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25/05/2024 21:16

EUROPÉENNES : Entouré des Jeunes Radicaux, Laurent Hénart a tracté à Dijon

Le président du Parti radical a fait campagne pour Valérie Hayer, ce samedi 25 mai, en marge du conseil national du mouvement de jeunesse. Le Parti radical aimerait «se renforcer» à Dijon lors des prochaines municipales.
Le Parti radical compte faire entendre sa voix durant la campagne des élections européennes du 9 juin prochain au travers de son président. En position potentiellement éligible si la liste menée par Valérie Hayer réalise au moins les 16% des voix que lui prédisent les intentions de vote à ce jour, Laurent Hénart compte militer jusqu'à la veille du scrutin.  

Ce samedi 25 mai 2024, son président Laurent Hénart s'est arrêté à Dijon pour échanger avec François Rebsamen (PS, FP), fondateur de la Fédération progressiste et maire de la capitale régionale.

Le président du Parti radical a également participé à une action militante autour du marché des Halles – à laquelle les équipes locales de Renaissance et de Horizons étaient associées – avant d'assister au conseil national des Jeunes Radicaux, présidé par Baptiste Bezault, organisé par la fédération départementale de la Côte-d'Or représentée par Jean-Philippe Morel, président et également adjoint au maire de Dijon, Maxime Moulazadeh, secrétaire général, et Romain Morel, secrétaire des Jeunes Radicaux de la Côte-d'Or.

Laurent Hénart et François Rebsamen se sont accordés autour du Plan Borloo


Dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, durant le second mandat de Jacques Chirac, quand Jean-Louis Borloo était Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, Laurent Hénart était secrétaire d'État chargé de l'Insertion professionnelle des jeunes et notamment chargé de la mise en œuvre du plan de cohésion sociale au travers de contrats entre l’État et les collectivités.

Les premiers protocoles ont été signés avec le conseil régional de Bourgogne et avec la communauté d'agglomération dijonnaise

«Depuis 2004, on se connaît avec François Rebsamen, on a très bien travaillé dans le cadre de ces actions de cohésion sociale», se souvient Laurent Hénart, «les radicaux ont toujours été favorables au dépassement politique». «On s'est retrouvé à France urbaine quand j'étais maire de Nancy. (…) On a tous les deux soutenu Emmanuel Macron en 2022.»

«Les organisations de partis politiques peuvent bouger encore d'ici la présidentielle et, en tout cas, entre les progressistes, que préside François Rebsamen, et les radicaux, que je préside, les rapprochements sont nombreux», glisse-t-il.

«La nécessité du renouvellement urbain demeure»


Le président du Parti radical se souvient que «le plan Borloo a fait passer le chômage de 11% à 7% en trois ans». «Il y a peut-être quelques formules que l'on pourrait reprendre utilement pour l'avenir mais les défis qu'a la France, aujourd'hui, ne sont pas les mêmes qu'il y a 20 ans.»

«Ce qui n'a pas changé, c'est le besoin de démolir et reconstruire autrement les grands quartiers d'habitat social des années 60 et 70», analyse-t-il, «c'est trop densifié, trop monolithique, avec trop peu d'équipements, avec trop peu d'entreprises avec trop peu de vie sociale». «Il faut 5 à 10 ans pour changer un quartier. (…) Donc la nécessité du renouvellement urbain demeure de mon point de vue. (…) On ne peut pas laisser les quartiers d'habitat social à leur situation actuelle. (…). Je regrette l'élan où l’État et toutes les collectivités avaient le même contrat, il faudra le retrouver.»

Le Parti radical aimerait «se renforcer» à Dijon


«La présence de Laurent [Hénart] sur la liste nationale est pour nous quelque chose de de fondamental, déjà pour le parti pour ce qu'on représente, et aussi pour la Lorraine et la Bourgogne, nous avons des liens étroits», explique Jean-Philippe Morel.

«Dans cette campagne, on se rappellera que Laurent [Hénart] était aux côtés du maire de Dijon et sa préfigure aussi beaucoup de choses pour l'avenir, sur le plan national et sur le plan local», glisse l'élu municipal qui aimerait bien voir la présence du radicalisme «se renforcer» lors des prochaines municipales à Dijon.

«Il y a une vraie cohésion entre les Jeunes Radicaux»


Président des Jeunes Radicaux depuis 2022, Baptiste Bezault a retenu Dijon pour organiser le conseil national en raison de sa «position centrale» géographiquement.

«L'objectif est de créer de la cohésion, de créer une dynamique de campagne», explique-t-il à propos du choix d'ajouter une action militante au programme de la journée. «On s'engage pour des valeurs et un projet.»

Maxime Moulazadeh se félicite donc des «synergies» qui se sont créées entre l'échelon fédéral et l'échelon national afin de souligner durant l'action militante la façon dont «le programme de la liste Besoin d'Europe est empreint des valeurs du radicalisme». «La formation est très horizontale, il y a une vraie cohésion entre les Jeunes Radicaux, c'est l'essence même de notre famille.»

Les Jeunes Radicaux s'impliquent dans la campagne de Valérie Hayer


Les Jeunes Radicaux participent également aux autres déplacements de campagne de Laurent Hénart voire, en fonction des forces militantes des territoires concernés, des actions d'autres colistiers de Valérie Hayer.

Pour sa part, Laurent Hénart a prévu de participer à une réunion politique, ce dimanche, en périphérie de Nancy, avant de passer par Bordeaux, Limoges et Brive-la-Gaillarde avant le meeting national, le 1er juin prochain, à Aubervilliers.

Jean-Christophe Tardivon

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