Lors de la cérémonie de clôture de la fan zone du jardin Darcy, ce dimanche 8 septembre, Nathalie Koenders a annoncé que 80.000 spectateurs avaient fréquenté le site. «Le sport est une vraie école de la vie et un vecteur unique de cohésion sociale», a souligné la première adjointe au maire de Dijon.
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont terminés, Dijon boucle sa fan zone. Ce dimanche 8 septembre 2024, la Ville de Dijon a organisé une cérémonie pour saluer les compétiteurs et plus largement les sportifs de la «Team Sport Dijon» – soutenus financièrement par la municipalité – ainsi que les agents, prestataires et associations qui ont permis le bon déroulement des animations et retransmissions dans ce club 2024.
Du 26 juillet au 11 août, pour les épreuves olympiques, puis du 28 août au 8 septembre, pour les épreuves paralympiques, ce sont quelques 80.000 spectateurs qui ont fréquentés la fan zone, selon la Ville de Dijon.
Une délégation d'élus et d'athlètes
Première adjointe au maire de Dijon, Nathalie Koenders (PS) a présidé la cérémonie en étant entourée de plusieurs élus de la majorité municipale dont ceux ayant des délégations en lien avec le sport : Claire Tomaselli (PS), Nora El Mesdadi (divers gauche) et Georges Mezui (divers gauche).
Parmi les 45 athlètes et para-athlètes de la Team Dijon, 19 ont participé à la cérémonie – dont Alexis Miellet, champion d'Europe du 3.000 mètre steeple à Rome en 2024 – et 4 sont intervenus en duplex : Hector Denayer, doublement médaillé en para-natation lors de ces Jeux de Paris 2024, Sébastien Verdin (rugby fauteuil), Léa Ferney (para-tennis de table) et Maxime Guérin (para-tir à l'arc).
Les échanges ont été animés par François-Gilles Gallo, speaker du Dijon Métropole handball, du Stade dijonnais et de la JDA basket fauteuil.
Nathalie Koenders se félicite du «véritable succès» de la fan zone
Pour la première adjointe au maire de Dijon, les Jeux de Paris 2024 ont été «un grand moment de communion populaire pour notre pays et notre ville». «Nous avons tendance à oublier à quel point nous avons un beau pays, à quel point ce pays rayonne par sa culture, par son histoire et pas son ouverture au monde.»
«On a choisi de faire vivre les Jeux aux Dijonnais qui n'avaient pas la chance d'aller à Paris», a ajouté Nathalie Koenders, «ça a été un véritable succès». «80.000 personnes sont venues ; il y a eu beaucoup de Dijonnaises et Dijonnais mais des touristes également parce qu'on avait fait une grande campagne de promotion à Paris pour faire venir les touristes sur Dijon.»
«On va continuer à développer le sport adapté»
«Il va falloir continuer pour la suite», a enchaîné Nathalie Koenders, «avec les club et les écoles pour que cette ferveur des Jeux olympiques et paralympiques continue dans notre ville». «On va continuer à développer le sport adapté.»
Sur les 150 clubs sportifs dijonnais actifs, la municipalité accompagne environ 120 structures. Claire Tomaselli a mis en avant le travail mené par l'Office municipal du sport (OMS) pour «être au plus près des besoins des uns et des autres».
Toutes disciplines confondues, les clubs dijonnais font déjà part à l'OMS d'un élan d'adhésions de jeunes en particulier.
«Le handicap n'est pas encore assez médiatisé», selon la para-basketteuse Lucie Nolet
«J'espère que [ces Jeux] vont servir la cause des para-athlètes», a réagi Lucie Nolet, joueuse des équipes de basket fauteuil de la JDA Dijon ainsi que de l’Élan Chalon, au poste de meneur, et membre de l'équipe de France. «C'est un sujet encore un peu tabou en France, le handicap n'est pas encore assez médiatisé.»
«Ce qu'a mis en place la Ville de Dijon, c'est vraiment incroyable», a commenté la para-basketteuse, «la fan zone a permis de découvrir les différents sports».
«J'espère que l'engouement va continuer à la suite des Jeux, (…) on est des sportifs, on est des athlètes à part entière. Il faut que les spectateurs viennent nous voir dans les salles, dans les associations», a-t-elle revendiqué. «Le basket fauteuil est un sport incroyable, il est mixte en championnat de France.»
Lucie Nolet donne rendez-vous aux supporters pour le match de basket fauteuil Dijon-Lyon du 12 octobre, à 19 heures, au gymnase Boivin, rue de la Côte-d'Or.
«On va essayer de toucher tous les publics», indique Nathalie Koenders
«Le sport est une vraie école de la vie et un vecteur unique de cohésion sociale. C'est important, à titre personnel, de pouvoir avoir une activité physique et sportive. C'est bien pour le physique et pour le mental. (…) Le sport, sous tous ses aspects doit prendre une place plus importante dans notre société», a estimé Nathalie Koenders pour envisager la suite à donner aux Jeux de Paris 2024.
«On va favoriser la pratique du sport pour tous. (…) On va continuer à accompagner des clubs parce que c'est toujours mieux de pouvoir pratiquer dans un cadre mais on va aussi continuer à développer des agrées sur l'espace public pour inciter les personnes à courir, à faire un peu de musculation et développer, pourquoi pas avec des applications, avec On Dijon, des possibilités pour les personnes qui veulent courir ensemble l'hiver de pouvoir se rapprocher. (…) On va essayer de toucher tous les publics», a ajouté la première adjointe au maire de Dijon.
Après une remise de cadeaux aux sportifs, la cérémonie s'est terminée par le traditionnel verre de l'amitié sous les arbres du jardin Darcy.
Jean-Christophe Tardivon