Ce mercredi 22 novembre 2023, Slim Keller (Directeur de la Toison d'Or) a reçu une délégation d'artistes pour un événement spécial. En effet, le célèbre centre commercial dijonnais inaugurait, en présence de Christine Martin (Adjointe à la culture) et de Nadjoua Belhadef (Adjointe au commerce) huit fresques sur les murs du parking.

Le parking de La Toison d'Or n'est plus simplement un lieu de stationnement, mais un véritable terrain artistique. ArtGo, une équipe d'artistes locaux, a libéré sa créativité en métamorphosant les façades avec huit fresques captivantes axées sur l'environnement. Ce projet audacieux vise à rendre l'art accessible à tous tout en donnant un nouveau souffle esthétique au parking.


La Toison d'Or s'engage pleinement dans cette démarche, offrant aux artistes une toile urbaine où l'expression créative règne en maître. Le thème central, l'environnement, résonne avec l'engagement continu du centre envers la préservation de la nature. Ces œuvres récemment dévoilées ne passent pas inaperçues, suscitant la curiosité des visiteurs et provoquant des réflexions profondes sur l'art et l'environnement.

Slim Keller, Directeur du centre de shopping La Toison d'Or, exprime sa satisfaction : « C’est une immense joie pour nous de proposer à nos visiteurs un nouveau pan de culture “hors les murs”. En association avec le Collectif ArtGo, nous dévoilons ces huit fresques qui insufflent une nouvelle atmosphère aux murs du parking. À travers ce projet, nous concilions à la fois l’art, la culture et la réhabilitation de l’existant »

Christine Martin

Adjointe à la culture 

« La culture et l'art ont leur place partout. Il ne faut jamais rater une occasion de permettre à un public qui ne fréquenterait pas forcément les lieux de culture, de rencontrer des œuvres sur son passage. Un parking, vous voyez ici, il y a beaucoup de monde il y a des enfants, il y a des personnes âgées, il y a des adultes, des familles.. Tout le monde se croise ici et je pense que c'est un bon moyen de montrer le travail d'artiste aussi. Il ne faut pas réduire les artistes à un parking, mais c'est aussi une possibilité, il ne faut jamais s'en priver. » 

« Évidemment, tout ce qui est peint ici me touche beaucoup. On ne peut pas fermer les yeux, on ne peut pas détourner le regard et dire que tout va bien se passer. On a l'impression quand même un peu de foncer dans le mur en klaxonnant…
Il faut absolument, pas simplement en parler, mais sensibiliser tout le monde et que tout le monde se dise : « Il est plus que temps d'agir ». Il ne faut pas se dire qu’il est trop tard. Moi je ne veux pas être dans une espèce de désespoir qui dirait « tout est foutu, on est face à un mur donc on ne fait rien. ». Non, je pense vraiment qu'il faut au contraire être très actif, sensibiliser les personnes partout et dès le plus jeune âge. Même ici dans un centre commercial. Pour moi, ça a tout son intérêt quand on a cette œuvre de Pégase avec ses méduses et ses sacs plastiques, ça va peut être nous faire réfléchir un peu à la caisse en se disant : « Je prends vraiment un sac en plastique en plus ? C’est vraiment de ça dont j'ai besoin ou je peux me débrouiller différemment ? » »

« Quand l'art et les propos engagés comme ceux-ci se réunissent, c'est à mon avis plus fort qu'un slogan politique. »

« Ce que je trouve de formidable chez les artistes urbains, c'est leur générosité. On passe devant leur travail, on le regarde. On habite dans un quartier où il y a une œuvre et tout ça, ça nous est offert. C’est vraiment formidable. La générosité est fondamentale dans le travail des artistes d’art urbain. »

« Avec le directeur de la Toison d'or, Monsieur Keller, il y a cette envie partagée de voir l'art et la culture dans tous les lieux de vie. Et force est de constater que ce grand espace de la Toison d'or, c'est un lieu de vie et qu'il attire des personnes qui sont dijonnaises métropolitaines mais qui viennent aussi de bien au-delà. Réussir ensemble à présenter des artistes, à placer des œuvres dans cet espace, ça vient aussi comme une forme de respect pour les personnes qui le fréquentent. 
Il n’y a pas que les centres-villes et les secteurs sauvegardés qui doivent bénéficier de notre attention, il y a aussi ces centres commerciaux. Je trouve que pour L’ours Pompon, ça établit une ligne entre le jardin Darcy, ici et le musée des beaux-arts où on peut retrouver des œuvres de pompon. »

« Plus il y a de culture, mieux la vie est. »