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08/10/2022 18:21

INNOVATION : «France 2030, c'est mieux produire, mieux vivre et mieux comprendre», revendique Bruno Bonnell

Au cours de son tour de France des comités de suivi régionaux de France 2030, le secrétaire général pour l’investissement a fait étape à Dijon, ce lundi 3 octobre. Bruno Bonnell a expliqué que le plan national financerait des PME innovantes notamment dans le champ de la décarbonation de l'économie.
Le lundi 3 octobre 2022, Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, a participé à une réunion du comité régional de suivi de France 2030, qui s'est tenue à la Maison régionale de l’innovation, à Dijon.

Présenté par le président de la République en octobre 2021, France 2030 est doté d'un financement de 54 milliards d'euros sur cinq ans (incluant 20 milliards d'euros du quatrième Programme d'investissements d'avenir lancé en 2020).

L'exécutif compte sur la mobilisation des collectivités et des entreprises pour effectuer un levier de niveau 4 et ainsi atteindre 200 milliards d'euros pour financer l'innovation vue comme solution aux défis sociétaux.

54 milliards d'euros destinés aux PME et à la décarbonation


La dotation de 54 milliards d'euros de France 2030 n'est pas divisée en territoires mais en secteurs comme la formation, la santé, l'agriculture, l'automobile ou encore l'espace. 50% des crédits sont réservés à des PME et startups. 50% des crédits doivent participer à la décarbonation de l'économie. Déjà 10 milliards d'euros ont été engagés sur des projets.

Après la mise en place en début d'année d'un comité de suivi national du plan France 2030, le Premier ministre Jean Castex, à l'époque, a décidé de le décliner en comités de suivi régionaux regroupant les acteurs socio-économiques.

Signature d'un PIA 4 régionalisé


La signature du jour concerne le quatrième Programme d'investissements d'avenir (PIA4), en partie financé par France 2030. Il s'agit d'un engagement de l’État de 21 millions d'euros qui est doublé par la Région Bourgogne-Franche pour atteindre 42 millions d'euros (dont 8 millions d'euros pour la formation). Au niveau de la Bourgogne-Franche-Comté, ce PIA4 représente le double du PIA3 lancé en 2018. État et Région copiloteront l'enveloppe en question.

Cette convention du PIA4 régionalisé a été signée par le secrétaire général pour l’investissement, le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, la rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, la présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ainsi que par les représentants de la Banque publique d’investissement et de la Banque des territoires.

D'autres investissements financés par France 2030 en Bourgogne-Franche-Comté seront effectués par d'autres voies. Ainsi, une annonce à déjà été faite concernant l'implantation dans la région de trois giga factories en lien avec la production d'hydrogène (lire le communiqué). Un investissement non encore chiffré régionalement.

«Un impact sur l'organisation territoriale et sociétale de notre quotidien»


«L'objectif est de mobiliser et de faire comprendre que l'innovation peut arriver de l'inattendu. Les métropoles n'ont pas le monopole de l'innovation», indique Bruno Bonnell, apportant des explications sur le plan France 2030 lors d'une conférence de presse.

«On est à une phase de l'histoire de notre pays d'une telle transformation qu'il est inéluctable que cela aura un impact sur l'organisation territoriale et sociétale de notre quotidien. Des villes que l'on pouvait considérée comme en recul, ou abandonnées, ou perdues, au moment d'une forme d'industrialisation puis d'une désindustrialisation, vont retrouver, par ce considérable investissement et par des projets d'innovation, une dynamique locale décarbonée, connectée.»

«La signature de France 2030, c'est mieux produire, mieux vivre et mieux comprendre. Au lieu de passer dans un système qui nous étouffe du plus et du moins, de plus de consommation ou, au contraire, de moins d'activité, il faut juste passer dans un système du mieux.»

«Dans France 2030, il y a une dimension de capacité du génie français, (…) de retrouver un élan de solutions pour notre pays et non pas de continuer dans la spirale d'une déprime qui fait qu'on voit que des jeunes de désintéressent de la science. Il y a une tendance à penser qu'il n'y a pas de futur à ce que nous faisons alors que nous sommes intimement persuadés que, au contraire, tout cet univers de contraintes, accéléré par la Covid et la crise énergétique, est un univers d'opportunités. C'est ces portes-là que veut ouvrir France 2030.»

«Ce sont des jurys indépendants qui donnent le feu vert»


«France relance était sous un mode guichet. Là, on est sur un mode concours, c'est à dire un mode d'excellence dans lequel on veut vraiment trouver le meilleur des territoires. C'est vraiment consacré à l'innovation, allant jusqu'à l'innovation de rupture. On ne fait pas d'augmentation de capacité de production, on ne construit pas d'infrastructures.»

«Tout le monde peut candidater. (…) On a des exemples d'entreprises où ils sont 4 ou 5 et ce qu'ils proposent est remarquable. Les dossiers sont instruits par la BPI, l'ADEME, l'Agence national de la recherche ou la [Banque des territoires]. Ce sont des jurys indépendants qui donnent le feu vert pour le soutien économique à différents projets. Le plus important, ce n'est pas qui candidate, c'est est le projet. Consortiums, groupements, réunions, associations chercheurs-entreprises...»

«L’État assume complètement son risque dans France 2030. (…) On estime qu'il faut donner sa chance à l'innovation. On a un risque objectif que des projets scientifiques complexes ne voient pas leur aboutissement comme on le souhaiterait.»

«L'objectif est de former un million de personnes supplémentaires»


«Il y a une grande composante de formation dans France 2030. L'objectif est de former un million de personnes supplémentaires. Il y a une dimension au niveau de la recherche où on a un scope beaucoup plus large sur la recherche fondamentale et le soutient aux chercheurs en général.»

«On soutient toutes les initiatives de développement de formations dans le cadre des compétences et métiers d'avenir. On apporte des moyens en plus pour soit augmenter les promotions, soit créer de nouvelles filières d’enseignement en pleine participation avec le public ou alors des structures plus privées, des CFA, des écoles d'entreprise.»

«Notre industrie a été massacrée depuis 40 ans»


«54 milliards [d'euros], c'est énorme», glisse à son tour Marie-Guite Dufay (PS), présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, «c'est enfin ce qu'il fallait pour que l'on travaille à néo-industrialiser notre pays». «Notre industrie (...) a été massacrée depuis 40 ans. Avant de parler de souveraineté, il faut aider nos industries à franchir les caps technologiques, à franchir le cap de l'électrification pour se décarboner.»

Lauréats régionaux du concours I-Lab 2022


La 24e édition du Concours d’innovation i-Lab, financé par le Programme d’investissement d’avenir et opéré par Bpifrance, avait pour objectif de détecter des projets de création d’entreprises de technologies innovantes et de soutenir les meilleurs d’entre eux grâce à une aide financière et à un accompagnement adapté.

À la Maison régionale de l'innovation, Bruno Bonnell a suivi la présentation des lauréats régionaux de ce concours effectuée par Bénédicte Magérand, directrice de DECA-BFC.

Lauréats 2022 :
Amarob, représenté par Sergio Lescano, pour le projet Voiceone : robot lasers pour des opérations de grande
précision
Ummon HealthTech, représenté par Nathan Vinçon, pour le projet Chara Praldict : logiciels d’intelligence artificielle
pour des traitements cancéreux mieux ciblés.
Vibiscus, représenté par Gaël Matten, pour le projet Vibis : développement d’une membrane d’absorption des sons, pour l’amélioration des solutions acoustiques
Ektah, représenté par Xavier Boidevezi et Naim Khan, pour le projet Tasty LIPIDS : solutions nutritionnelles pour réduire l’obésité et le surpoids

Jean-Christophe Tardivon

«Les légumineuses et ferments sont au coeur de la stratégie France 2030», signale Bruno Bonnell


Communiqué de la préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté du 3 octobre 2022 :


INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030
SIGNATURE DE LA CONVENTION RÉGIONALE « FRANCE 2030 » ENTRE L’ÉTAT, LA RÉGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ, BPIFRANCE ET LA BANQUE DES TERRITOIRES : PLUS DE 40 MILLIONS D’EUROS, MOBILISÉS À PARITÉ ENTRE L’ÉTAT ET LA RÉGION, SERONT ENGAGÉS ENTRE 2022 ET 2025 AFIN D’ACCOMPAGNER DES PROJETS STRATÉGIQUES EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ ET AINSI CONTRIBUER À LA FRANCE DE DEMAIN.

Ce lundi 3 octobre, en présence du secrétaire général pour l’investissement en charge de « France 2030 », Bruno BONNELL, le Préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, Fabien SUDRY, et la présidente de Région, Marie-Guite DUFAY, ont signé, aux côtés de Bpifrance et de la Banque des Territoires, la convention régionalisée du plan « France 2030 », qui mobilise 1 milliard d’euros de fonds publics à l’échelle nationale et 42 millions d’euros pour le territoire de Bourgogne-Franche-Comté, selon un principe de parité : 1€ investi par l’État pour 1€ investi par la Région.

L’ambition de France 2030 est de transformer durablement des secteurs clefs de notre économie par l’innovation, la collaboration entre la recherche privée et le monde académique, la structuration de filière stratégique ou la formation professionnelle et de positionner la France en leader du monde de demain.

En Bourgogne-Franche-Comté, cette stratégie se décline en quatre axes :
« Projets d’innovation »
« Amélioration et transformation de filières »
« Projets Collaboratifs / I-Démo Régionalisé »
« Projets de formation professionnelle »

LE VOLET RÉGIONALISÉ DE « FRANCE 2030 »

Lancé en 2017 dans le cadre du 3e Programme d’investissements d’avenir, le PIA régionalisé (désormais appelé « France 2030 régionalisé ») est doublé, passant de 250 à 500 millions d’euros sur la période 2021-2025.

Le principe reste identique : 1€ investi par une Région pour 1€ investi par l’État. Au total, ce programme mobilisera donc 1 milliard d’euros de fonds publics à l’échelle nationale (500 M€ État – 500 M€ Région). La logique de co-investissement et de co-décision État-Région permet de donner une place centrale aux acteurs locaux pour soutenir l’innovation dans les PME, au cœur des territoires.

Les projets attendus s’inscriront dans les priorités régionales, exprimées dans les documents stratégiques en matière économique, de spécialisation intelligente et de formation.

La gestion des appels à projets (APP) est confiée par l’État et la Région Bourgogne-Franche-Comté à Bpifrance et à la Banque des Territoires. Ces AAP seront consultables sur le site france2030.bourgognefranchecomte.fr courant octobre.

L’appel à projets « Projets d’innovation »

Le soutien à ces projets vise à accélérer la consolidation et l’émergence d’entreprises leaders dans leur domaine pouvant prétendre à une envergure nationale ou internationale. Pour cela, l’action d’accompagnement soutiendra des projets individuels d’innovation ambitieux, portés par des PME et ETI de la région.

Le développement et la mise au point d'une innovation aux perspectives concrètes de commercialisation seront soutenus par le biais de subventions et/ou d’avances remboursables. Le montant de l’aide attribuée aux projets s’élèvera entre 75 000 € et 500 000 €.

L’appel à projets « Amélioration et transformation de filières »

L’objectif est de renforcer la compétitivité des filières stratégiques régionales, en permettant le recours à des moyens de production ou des infrastructures de R&D partagés. Ces projets devront démontrer un apport concret et déterminant à la structuration d’une (ou plusieurs) filière(s), dans une logique partenariale.

Le soutien aux projets structurants de filières se fera sous forme de subventions et d’avances remboursables. Le montant de l’aide attribuée sera compris entre 200 000 € et 2 millions d’euros.

L’appel à projets « Projets collaboratifs / I-Démo régionalisé »

L’objectif est de soutenir les projets collaboratifs de recherche et développement, avec pour mission de renforcer les positions des acteurs industriels et de services sur les marchés porteurs afin de conforter ou de constituer, autour de leaders, donneurs d’ordres ou offreurs de nouveaux produits ou services innovants et à haute valeur ajoutée, un tissu de relations industrielles collaboratives durables et pérennes de grandes, moyennes et petites entreprises.

Le soutien aux projets collaboratifs se fera sous forme de subventions. Le montant des dépenses éligibles à engager dans le cadre des travaux présentés est compris entre 1 million et 4 millions  d’euros par projet.

L’appel à projets « Projets de formation professionnelle »

Il vise à répondre aux enjeux de formation, de recrutement, de montée en compétence des salariés, et in fine de développement du territoire.

Il a pour but d’accompagner les entreprises, associations, organismes de formation et institutions publiques dans l’anticipation des mutations économiques et organisationnelles, en encourageant le développement de nouvelles solutions de formation, s’appuyant sur un engagement conjoint et durable des entreprises et des acteurs de la formation et de l’accompagnement.

Ils sont soutenus par les organisations professionnelles et les collectivités territoriales. Les solutions développées ont pour objectif la sécurisation des parcours professionnels, et principalement l'évolution des salariés en place, la formation des jeunes (y compris via l’apprentissage) et jeunes diplômés, mais aussi la réinsertion des personnes en recherche d’emploi et des seniors, notamment par la reconversion individuelle dans des métiers d’avenir.

Les dépenses éligibles doivent être supérieures à 400 000 €.

L’apport financier de ce dispositif doit donner à des projets innovants les moyens indispensables à leur lancement et aux conditions de leur pérennité. La subvention accordée sera au maximum de 2 millions d’euros.

Retrouvez les cahiers des charges sur les sites :
http://france2030.bourgognefranchecomte.fr/

Quelques exemples de lauréats France 2030 en Bourgogne-Franche-Comté

Se soigner en 2030

Appel à manifestation d’intérêts « Biothérapies et bioproduction »
PROJET « MACROCHIP SYSTEM »
Chef de file : CELLQUEST SAS - Startup
Besançon (Doubs 25)
Le projet Macrochip, partenariat entre Cellquest et l’EFS, a pour objectif de développer une usine de fabrication de médicament de Thérapie Innovante (dont les CarT Cell, les protéines thérapeutiques, ...) en petits volumes à l'échelle industrielle, afin d‘offrir un système de production aux fabricants de ce type de médicaments moins coûteux, et maîtrisé. Le développement est effectué en partenariat avec l'intégrateur PIBT (EFS BFC).

Appel à manifestation d’intérêts « Grand défi biomédicaments »
PROJET : « STELLAR »
Chef de file : Etablissement Français du Sang – Atlantic Bio GMP - EP La Plaine Saint Denis
(Seine-Saint-Denis 93)
Partenaires : iSTEM Centre d’Etude des Cellules Souches ; Iprasense ; Etablissement
Français du Sang Bourgogne Franche-Comté (intégrateur PIB-E FS)
Enjeu majeur de la production, les techniques de contrôle de la différenciation de cellules souches pluripotentes (processus par lequel ces cellules se spécialisent pour acquérir une fonction biologique particulière) à l’origine des médicaments de thérapie cellulaire sont actuellement incompatibles avec une industrialisation efficace. L’objectif du projet STELLAR est d’établir un contrôle qualité en continu, non destructif et standardisé de la différenciation de ces cellules grâce à la microscopie holographique et au « deep learning » permettant un gain de productivité et une réduction des couts de contrôle « in process » de 50%.

Produire en 2030
Appel à projets « Diversification des sous-traitants automobile »
Au total, quatre projets d’entreprises soutenus en Bourgogne-Franche-Comté. Parmi eux :
Projet « ADEMODHY »
Adhex Technologies – ETI
Chenove (21300)
Adhex Technologies est spécialisée dans la fabrication de rubans adhésifs pour les marchés de l’automobile, de la santé et de l’industrie. Le projet doit permettre à l’entreprise de devenir un fournisseur de référence de la brique technologique « adhésifs et films avec enduction mince » de la fabrication des piles à combustibles.

Se loger et mieux vivre en 2030
Appel à projets « Systèmes constructifs bois »
Quatre entreprises lauréates : POBI structures (58), Horizons Bois (89), Bois et Sciages de
Sougy (58) et Chenelet (89).
Appel à projets « Démonstrateurs de la ville durable »
Auxerre Ambitieuse
Auxerre (Yonne 89)
Nouvel écoquartier auxerrois reposant sur l’inclusion professionnelle et sociale, l’agriculture urbaine, la sobriété énergétique et l’adaptation au changement climatique. Le projet comporte notamment l’installation de 25 000 m2 de panneaux solaires, la production d’hydrogène vert et un réseau de chaleur. La priorité est donnée aux mobilités douces et la renaturation des sols.

Living Lab Badevel H2 - Bois
Badevel (Doubs 25)
L’ambition de ce projet est d’expérimenter sur une petite commune la recherche et les innovations réalisées par  l’Université technologique de Belfort-Montbéliard pour tous les enjeux rencontrés par une petite ville en matière d’habitat (éco-quartier : gestion des eaux de pluie, des déchets, matériaux bio-sourcés, logements à énergie positive), de rénovation énergétique, de production d’énergie renouvelable et de chaleur, de mobilités hydrogène.

Belfort e-Tech
Grand Belfort Agglomération (Territoire de Belfort 90)
Ce projet a pour ambition de créer la plus grande communauté d’énergie renouvelable de France, avec 3,3MW de photovoltaïque installés, du stockage d’énergie par batteries et de l’hydrogène vert. Entreprises, universités et lieux de vie d’une partie de la zone du Techn’Hom vont devenir un laboratoire pour la ville durable, dans un projet pensé par l’UTBM et ENEDIS.

Travailler en 2030
Appel à projets « Compétences et métiers d’avenir »
- Deux Campus des métiers et des qualifications : Territoire intelligent et AgroEquipement ;
- L’Agro Open Lab, porté par l’Institut Agro Dijon ;
- Le dispositif de formation Santé numérique de l’Université de Franche-Comté.

Concours d’innovation
Concours d’innovation i-Lab 2022
- EKTAH (Dijon 21) – projet TASTY LIPIDS. Leurres lipidiques contre l’obésité.
- Ummon Health Tech (Mâcon 71) – projet CHARAPRALDICT. Algorithmes de diagnostic du cancer.
- Amarob Technologies (Besançon 25) – projet VOICE ONE. Robots destinés à la chirurgie laser intracorporelle.
- Vibiscus (Besançon 25) – projet VIBIS. Matériaux intelligents pour la réduction de bruit.

Concours d’innovation i-Nov 2022
- Farm 3 (Dijon 21). Projet de ferme verticale et ultrabioponique.
- Vianova (Dijon 21). Plateforme pour la gestion de courbure de voirie.
- Anthropi (Dijon 21). Solution de simulateur de gestion de crise pour les secteurs de la santé, de la sécurité et de la défense.

À propos de France 2030


Le plan d’investissement de l’État France 2030 :
- Traduit une double ambition : transformer durablement des secteurs clefs de notre économie (santé, énergie, automobile, aéronautique ou encore espace) par l’innovation technologique, et positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain. De la recherche fondamentale, à l’émergence d’une idée jusqu’à la production d’un produit ou service nouveau, France 2030 soutient tout le cycle de vie de l’innovation jusqu’à son industrialisation.
- Est inédit par son ampleur : 54 Md€ seront investis pour que nos entreprises, nos universités, nos organismes de echerche, réussissent pleinement leurs transitions dans ces filières stratégiques. L’enjeu : leur permettre de répondre de manière compétitive aux défis écologiques et d’attractivité du monde qui vient, et faire émerger les futurs champions de nos filières d’excellence. France 2030 est défini par deux objectifs transversaux consistant à consacrer 50 % de ses dépenses à la décarbonation de l’économie, et 50% à des acteurs émergents, porteurs d’innovation sans dépenses défavorables à l’environnement (au sens du principe Do No Significant Harm).
- Sera mis en œuvre collectivement : pensé et déployé en concertation avec les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour en déterminer les orientations stratégiques et les actions phares. Les porteurs de projets sont invités à déposer leur dossier via des procédures ouvertes, exigeantes et sélectives pour bénéficier de l’accompagnement de l’État.
- Est piloté par le Secrétariat général pour l’investissement pour le compte de la Première ministre et mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de la recherche (ANR), Bpifrance et la Banque des Territoires.
Plus d’informations sur : france2030.gouv.fr | @SGPI_avenir