Jour de fête à la paroisse Saint-Paul-Sainte-Jeanne-d'Arc de Dijon, ce mardi 18 avril 2023, avec la finalisation de la restauration de la flèche, de la croix et du coq de l'église Saint-Paul, située dans le quartier des Poussots.

«L'opération s'imposait, c'était nécessaire de faire une restauration», a déclaré le père Paul Houdart, vicaire général du diocèse de Dijon qui a béni la croix de 6 mètres avant son élévation au sommet de la flèche, à 35 mètres au-dessus du sol.

Église néogothique fragilisée par les intempéries

Située rue Clément-Janin, construite dans un style néogothique et dédiée à saint Paul en 1913, l’église appartient au diocèse de Dijon puisque édifiée après la loi de 1905.


En 2017, un changement de paratonnerre avait révélé des infiltrations au sommet de la flèche, à la base de la croix. Des expertises ont conclu à la dangerosité de cet élément de l'édifice, d'où une dépose de la flèche en 2018.

«Un beau travail d'équipe»

«C'est un gros travail de rénovation, un beau travail d'équipe, un beau travail qui a impliqué trois entreprises qui ont mobilisé leur professionnalisme», a salué le père Raphaël Clément, curé de la paroisse, en montrant la pièce finale, le nouveau coq qui sera installé, à son tour, le 5 mai prochain.

Des travaux de restauration de la flèche et des maçonneries des balustrades ont été supervisés par Thierry Camus, maître-d'oeuvre pour le diocèse de Dijon.

Sont intervenues les entreprises 21 Toitures pour la charpente et la couverture, Atelier Métallurgique Robert pour la ferronnerie d’art ainsi qu'Eteb Lucotte pour l'électrification du coq et du paratonnerre.

Le coût des travaux approche 200.000 euros, financé par les réserves de la paroisse et les dons des fidèles.

«C'est une communauté assez vivante»

«C'est une communauté assez vivante», a signalé le père Raphaël Clément. «C'est le quartier des Poussots qui s'est manifesté par par un fort mouvement de résistance au moment de la Seconde Guerre mondiale qui était lié à des ouvriers, des maraîchers, des gens de la SNCF dont beaucoup sont partis en déportation. Cela reste un quartier modeste, il reste des populations portugaises, italiennes, espagnoles.»

Des offices sont organisés trois fois par semaine ; des messes sont célébrées le samedi soir et le dimanche matin.