Ce jeudi 27 octobre 2022, François Rebsamen (PS, FP) a participé à l'inauguration d'une aire de covoiturage à Fénay, au niveau de l'échangeur autoroutier Dijon sud. La première du genre au niveau de la métropole dijonnaise.

Au cours de cet événement, le président de la Métropole de Dijon a laissé transparaître son peu d'enthousiasme à l'idée de mettre en place une zone à faible émission de particules (ZFE).

Une ZFE obligatoire d'ici 2025

La loi Climat et résilience de 2021 rend obligatoire l'instauration de ces ZFE dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants d'ici le 1er janvier 2025. Face à un enjeu de qualité de l'air, il s'agit de contrôler l'accès des véhicules en fonction de leurs rejets de polluants et de particules fines (lire l'article du Parisien).


La disposition est attendue par les personnes souffrant de troubles liés à la pollution de l'air et qui s'inquiètent des effets à long terme sur la santé. En revanche, les propriétaires de véhicules fortement émetteurs de particules s'interrogent sur leur capacité économique à évoluer vers des véhicules, professionnels ou personnels, moins polluants, qu'ils soient électriques, hybrides ou thermiques.

«Le souci de la lutte contre le réchauffement climatique»

«Nous sommes engagés au niveau de la Métropole dans une phase de transition écologique», a d'abord rappelé François Rebsamen en soulignant les outils de production d'énergie au travers de la valorisation des déchets ou de la mise à profit d'un site d'enfouissement technique pour installer des panneaux solaires.

Selon le président de la collectivité, il s'agit d'«avoir toujours le souci de la lutte contre le réchauffement climatique», c'est à dire de «diminuer nos rejets de gaz à effet de serre et de diversifier, par des énergies renouvelables, nos productions énergétiques».

Ne pas «se lancer tout de suite dans des zones à faible émission»

Au cours de son propos, François Rebsamen en vient à répondre implicitement à Emmanuel Bichot (LR), élu d'opposition, qui avait publiquement demandé «une visibilité sur le calendrier d’entrée en vigueur» d'une future zone à faible émission de particules (lire le communiqué).

«Nous sommes une des métropoles où l'air est le plus pur de France, nous ne craignons rien en la matière, nous sommes déjà en avance et donc nous allons continuer à agir en ce sens», déclare François Rebsamen.

Le président de la Métropole incite les communes à aménager, «partout» où des délaissés le permettent, des aires de covoiturages de façon «concertée».

«Le parking relais de Valmy, où se trouve le terminus du tram, fonctionne très bien. Les gens posent leur voiture et prennent le tram. C'est un autre moyen de rentrer dans l'agglomération sans rentrer en voiture et sans se lancer tout de suite dans des zones à faible émission», ajoute finalement François Rebsamen.

Au niveau de la Métropole, ce dossier d'une zone à faible émission de particules a été confié à Jean-François Dodet (LR), maire de Saint-Apollinaire et vice-président métropolitain en charge de la qualité de l'air.

François Rebsamen inaugure à Fénay la première aire de covoiturage de Dijon Métropole