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08/06/2023 21:34

SANTÉ : Inauguration des nouvelles urgences pour enfants du CHU Dijon Bourgogne

Opérationnel à compter du 13 juin, le nouveau service prend place dans un bâtiment financé par le plan de relance de l'Union européenne. «Un service d'urgence pédiatrique incarne tout ce que sont les enjeux et la noblesse de notre service public hospitalier», a déclaré le directeur du CHU, ce jeudi 8 juin.
Inaugurées ce jeudi 8 juin 2023, les nouvelles urgences pédiatriques du CHU Dijon Bourgogne mettent l'accent sur «le bien-être émotionnel des enfants».

L'établissement de santé revendique des locaux spacieux, du matériel adapté à l'enfant, un personnel soignant qualifié à l'usager pédiatrique et un personnel médical disponible.

En suivant une signalétique dédiée de couleur orange, l'accès aux urgences des enfants peut se faire 24 heures sur 24, sept jours sur sept, que ce soit par les propres moyens des parents ou par transport sanitaire.

En moyenne, dans une année, le CHU Dijon Bourgogne accueille environ 25.000 enfants aux urgences pédiatriques avec des pics à 80 patients dans une journée.


Dès l'accueil, une décoration sur le thème de la nature


Passée l'entrée, un espace accueille les usagers avec un secrétariat et un bureau où l'infirmière organisatrice de l'accueil orientera les patients en les priorisant en fonction de leur état ainsi qu'une salle d'attente.

L'accent a été mis sur l'ambiance pour favoriser «le bien-être émotionnel des enfants», selon les mots du Professeur Frédéric Huet, avec une décoration sur le thème de la nature, l'univers marin dans l'accueil et la salle d'attente avec un écran diffusant des images d'aquarium notamment, quand, dans d'autres couloirs, on peut retrouver le thème de la forêt par exemple.

Les associations Magie à l'hôpital, les Pièces jaunes ont contribué à financer ces décorations ainsi que les vignerons de Gevrey-Chambertin et l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.

Une circulation fluide des patients


Le principe de la «marche en avant» a été retenu pour le parcours des patients accompagnés des parents, passant par les zones de consultations, la zone de soins organisée autour d'un poste central et le secrétariat de sortie, sans avoir à croiser les patients et familles à l'entrée.

Avec ses nouveaux locaux, le service gagne une salle de consultation pour atteindre six box auxquels s'ajoutent une salle de suture et une salle de plâtre différenciés.

Deux salles d'urgence vitale permettent de prendre en charge les patients nécessitant des soins immédiats. Une grande pièce permet de doucher des personnes grièvement brûlées à même le brancard.

En cas de besoin en imagerie, les patients peuvent rejoindre l'hôpital d'enfants pour revenir ensuite aux urgences. Ils peuvent également être admis en hospitalisation de courte durée aux urgences même ou en hospitalisation complète dans les étages du bâtiment.

Des chambres individuelles avec accueil d'un parent


Alors que précédemment, jusqu'à trois jeunes patients occupaient une même chambre en hospitalisation de courte durée, la nouvelle zone d'hospitalisation intègre huit chambres individuelles dont quatre chambres d'adolescents dotées chacune d'un lit fixe, d'une douche et de toilettes privatives. Une chambre permet l'isolement du patient.

Un parent peut être admis la nuit dans une chambre en courte durée. Il existe également une Maison d'accueil hospitalière où peuvent être hébergés des membres de la famille.

«Techniquement, l'hôpital a investi dans du beau matériel»


Les nouvelles conditions de travail des soignants sont saluées par le Docteur Sylvie Bernardini, médecin pédiatre, responsable des urgences pédiatriques. «Il y a beaucoup plus de superficie, l'organisation en zone permet qu'on soit plus concentré sur une zone et ses tâches à effectuer. (…) L'hôpital a beaucoup investi au niveau de l'informatique avec des ordinateurs dans toutes les pièces. Il y aura vraiment une facilité de tracer les éléments de dossier médical dès qu'ils ont été pris. Ça va éviter des pas», explique-t-elle.

«Techniquement, l'hôpital a investi dans du beau matériel», ajoute la cheffe de service, «l'environnement technique change avec un système de monitorage central qui va nous permettre de suivre à distance les enfants dans les salles ou dans l'UHCD».

«Lors de la prise en charge de la douleur, le fait d'occuper l'esprit de l'enfant où de l'orienter sur d'autres choses fait aussi partie des soins et ça peut permettre d'oublier un peu le soin qui va lui être fait», précise le médecin pédiatre en montrant d'autres dispositifs techniques, des panneaux lumineux, installés au plafond ou au mur, qui reproduisent des ciels ou des paysages. Toutes les pièces sont équipées en domotique dont des variateurs de lumière.

Delphine Goiset, cadre de santé du service des urgences pédiatriques, insiste sur «le respect des conditions de confidentialité» favorisé par la nouvelle disposition. «Les parents pourront se livrer plus facilement et cela va limiter l'environnement sonore.»

Recrutements correspondant à six équivalents-temps plein


Lors d'une journée type, deux médecins pédiatres sont postés ainsi que six internes sans oublier un pédiatre de garde la nuit, huit soignantes participent à l'équipe de jour – six infirmières ou infirmières-puéricultrices et deux auxiliaires de puériculture – et cinq à l'équipe de nuit. La quasi totalité du personnel paramédical est féminin, seul un infirmier figure actuellement au tableau de service.

Selon le CHU, la nouvelle organisation a justifié «le recrutement de six équivalents-temps plein en plus des 55 affectés jusqu’à présent aux urgences pédiatriques». Delphine Goiset souligne que les équipes ont «hâte» de venir travailler dans cet environnement renouvelé.

Un bâtiment financé par le plan de relance européen


Les précédents locaux dataient de 1973 et avaient été dimensionnés à l'époque pour un flux de 5.000 jeunes patients par an sans prendre en compte nécessairement les parents même si des aménagements avaient été mis en place depuis.

«La Charte européenne des droits de l’Enfant et les évolutions sociétales font que les parents veulent rester auprès de leur enfant hospitalisé», constate le CHU Dijon Bourgogne.

Les nouveaux locaux se situent au rez-de-chaussée d'une extension bâtimentaire appelée «Bocage central nord-est» encore en chantier. Les travaux ont débuté fin 2021 ; la livraison complète est prévue à l'automne prochain.

Les travaux représentent un investissement de 5 millions d'euros, financés à hauteur de 4,8 millions d'euros par le FEDER, un fonds de l'Union européenne géré par le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Ce financement européen se situe dans le cadre du programme REACT-EU dont «l’objectif est de remédier aux dommages sociaux et économiques causés par la pandémie de COVID-19 et de préparer une reprise écologique, numérique et résiliente de l’économie», comme l'indique le Parlement européen.

L'agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté a également apporté un soutien à ces travaux.

«Un très bel endroit pour prendre en charge au mieux les jeunes patients»


«Un service d'urgence pédiatrique incarne assez bien tout ce que sont les enjeux, les difficultés et la noblesse de notre service public hospitalier faite d'exigence de continuité des soins, de gestion de situations légitimement difficiles», déclare Freddy Serveaux, nouveau directeur général du CHU Dijon Bourgogne, en fonction depuis trois jours (lire le communiqué), sous le regard des professionnels de santé du CHU venus participer à l'inauguration ainsi que des représentants des usagers.

«On dispose désormais d'un très bel endroit pour prendre en charge au mieux les jeunes patients et leur entourage, un très bel endroit d'exercice professionnel», résume Freddy Serveaux.

«L'état de santé optimal des enfants, objectif majeur des urgences pédiatriques»


Professeur Frédéric Huet, chef du pôle pédiatrie du CHU Dijon Bourgogne, insiste sur la notion d'«état de santé» des enfants amenés à fréquenter les urgences pédiatriques selon l'approche de l'Organisation mondiale pour la santé qui a évolué avec les années pour intégrer le principe de «bien-être» et ne pas se limiter à «l'état de maladie médical ou chirurgical».

«Cet état de santé optimal à atteindre est un objectif auquel croient profondément aujourd'hui nos professionnels de santé et c'est vraiment l'objectif majeur des urgences pédiatriques dans un établissement public», appuie le Professeur Frédéric Huet.

«Plus on se sent en sécurité et moins on est effrayé»


Selon le chef de pôle, le nouvel environnement réunit des locaux spacieux, du matériel adapté à l'enfant, un personnel soignant qualifié à l'usager pédiatrique et un personnel médical disponible.

«Tout ce que vous voyez a été profondément réfléchi. Il y a une concentration dans la zone d'accueil d'éléments colorés, lumineux et mobiles qui font que les enfants vont se sentir en sécurité. Je pense que, plus on se sent en sécurité et moins on est effrayé lorsqu'on a un environnement soutenant, chaleureux, réconfortant», analyse-t-il concernant tout particulièrement le premier espace que les usagers découvriront.

Tout un environnement pédiatrique


Au-delà des urgences pédiatriques, le CHU Dijon Bourgogne dispose de nombreux services dédiés aux soins des enfants comme la réanimation néonatale, la réanimation pédiatrique, l'unité médico-chirurgicale, l'unité médicale, la néonatologie, la pédopsychiatrie et l'adopsychiatrie, ou encore un service de génétique.

Même, au-delà de l'hospitalisation, l'établissement de santé peut proposer de la chirurgie ambulatoire, des consultations de médecine, un centre de diabétologie, un centre pour la mucoviscidose, des équipements d'imagerie allant jusqu'aux neurosciences sans oublier une unité régionale de SMUR pédiatrique.

Jean-Christophe Tardivon

Les urgences en pratique (communiqué)

Les urgences pédiatriques étaient installées provisoirement, depuis le 29 septembre 2020 à 9h30, au deuxième étage de l’hôpital d’enfants.

Le nouveau service ouvre ses portes le mardi 13 juin à 9h30.

L’accès s’effectue toujours par l’entrée située boulevard Maréchal Lattre de Tassigny, qui donne accès également aux urgences adultes, aux urgences de la maternité et à la maison de santé.

Le service des urgences pédiatriques est ouvert 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Il accueille les enfants de 0 à 18 ans.

L’accès en voiture sur le site est réservé aux situations d’urgence. Le stationnement gratuit est possible le long du boulevard Maréchal Lattre de Tassigny. L’accès par les transports en commun s’effectue en tramway (ligne T1, station Parc des sports, à 300 mètres à pied) ou en bus (L3, arrêt Parc des sports ; B11 et Corol, arrêt Urgences CHU).

Hors urgences, pour des consultations et des rendez-vous programmés, l’accès à l’hôpital d’enfants s’effectue par l’entrée 8 du site du Bocage, de l’autre côté du bâtiment.

(Voir plan ci-dessous)

Les points forts du nouveau service des urgences (communiqué)

La marche en avant. Le service des urgences pédiatriques du CHU Dijon Bourgogne dispose désormais d’une organisation répondant au principe de « la marche en avant ». Les patients passent successivement dans une salle dédiée à l’accueil, dans une autre dédiée à l’évaluation de leur situation, puis dans un autre espace où ils sont pris en charge ; enfin ils sont orientés vers un service de l’hôpital ou vers la sortie, selon leur état. À aucun moment durant leur passage aux urgences ils n’ont eu à faire demi-tour, à revenir sur leurs pas.

Ce dispositif garantit une véritable fluidité au sein des urgences ainsi qu’une sécurité sanitaire optimale. Des équipes différentes sont chargées de l’accueil, de l’évaluation et de la prise en charge. Cette organisation a justifié le recrutement de six équivalents-temps plein en plus des 55 affectés jusqu’à présent aux urgences pédiatriques.

Une unité d’hospitalisation courte durée renforcée. L’UHCD comptait jusqu’à présent trois places. Dans les nouveaux locaux, les urgences disposent de huit places en permanence, qui peuvent être portées à 11 en cas d’affluence. Chaque lit étant en moyenne utilisable par deux enfants en une journée, la capacité de l’unité d’hospitalisation courte durée se trouve ainsi portée à 25 patients par jour.

Les chambres ont été conçues pour accueillir deux lits si nécessaire ; elles peuvent également recevoir les parents qui souhaitent rester auprès de leur enfant hospitalisé. L’objectif des équipes soignantes aux urgences pédiatriques est d’abréger le plus possible la durée de séjour d’un enfant qui n’a pas vocation à être hospitalisé.

La création d’une unité d’hospitalisation courte durée pour les adolescents. Le public adolescent, jusqu’à présent peu nombreux aux urgences pédiatriques, connaît une progression significative depuis la crise sanitaire. Les adolescents admis sont souvent dans de graves difficultés sociales, familiales, scolaires et psychiques, ce qui justifie de les accueillir plus longtemps – jusqu’à trois jours –, afin de prendre en charge notamment le risque suicidaire.

Pour cela, l’UHCD adolescents, qui ne comptait jusqu’alors qu’une seule place isolée dans les services, a été installée au cœur du service des urgences, avec une capacité portée à trois places plus une chambre d’isolement. Cette pièce, dotée de sa salle de bains, de ses toilettes et d’une kitchenette, a été conçue spécifiquement pour des jeunes souffrant de troubles psychiques importants avec risque de tentative de suicide.

Chaque jour, une dizaine d’adolescents en moyenne est accueillie aux urgences pédiatriques ; c’est là l’une des évolutions les plus marquantes dans la composition du public accueilli depuis une dizaine d’années. Cette unité est unique en France dans ce format et sécurise le parcours des adolescents.

Une organisation plus performante, au bénéfice des patients. Le service des urgences pédiatriques est doté d’un système de supervision qui permet aux équipes soignantes de visualiser, depuis un poste central, l’ensemble des appareils de monitoring, et d’être ainsi alertées immédiatement en cas d’incident chez un jeune patient. Les enfants accueillis aux urgences bénéficient d’une géolocalisation permettant de suivre l’ensemble de leur parcours.

Des locaux accueillants et conçus pour le confort de tous. Couleur blanche aux murs, décors évoquant la nature et les animaux aux murs, images lumineuses au plafond, aquarium numérique en salle d’attente, jeux de lumière, éclairement naturel... La conception architecturale du service des urgences pédiatriques a fait l’objet d’une attention toute particulière. Elle a été conçue en collaboration avec les équipes ainsi qu’avec les associations intervenant régulièrement à l’hôpital d’enfants (Magie à l’hôpital, Les Pièces jaunes, les Vignerons de Gevrey-Chambertin), qui ont financé une partie de ces aménagements.

Des locaux créés au sein du Bocage Central Nord-Est... (communiqué)

Le nouveau service des urgences pédiatriques est dimensionné pour accueillir 25 000 à 30 000 personnes par an, dont 12 % qui seront hospitalisés au sein du service (en UHCD) ou dans un autre service de l’hôpital d’enfants. Il a nécessité l’intervention d’une vingtaine d’entreprises du bâtiment, pour la plupart basées dans la région.

Son accueil est implanté au premier niveau d’un bâtiment neuf accolé à l’hôpital d’enfants : le Bocage Central Nord-Est (BCNE), largement dédié à l’accueil des patients en situation d’urgence.

La construction de ce bâtiment représente un investissement de 5 millions d’euros dont 4,8 apportés par le Fonds européen de développement régional (Feder) dans le cadre du programme REACT-EU, apporté par la Région Bourgogne-Franche-Comté. L’ARS Bourgogne-Franche-Comté est également un fidèle partenaire des projets notamment immobiliers du CHU.

Le BCNE, dont la façade contemporaine sera très visible depuis l’entrée située boulevard Maréchal Lattre de Tassigny, abritera, sur quatre niveaux :
- l’accueil des urgences adultes et des urgences pédiatriques, en rez-de-jardin
-l’unité interventionnelle thérapeutique brève de prévention en santé mentale (prévention des conduites suicidaires), soit 8 chambres dont 4 doubles soit 12 places, au rez-de-chaussée
-un service dédié à la prise en charge des accidents vasculaire cérébraux (AVC), porté de 10 à 15 lits, et la nouvelle unité de soins intensifs neuro-vasculaires, au premier étage
-une unité d’hospitalisation de jour cognitif pour la prise en charge de patients souffrant de maladies neuro-évolutives et de pathologies du mouvement, au deuxième étage.

... dans le contexte du chantier de transformation complète de l’hôpital d’enfants

La construction des nouveaux locaux des urgences pédiatriques s’inscrit par ailleurs dans le contexte d’une transformation complète de l’hôpital d’enfants, qui date du début des années 1970. Un investissement évalué à 25 millions d’euros au total va permettre de rénover intégralement les huit étages du bâtiment, par tranches de deux étages. Préparés depuis 2014, les travaux ont été engagés à partir de 2018 et se poursuivront jusqu’en 2028.

Le quatrième étage a d’ores et déjà été refait ; il abrite l’unité médico-chirurgicale pédiatrique. Le septième étage, qui abrite le service de génétique, a été également rénové. Les études sont également engagées au troisième étage, dédié à l’ambulatoire. Le développement de cette solution, relativement récent pour la jeune patientèle, est une volonté stratégique du CHU Dijon Bourgogne : la capacité du service sera portée à 20 patients par jour, quand le service ne pouvait en accueillir que 10 à 15 quotidiennement. Le service comprendra 12 lits en ambulatoire et 10 lits d’hôpital de jour.

Il restera à transformer le deuxième, le cinquième et le huitième étage.

La conduite du chantier en site occupé implique une organisation et une mobilisation importantes des équipes. Il faut signaler que la rénovation de l’hôpital d’enfants inclut un projet artistique mené dans le cadre d’une commande publique soutenue par le ministère de la Culture : l’artiste retenu aura pour mission de créer au sein des halls, dans le cadre d’un travail cohérent à l’échelle du bâtiment, une œuvre d’art par niveau.

Urgences pédiatriques - chiffres-clés 2022
50 à 90 admissions par jour – les pics sont généralement observés le week-end
Répartition des admissions par tranche horaire : 1 à 2 patients par heure entre minuit et 7h ; 6 à 8 par heure en journée ; 3 à 4 par heure en soirée.
61 équivalents-temps plein (personnels soignants et administratifs, hors médecins et internes)
Âge médian des patients : 4,5 ans
Répartition par tranches d’âge : 16 % moins de 1 an ; 35 % entre 1 et 5 ans ; 18 % entre 5 et 10 ans ; 17 % entre 10 et 15 ans ; 11 % entre 15 et 18 ans.
55 % de garçons, 45 % de filles
40 % n’ont pas de médecin traitant
Durée moyenne du passage aux urgences : 1h53
Objectif des équipes : rester sous les 2h
90 % des patients arrivent en voiture ; le transport par les ambulances du SMUR ou du SDIS ne représente que 5 % des admissions.
Pathologies : 11 % sphère ORL ; 8 % fièvres ; 7 % bronchites et bronchiolites ; 5,5 % otites ; 5 % traumatismes et plaies ; 3 % diarrhées ; 3 % fractures ; 3 % asthme.



















































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