En compagnie de François Rebsamen, Nadia Hai s'est rendue aux Grésilles ce lundi 19 juillet pour échanger avec l'équipe de la Coursive Boutaric, association qui accompagne la rénovation urbaine de ce quartier qui relève de la politique de la ville.
Avant la signature d'une convention entre l’État et Dijon Métropole pour doter les quartiers des Grésilles à Dijon et du Mail à Chenôve en éducateurs de rue supplémentaires grâce à des «bataillons de prévention», la ministre déléguée chargée de la Ville Nadia Hai a fait étape aux Grésilles justement, ce lundi 19 juillet 2021.
Nadia Hai a échangé avec des acteurs associatifs en étant accueillie par Frédéric Menard, fondateur de la Coursive Boutaric et directeur de Zutique Production, et Aurélie Miller, directrice de la Coursive Boutaric.
Dans la délégation étaient présents les députés de la Côte-d'Or Rémi Delatte (LR) et Didier Martin (LREM) ainsi que François Rebsamen (PS), maire de Dijon, Océane Charret-Godard (PS), vice-présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Hamid El Hassouni (PS), conseil départemental de la Côte-d'Or, et Fabien Sudry, préfet de la Côte-d'Or.
«Accompagner la dynamique de la rénovation urbaine»
Fréderic Menard a procédé à un rapide historique de la structure en soulignant le rôle du bailleur social Grand Dijon Habitat, partenaire du développement de Zutique Productions, installé il y a quinze ans dans les étages de l'immeuble Boutaric, puis de la Coursive Boutaric créée en 2010 et accueillie depuis 2019 au rez-de-chaussée d'un immeuble de la place Galilée.
L'objectif était d'«accompagner la dynamique de la rénovation urbaine et amener des opérateurs créatifs – artistiques et culturels – dans le quartier», a rappelé le militant associatif.
Labellisée en 2013 pôle territorial de coopération économique, l'association aide donc des acteurs culturels à se développer ainsi que des entrepreneurs du quartier des Grésilles.
PTCE, tiers-lieu, espace de coworking, «fabrique à entreprendre», la Coursive Boutaric continue de se développer mais manque de visibilité. En s'adressant à la ministre, le maire de Dijon s'est fait demandeur de «financements pluriannuels» pour des structures comme celle-ci.
Au cours des échanges, la ministre a assuré les représentants de la Coursive Boutaric de son «engagement» pour répondre à leurs problématiques et envisager un accompagnement accompagner «dans la durée».
«Donner aux habitants la possibilité de s'impliquer»
«Les acteurs associatifs sont ceux qui font aujourd'hui le lien social dans les territoires, on l'a vu pendant cette crise sanitaire», a reconnu Nadia Hai.
Sur ce registre, Aurélie Miller a attiré l'attention sur l'importance de «donner aux habitants la possibilité de s'impliquer», revenant sur «l'élan de solidarité des habitants» durant la crise sanitaire et demandant «comment on rend [la démocratie participative] efficace dans la politique de la ville ?»
«C'est tout l'objet du travail que je suis en train de mener : rendre cette politique de la ville efficace avec des indicateurs que l'on doit construire avec tous les acteurs de la politique de la ville : les élus, les services de l’État, les associations, les acteurs économiques», a répondu la ministre.
Après la Coursive Boutaric, Nadia Hai s'est rendue auprès du pharmacien de la place Galilée pour aborder le sujet de la vaccination contre la Covid-19.
Le «succès» de la rénovation urbaine des Grésilles
Lors des prises de paroles, avant la signature officielle de la convention, nadia Hai est revenue sur cette étape : «je veux saluer tout le travail qui a été fait notamment dans le quartier des Grésilles . C'est vraiment un projet de renouvellement urbain réussi : on a su allier la question du bâti – travailler sur l'habitat – et l'aspect commerces de proximité, l'aspect services de proximité. Le succès pour une rénovation urbaine repose aussi là-dessus : comment on donne envie à nos concitoyens de s'y installer, de venir y vivre pour créer la mixité et d'y élever nos enfants ?»
Jean-Christophe Tardivon
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