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14/01/2024 17:58

DIJON : Les voeux olympiques et politiques de François Rebsamen pour 2024

Ce vendredi 12 janvier, le président de la Métropole de Dijon a adressé quelques souhaits au gouvernement et quelques piques au président du Département. «L’universalisme doit demeurer la valeur cardinale de l’idéal républicain dans notre pays», a martelé François Rebsamen.
Entre la mi-mandat et les élections européennes de juin prochain, François Rebsamen (PS, FP), maire de Dijon et président de Dijon Métropole, a livré, ce vendredi 12 janvier 2024 au Zénith de Dijon, un discours à forte orientation politique.

Au menu notamment, l'esprit d'équipe à la Ville et à la Métropole, les divergences avec l'exécutif du Département de la Côte-d'Or, la transition écologique, la loi immigration, l'Université Bourgogne Europe et la politique du logement.

3.000 personnes au Zénith


Après une première cérémonie réservée aux agents des deux collectivités le matin – réunissant près de 700 personnes selon les organisateurs –, l'événement du soir était ouvert aux habitants et aux représentants des forces vives pour rassembler près de 3.000 personnes, toujours selon les organisateurs.

Les quelques éléments de décoration et slogans faisaient référence aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Labellisée Terre de Jeux, la Métropole est en cours de négociation pour accueillir éventuellement des délégations d'équipes étrangères l'été prochain.

L'action publique est un sport d'équipe


Premier élément politique, le slogan : «À Dijon, l'engagement est un sport d'équipe». Jouant habilement sur la confusion entre la Ville et la Métropole, François Rebsamen adresse à la population des vœux faisant la part belle à la première commune de la métropole.

Cela devant des conseillers municipaux dijonnais – de la majorité comme des oppositions –, des conseillers métropolitains ainsi que des maires ne siégeant pourtant pas dans l'assemblée intercommunale comme Jean-François Dodet (LR), maire de Saint-Apollinaire, Fabian Ruinet (LR), maire de Talant, et José Almeida (PS), maire de Longvic. Il s'agit là une façon de symboliser l'«esprit d'équipe» des 23 communes de la métropole malgré les différences partisanes.

Concernant plus spécifiquement Dijon, le «sport d'équipe» se pratique au long d'un arc politique de plus en plus large, allant du communiste David Haegy à l'élu de centre-droit Stéphane Chevalier (désormais membre d'Horizons).

Bien que ce dernier ait voté le budget primitif 2024 en gage de récent ralliement, il reste sur le banc de touche, ne participant pas aux réunions de municipalité pour ne pas froisser les cadres historiques des différentes composantes rassemblées par le capitaine-sélectionneur.

«Une belle équipe diverse»


«C'est parce que nous formons une belle équipe diverse que nous pouvons continuer dans la voie de l'engagement pour une société progressiste, plus juste fondée sur les principes de l'universalisme», déclare François Rebsamen.

Celui-ci compte donc sur «l'engagement» de toute la team dijonnaise  pour préparer les élections municipales de 2026 tout en maintenant le suspense sur le timing d'un éventuel relais transmis à Nathalie Koenders (PS), la première adjointe au maire de Dijon, plusieurs fois citée avec insistance durant le discours.

Ce faux-suspense devient même un élément de communication politique puisque, parée de la force de l'évidence par son entretien dans la durée, l'évocation de Nathalie Koenders nourrit la connivence avec les citoyens soutenant l'action de la majorité. Des applaudissements émergeant ainsi dans l'assistance à l'évocation de son nom.

Dans le même temps, des figures de la majorité sont judicieusement positionnées dans l'axe de la caméra alimentant les deux écrans géants avec traduction en langage des signes incrustée.

Ainsi, Pierre Pribetich (PS), premier vice-président de la Métropole, apparaît en bonne place au voisinage de Nathalie Koenders ainsi que de Françoise Tenenbaum (PS,FP), élue dijonnaise également conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, Antoine Hoareau (PS), adjoint au maire de Dijon et vice-président métropolitain, et Christine Martin (PS), adjointe au maire de Dijon déléguée à la culture.

Les «différences fondamentales d'approche» avec François Sauvadet


Premier grief avec le président du conseil départemental : le passage du Tour de France en Côte-d'Or. Du 4 au 6 juillet, la caravane de la Grand Boucle installera effectivement ses valises dans les hôtels de Dijon et de Beaune.

Alors que François Sauvadet (UDI), président du conseil départemental de la Côte-d'Or a largement mis en avant cet événement sportif et populaire lors de ses propres vœux, le 8 janvier dernier (lire notre article), François Rebsamen tient à rappeler la part de Dijon dans le processus de définition du parcours.

S'il y a une arrivée d'étape à Dijon, avec la traversée de communes de la métropole au passage, «c'est grâce à ma première adjointe Nathalie Koenders et à personne d'autre».

«Je suis allée, en novembre 2022, rencontrer [le directeur du Tour de France] Christian Prudhomme à l'occasion du salon des maires de l'AMF», précisera Nathalie Koenders, interrogée par Infos Dijon à l'issue de la cérémonie. «Je lui ai fait part de la volonté de la Ville de Dijon d'accueillir une étape. (…) Cerise sur le gâteau, c'est l'étape à Dijon et, en même temps, deux autres étapes en Côte-d'Or.»

Pour cela, la municipalité versera 150.000 euros à Amaury Sport Organisation, somme qui viendra s'ajouter aux 530.000 euros financés par le Département.

«Soyons fiers de gagner en habitants»


Autre pierre déposée dans le jardin du Département : la démographie. «Soyons fiers de gagner en habitants», s'exclame François Rebsamen, «que ce soit à Dijon ou dans de nombreuses communes de la métropole, la dynamique est là». «Nous portons la dynamique de la Côte-d'Or !»

L'INSEE alerte pourtant sur un essoufflement de cette dynamique. Entre 2010 et 2015, la population de la métropole dijonnaise s'était accrue de 0,6% en moyenne chaque année. Entre 2015 et 2021, la hausse n'est plus que de 0,4% par an. Parallèlement, les variations annuelles sur ces mêmes périodes sont de +0,3% et +0,1% pour la Côte-d'Or dans son ensemble.

Face à cela, la population de la communauté urbaine de Besançon s'était accrue chaque année de 0,3% entre 2010 et 2015 puis de 0,4% entre 2015 et 2021. Depuis 2010, la population du Doubs connaît une progression stable de +0,3% par an (lire le communiqué).

Sur la période 2015-2021, la Bourgogne-Franche-Comté perd 0,1% habitants par an. Les lanternes rouges reviennent à la communauté urbaine du Creusot-Montceau qui a perdu 0,9% habitants par an et à la Nièvre avec un nombre d'habitants diminuant de 0,7% chaque année.

«C'est la croissance démographique qui nous permet de financer nos politiques sociales, culturelles, sportives et d'avoir des recettes pour cela et d'avoir de grands équipements que d'autres villes ne peuvent pas s'offrir», explique le socialiste, «la démographie, c'est un cercle vertueux, raisonnable qu'il nous faut entretenir sous peine de déclin ; c'est bon pour l'économie locale, la diversité, la vitalité de notre tissu économique sont un atout-maître».

À noter que le taux de chômage au niveau de la métropole avoisine 6%. La vacance des commerces de centre-ville tourne autour de 5%.

«Je ne renoncerai jamais à demander au Département et à la Région de nous appuyer davantage, vos applaudissements le prouveront», cingle François Rebsamen qui fait plébisciter le propos par l'ensemble du Zénith.

«La culture est absolument incompatible avec toute vision clientéliste»


Autre sujet de discorde, récurrent celui-ci, la demande d'une participation du Département de la Côte-d'Or au fonctionnement des équipements culturels dijonnais allant au-delà des prestations actuellement en cours.

«Notre investissement en matière culturelle ne faiblira pas», revendique François Rebsamen, «cet investissement continu et volontariste offre aux arts et aux artistes, à la création bien sûr, sans laquelle il n'y a pas de culture, un cadre particulièrement propice. Notre Métropole regorge de talents qu'il est primordial de soutenir». «J'ai sur ce point une différence fondamentale d'approche avec le président du Département que je n'ai pas encore réussi à convaincre mais je ne désespère pas !»

«La culture devrait être soutenue pour elle-même», ajoute le socialiste, «elle est absolument incompatible avec toute vision clientéliste». Et de donner l'exemple des financements annuels de la salle de musiques actuelles La Vapeur : 750.000 euros apportés par la Ville de Dijon, 114.000 euros par l’État, 100.000 euros par la Région Bourgogne-Franche-Comté et 3.700 euros par le Département.

«Il vaut mieux moduler les tarifs selon le revenu des familles»


«Avec la santé, le pouvoir d'achat est d'ailleurs une des principales préoccupations, sinon la principale préoccupation des Français», analyse François Rebsamen en abordant les sujets sociaux.

«Certains prônent le repas à la cantine à un tarif unique pour tous, d'autres, dont j'en suis, pense qu'il vaut mieux moduler les tarifs selon le revenu des familles, cela nous semble beaucoup plus juste et plus équitable», déclare François Rebsamen en référence du «repas à deux euros» dans les cantines des collèges pour lequel François Sauvadet considère qu'il n'a pas à «jouer le rôle d'un impôt progressif». Le débat fait régulièrement rage à ce sujet entre majorité et opposition au conseil départemental.

Ces différentes divergences entre les deux responsables d'exécutifs apparaissent dans un contexte de négociations entre le Département et la Métropole autour des crédits du «Plan Marshall Côte-d'Or» qui seront attribués à l'intercommunalité dijonnaise.

«Faire de Dijon la première vraie métropole écologique de France»


L'orateur poursuit le bilan de l'année passée en rappelant que 2023 a été «l'année la plus chaude jamais enregistrée» par l'Organisation météorologique mondiale. La moyenne des températures mondiales a dépassé celle de l’ère préindustrielle de 1,45°C alors que l'accord de la COP de Paris de 2015 vise à contenir cette augmentation à 1,5°C.

Vantant «une ville et une métropole douces à vivre, solidaires, écologiques et attractives», François Rebsamen assure que les élus ont «pris [leur] part à l'action».

«Notre ambition est de faire de Dijon la première vraie Métropole écologique de France», martèle le président de la collectivité. «Cette ambition est à l’œuvre», assure-t-il en revendiquant «une constellation de décisions, de projets et d'actions arrimées les unes aux autres».

«Notre Métropole est donc une collectivité à énergie positive», lance-t-il en signalant que 554 GWh sont produits chaque année par les ressources énergétiques de la collectivité contre une consommation de 530 GWh. «C'est le fruit des investissements qui ont été effectués depuis plus de vingt ans. Avec les élus qui m'accompagnent, nous avons été précurseurs.»

Depuis 2010, les émissions de gaz à effet de serre de la Métropole ont été réduits de 47%, la consommation en eau par habitant a diminué de 27% et la production d'énergie renouvelable a augmenté de 20%.

Par ailleurs, la Métropole traite les déchets de 92% des habitants de la Côte-d'Or et alimente en eau 50% des Côte-d'Oriens.

Tout en saluant Marie-Guite Dufay (PS), présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, présente dans la salle, François Rebsamen souligne que circuleront prochainement des bennes à ordures et des bus à hydrogène dans le cadre d'un écosystème régional de production d'hydrogène décarboné.

Le «partage des données» pour «lutter contre l'écoanxiété»


«Nous devons repenser notre manière d'occuper le monde, de consommer, de produire, de nous déplacer ainsi que notre relation aux autres, à la nature, à l'environnement», envisage François Rebsamen en matière de transition écologique. «Notre trajectoire est [celle] de la préservation de la biodiversité et de la neutralité carbone à l'horizon 2050.»

L'élu progressiste fait du «partage des données» un des moyens pour «lutter contre l'écoanxiété qui consiste à toujours faire des efforts et on a l'impression qu'ils ne servent à rien alors que l'on va dans le mur de toute façon». «Lorsque nous faisons des progrès, il faut que cela se voit.»

Cette fois, ce sont les écologistes qui sont visés, en tout cas ceux qui ne sont pas dans la majorité, les Verts, régulièrement taxés de «déclinisme» et accusés de promouvoir l'«écologie punitive».

L'orateur insiste particulièrement sur les projets d'implantations de panneaux solaires photovoltaïques ou de réaménagements de voirie.

«Notre jardin vous intéresse»


Le président indique que la Métropole compte «529 hectares d'espaces verts labellisés Ecoquartier» ce qui permet de recenser 1,3 million d'arbres, situés à près de 60% sur le domaine privé.

«Ceci pour dire, notamment à tous ceux qui réclament la plantation d'arbres, que l'enjeu de préservation du couvert végétal se situe très majoritairement dans le domaine privé», justifie-t-il.

À ce sujet, le Jardin de l'Arquebuse développe le programme «Notre jardin vous intéresse» du Muséum national d'Histoire naturelle auprès des habitants volontaires.

«Les étudiants internationaux sont les bienvenus à Dijon»


Bien que soutien du président de la République, François Rebsamen, en tant que chef de file de la Fédération progressiste, s'est opposé à la dernière mouture de la loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration (lire le communiqué).

Le discours au Zénith est donc propice à une critique nuancée d'un aspect de ce texte de loi concernant l'enseignement supérieur alors que Dijon recense 3.500 étudiants internationaux : «ils sont les bienvenus à Dijon et je regrette le très mauvais signal qui a été donné par le durcissement des conditions d'accueil dans la loi immigration. Je crois que l'attractivité de la France, en matière de compétences mondiales, a besoin des talents étrangers». Un propos très applaudi.

Le maire «espère» que l'Institut Agro Dijon rejoindra l'Université Bourgogne Europe


Poursuivant sur le sujet de l'enseignement supérieur et de la recherche, le maire de Dijon se félicite de la constitution de l'Université Bourgogne Europe sous la forme d'un établissement public expérimental.

Alors que l'Institut Agro Dijon (ex-Agrosup Dijon) a choisi de rejoindre un autre établissement public expérimental centré sur l'université de Franche-Comté, le premier édile «espère» que l'antenne dijonnaise de l'Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement sa ralliera l'Université Bourgogne Europe.

«Je précise, à toutes fins utiles, aux représentants de l’État et de la Région, que l'université de Bourgogne, ses chercheurs, toutes ses équipes et tous ses étudiants peuvent compter sur nous, à la Métropole, et sur moi, personnellement», insiste François Rebsamen.

François Rebsamen «espère» que Patrice Vergriete restera ministre du Logement


À quelques jours des 70 ans de l'appel de l'abbé Pierre, François Rebsamen revendique «une politique du logement» vue comme «un fondamental de notre politique sociale, écologique et économique». «C'est un devoir d'élu d'offrir à tous nos concitoyens un logement abordable, un endroit où vivre dans des conditions décentes.»

Le responsable de la Fédération progressiste fait alors référence à «l'ex-ministre du Logement, j'espère le futur ministre du Logement, le même, mon ami Patrice Vergriete». Une façon de passer un message au président de la République cette fois alors qu'une seconde salve de nominations au gouvernement doit compléter la liste dans laquelle le Logement ne se trouve pour l'instant pas.

«Nous continuons à espérer qu'une loi de décentralisation de la politique du logement vienne conforter nos engagements en 2024», ajoute-t-il. «Nous allons continuer à construire, à rénover, à aider les copropriétés dégradées à remonter la pente.»

Un service de prévention spécialisée reconstitué


La demande de rétablissement de la liaison TGV Mulhouse-Lille via Dijon déclenche un tonnerre d'applaudissements dans le Zénith. «Nous ne lâcherons rien», martèle l'orateur, «il en va de l'avenir de notre territoire».

François Rebsamen poursuit sur un autre sujet national, la lutte contre les trafics de stupéfiants. La Métropole est compétente en matière de prévention de la délinquance, d'où la reconstitution d'une équipe de prévention spécialisée.

«Soyez certains que nous agissons sans relâche sur le sujet en collaboration avec Monsieur le préfet [de la Côte-d'Or] (…) et avec le directeur interdépartementale de la police nationale qui prend de nouvelles missions en 2024», précise-t-il avant de faire applaudir les forces de sécurité intérieure (lire notre article).

Les enjeux des élections européennes du 9 juin 2024


Après avoir évoqué le parcours du résistant-déporté Henri Mosson et l'engagement citoyen des jeunes membres du Conseil municipal d'enfants, l'orateur annonce la prochaine création d'un «conseil de jeunes» puis hausse le ton pour aborder avec gravité les prochaines élections européennes.

«Hasard de la vie, c'est malheureusement la disparition de Jacques Delors, à qui le président de la République a rendu un hommage mérité aux Invalides, qui ouvre cette année européenne», note François Rebsamen [NDLR : celui qui fut président de la Commission européenne de 1985 à 1995 est décédé le 27 décembre dernier].

«L'avenir est entre nos mains. Que voulons-nous faire de cette Europe ? Je vous mets en garde ! Cette élection n'est pas une répétition de l'élection présidentielle française. L'enjeu, c'est l'Europe et la vision que nous voulons porter avec sérieux si nous ne voulons pas d'une Europe d'extrême-droite. Si nous voulons une Europe sociale, une Europe démocrate, il nous faudra nous mobiliser. À l'échelle de l'Europe, le danger de l'extrême-droite est un danger réel. Italie, Hongrie, Slovaquie, Suède, Finlande, Pays-Bas... si elle ne gouverne pas dans tous ces pays, l'extrême-droite est là, tapie dans l'ombre, associée ou soutien des gouvernements dans presque un quart de l'Europe», déclare-t-il au moment où des sondages indiquent que les partis nationalistes et populistes pourraient devenir majoritaires au Parlement européen.

«Il y a, à l'échelle de l'Europe, des grands enjeux qui méritent que la voix y porte une voix forte, responsable sur la démocratie, sur la défense, sur la transition climatique, sur l'industrie et sur la jeunesse», insiste le socialiste.

«Pour cela, l'Ukraine ne doit pas perdre la guerre voulue par la Russie de Poutine», assène-t-il sous les applaudissements nourris de l'assistance.

François Rebsamen conclut son discours en vantant la métropole dijonnaise – et même la Bourgogne – comme «une terre d'équilibre». Un «équilibre»  à cultiver en 2024 en l'associant à l'«optimisme» : «ses fruits sont le courage et l’énergie. Son moteur est l’universalisme. Avec comme corollaire la laïcité, l’universalisme doit demeurer la valeur cardinale de l’idéal républicain dans notre pays».

Jean-Christophe Tardivon

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