
Prenant exemple sur les Jeux olympiques, l'Établissement français du sang propose aux habitants de l'agglomération dijonnaise de battre des recors en matière de don de plasma.
Depuis plusieurs semaines, la Goutte Plasmathlétique sillonne notre région afin de promouvoir les enjeux de santé publiques qui entourent le don de plasma. Elle fait en ce moment étape à la Maison du don de Dijon, l’occasion pour les habitants de la métropole de (re)découvrir ce type de don indispensable au soin de patients de plus en plus nombreux...
Les besoins en médicaments dérivés du plasma sont chaque jour plus importants. Certains ont même doublé en France depuis 2007, accentuant la dépendance de la France au plasma étranger. Pour s’en affranchir et répondre au défi de souveraineté sanitaire garantissant le soin de tous les patients, il devient primordial de sensibiliser largement les citoyens. De les engager nombreux dans la démarche du don et du don régulier.
Un défi de taille, mais accessible. En effet, la matière première pour fabriquer ces médicaments est une ressource illimitée qui coule en chacun de nous. Reste à le faire savoir !
L’EFS et les Associations pour le don de sang bénévole appellent les citoyens à relever le défi de la solidarité : don de sang ou de plasma, 2024 est l’occasion de donner plus souvent et de faire donner son entourage, pour développer la collecte de plasma à hauteur des besoins des patients.
Alors pour une année Olympique de tous les records, révélez le Plasmathlète qui est en vous, donnez, redonnez et faites donner ! Chaque action compte pour garantir le soin de tous les patients. Jeux Plasmathlétiques à Dijon : top départ pour des records à battre !
2,4 dons de plasma par donneur en 2023 à Dijon, cap d’aller à 3 ?
Moins d’une personne sur 100 a donné son plasma en 2023 à Dijon, on peut faire mieux en 2024 !?
Clin d’œil aux Jeux Olympiques de Paris 2024, les Jeux Plasmathlétiques de Bourgogne-Franche-Comté affichent une belle ambition : établir le record du nombre de donneurs dans la région. Toute l’année, la goutte Plasmathlétique passera de collecte en collecte et sur des manifestations locales à travers la région, engageant donneurs et partenaires dans la dynamique de promotion du plasma.
Pendant son étape à Dijon, l’EFS invite les dijonnais à relever le défi de la solidarité : don de sang ou de plasma, 2024 est l’occasion de donner plus souvent et de faire donner son entourage, pour développer la collecte de plasma à hauteur des besoins des patients. Donneur ou non, chacun peut participer à la chaine de solidarité.
L’essentiel c’est de participer. Aux Jeux Plasmathlétiques, tout le monde gagne. Chaque engagement va permettre de relever le défi ambitieux de collecter toujours plus de plasma. Certains, plus remarqués et remarquables seront mis à l’honneur à l’issue de l’opération, qu’ils soient portés au titre de donneurs ou d’ambassadeurs du don :
- Podium des publications les plus likées sur les réseaux sociaux
- Podium des actions de promotion les plus remarquées et remarquables
- Podium des donneurs ayant cumulés le plus de don
- Podium du quizz plasma
-- Podium des reportages médias, communications internes et externes d’entreprises/organismes et des établissements d’enseignement...
A cette occasion, l’Etablissement français du sang organisait ce mardi 14 mai un temps fort institutionnel rassemblant les membres de la grande chaine de solidarité du don : élus, bénévoles, entreprises ou collectivités partenaires, chacun de ces partenaires engagés apporte sa pierre à l’édifice.
Eric Monnin, vice-président à l'Olympisme à l'Université de Franche-Comté et directeur du Centre d’études et de recherches olympiques universitaires, a rappelé les valeurs communes entre l’olympisme et le don de sang, et présenté une exposition dédiée, avec notamment la flamme olympique qu’il a porté aux JO d’été Tokyo 2020.
Le plasma, ce liquide si précieux qui coule dans nos veines
Le plasma est la partie liquide du sang dans laquelle circulent nos cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Il contient des protéines et des anticorps qui ont un intérêt thérapeutique majeur, utilisés sous forme de transfusions ou transformés en médicament pour traiter diverses pathologies.
Les médicaments issus du plasma, et pour lesquels les besoins sont en forte hausse soignent :
• Les personnes en réanimation
• Les personnes atteintes de déficits immunitaires et de certaines maladies auto-immunes, dont des personnes atteintes de cancers
• Les hémophiles grâce aux facteurs de coagulation.
Parmi ces patients, ceux atteints de maladies chroniques ont des besoins fréquents : toutes les 5 semaines, voire toutes les 2 ou 3 semaines.
Au cours des dernières années, les usages du plasma n’ont cessé de se diversifier et de s’amplifier. Le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques ou encore l’évolution des pratiques médicales sont autant de facteurs expliquant l’explosion des besoins, qui crée une situation de distorsion entre l’offre et la demande de médicaments dérivés du plasma en France et dans le monde. Si à ce jour en France, aucun patient nécessitant une transfusion sanguine n’a manqué du produit sanguin dont il avait besoin, la situation est différente concernant les médicaments produits à partir du plasma. Les diverses crises sanitaires et géopolitiques de ces dernières années ont mis en lumière l’enjeu de la souveraineté sanitaire de la France en médicaments dérivés du plasma.
Aujourd'hui dépendante d'autres pays pour assurer les besoins des malades en médicaments dérivés du plasma, la France doit développer la collecte de plasma afin de garantir le soin de ces malades en toute circonstance et tout en préservant son modèle éthique.
Une question éthique au cœur du débat
Face à l’enjeu important que représente la collecte de plasma, la position de l’EFS est claire : si la question de l’approvisionnement en plasma est un véritable défi, elle ne peut être résolue au détriment de l’éthique.
A l’inverse de ce qui se pratique dans certains pays (comme les Etats-Unis, mais aussi des pays européens dont la Hongrie, l’Allemagne ou la République Tchèque), le modèle français repose sur le principe éthique de non-marchandisation du corps humain : les dons de plasma ne sont pas rémunérés.
La santé et la protection des donneurs et la sécurité de l’approvisionnement en sang et en plasma sont des priorités pour l’établissement.
Le don de plasma en pratique : 2 façons de donner son plasma
• Lors d’un don de sang, le don « classique » proposé sur l’ensemble des lieux de collecte qui permet de récolter les globules rouges, les plaquettes et le plasma du donneur. Le prélèvement ne dure que 10 minutes. On peut donner jusqu’à 6 fois par an pour un homme et 4 fois pour une femme.
• Lors d’un don de plasma, l’EFS n’extrait que le plasma du donneur et lui restitue les autres composants. Cette méthode permet de récolter deux à quatre fois plus de plasma que lors d’un don de sang. Le prélèvement, plus long, dure entre 45 et 60 minutes, ce qui permet au donneur d’avoir un moment au calme allongé pour prendre le temps de se reposer, de se connecter ou déconnecter. On peut donner jusqu’à 24 fois dans l’année ! Ce don ne s’effectue que dans les maisons du don.
Pour donner son plasma, il convient d’être en bonne santé et de remplir ces quelques conditions :
• Avoir entre 18 ans et 65 ans
• Peser plus de 55 kg pour un premier don de plasma
• Présenter une carte d’identité, comme pour tout autre type de don
• Respecter un délai de 2 semaines entre un don de plasma et tout autre don (sang, plasma ou plaquettes).
Il est possible de donner jusqu’à 24 fois par an maximum.
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