
Livré fin 2023, le «démonstrateur» de construction bois Le Valmy a accueilli, ce lundi 22 janvier, la cérémonie des vœux de la caisse régionale Bourgogne-Franche-Comté de la Caisse d'épargne. L'arrivée des employés est prévue à la fin du printemps. Certains viendront de Besançon en «car connecté».

«Nous sommes ici ! Je sais que l'on en a beaucoup parlé mais nous y sommes», glisse Éric Fougère, président du Conseil d'orientation et de surveillance de la caisse régionale Bourgogne-Franche-Comté de la Caisse d'épargne, avec un soulagement perceptible en préambule de ses vœux (
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La cérémonie des vœux 2024, ce lundi 22 janvier, est le premier événement organisé dans le nouveau bâtiment dont la livraison a pris du retard puisqu'elle a eu lieu fin 2023 alors qu'elle était initialement prévue fin 2021.
«Démonstrateur de savoir-faire bois», selon le constructeur
Associant béton, bois, métal et verre, Le Valmy a été conçu comme un «démonstrateur de savoir-faire bois», ainsi que le revendiquait durant la construction Thierry Coursin, PDG de la Société Est Métropoles (ex-SEMAAD) et président de LCDP, deux entreprises assurant la maîtrise d'ouvrage avec SCCV Tertiaire. Le bâtiment a été dessiné par Graam Architecture (
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Jérôme Ballet, président du directoire de la caisse régionale, insiste sur l'effet «waouh» produit par le bâtiment sur les premiers visiteurs : «le bois donne une chaleur que l'on n'a pas dans nos bâtiments actuels». 10% du bois utilisé sur le chantier provient de France.
«Le retard a été assumé par tous le monde», indique le président du directoire
«On est propriétaire, on fait nous-mêmes nos aménagements, le temps nous appartient», se félicite Jérôme Ballet qui rappelle que la caisse régionale a financé l'investissement du bâtiment expérimental. «La SEM est cliente de la Caisse d'épargne, on est sur une relation client-banque», précise-t-il.
«Le retard a été assumé par tout le monde», indique le président du directoire au regard des deux années supplémentaires. Selon lui, la livraison du bâtiment et du parking se sont bien passées en étant assorties de «réserves classiques» dans le secteur de la construction. «Elles sont quasiment derrière nous», glisse-t-il à l'occasion de ce premier événement.
Priorité au flex office
Le bâtiment de six niveaux sur sous-sol et de 9.500 m² doit accueillir 400 collaborateurs de la caisse régionale à la fin du printemps, venant de Dijon et de Besançon. Le télétravail étant encouragé deux jours par semaine, le taux de présence attendu est de 70% du personnel.
Faisant donc la part belle au
flex office, le bâtiment prévoit 6 postes pour 10 employés. La modularité est de mise avec des bureaux fermés conventionnels, des
open spaces, des salles de réunions, des canapés étouffant les bruits environnant, des mini bureaux de deux places et même des points fermés ressemblant à des cabinets téléphoniques pour passer des appels en toute confidentialité.
«L'objectif est que ce soit très transversal, très collectif», souligne Jérôme Ballet.
Le parking n'est pas réservé aux employés de la Caisse d'épargne
Un parking silo de 560 places, lui aussi à ossature bois, jouxte le Valmy. Accessible au public depuis ce lundi 22 janvier, il est exploité par Eiffia, une filiale de Keolis.
La caisse régionale de la Caisse d'épargne a prévu de louer des emplacements pour ses employés.
Un car connecté pour travailler entre Besançon et Dijon
Le Valmy est desservi par l'arrêt Pôle santé de la ligne de tramway T2 allant de Chenôve à Valmy.
À l'initiative de la caisse régionale et accompagné par un dialogue social, un car fonctionnant au gaz naturel sera mis en place, exploité par Keolis, pour effectuer des trajets Besançon-Dijon, cinq jours par semaine.
À l'intérieur, une trentaine de places équipées de connexion à Internet permettront de commencer à travailler avant même d'arriver au Valmy.
Jean-Christophe Tardivon












