.
Un modèle de mixité sociale et de dynamisme économique
L’inauguration de Garden State met aussi en lumière l’importance du logement social comme moteur de la vie locale. «Le logement social est un activateur de vie. Il anime un quartier, fait vivre les écoles et soutient le commerce de proximité», a souligné Hamid El Hassouni.
Les 70 logements attribués reflètent la diversité de la population dijonnaise : jeunes actifs, familles, personnes âgées ou à mobilité réduite.«Nous avons des étudiants en colocation, des personnes relogées après une expulsion, ou encore un locataire en fauteuil roulant qui retrouve ici un cadre de vie adapté et digne», a-t-il précisé.
Au-delà de son rôle social, Garden State constitue aussi un levier économique important pour le territoire. Ce projet représente un investissement de 8 millions d’euros, bénéficiant directement aux entreprises locales et à l’emploi.
Une ambition forte pour Dijon
Avec cette inauguration, la municipalité réaffirme son engagement en faveur d’un développement raisonné et équilibré. La ville gagne chaque année 500 à 800 habitants, un signe de son attractivité. Mais pour conserver cette dynamique, Dijon doit continuer à proposer une offre de logements adaptée tout en garantissant un cadre de vie agréable.
« Ce projet illustre notre ambition : une ville où il fait bon vivre, avec des logements accessibles, des espaces verts, et une mobilité facilitée. C’est dans cette direction que nous continuerons à travailler », a conclu la maire.
L’inauguration de Garden State marque ainsi une nouvelle étape dans la transformation urbaine de Dijon, où logement, écologie et qualité de vie avancent de concert.
Manon Bollery




























